Aprés Tintin au Congo, KBIO en Charente!
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Aprés Tintin au Congo, KBIO en Charente!
Hello!
KBIO, féru des coutumes locales de notre beau pays et désirant me lancer dans une folle aventure , je m’informai auprès de l’IGN des moyens qu’il me fallait mettre en œuvre pour atteindre un charmant petit village Charentais, dans l’Ouest/Sud/Ouest de la France et dont j’avais entendu le plus grand bien.
Rien d’insurmontable dans ce périple, somme toute classique pour une région d’ostrogoths en voie de développement.
La piste vers le Sud ne présenta pas de difficulté particulière et après avoir traversé de grandes plaines désolées, dédiées à la culture du maïs d’un semencier célèbre qui profite sans vergogne de l’ingénuité du bon peuple du tiers monde, je m’enfonçais dans un grand marais.
Puis je bouchonnais pendant des heures pour passer le seul feu tricolore que la civilisation occidentale à érigé comme un symbole de sa technologie avancée.
Enfin, j’arrivais, tout heureux , dans cette fameuse et séduisante bourgade de Tonnay- Charente, but de ma lointaine expédition.
Comme chacun sait, l’affabilité de ces habitants est réputée de par le monde, exception faite du cantonnier chef qui lui, se définit comme “irascible”! (allez savoir pourquoi?).
Bien installé et amateur de changement, je me complaisais à regarder vivre ces braves authigènes, quand mon attention fut attirée par deux membres de la communauté dont le comportement me semblait pour le moins insolite.
En effet, malgré la période hiémale et brumeuse , se démenaient, deux de ces braves indigènes recouverts de leurs oripeaux traditionnels: un ersatz de casquette boueuse, genre de coiffe Afghane usagée, une imitation de blouse Mt St Michel et un vieux pantalon de velours côtelé dont l’entrejambe élimé, laissait deviner les affligeantes conséquences d’une trop forte consommation de ces légendaires féculents qui font la célébrité de cette belle région reculée.
Bizarrement, l’un d’eux s’échinait à creuser des trous dans le trottoir quand son acolyte les rebouchait immédiatement derrière.
J’ai été confronté à beaucoup de situations surprenantes dans ma vie, mais dans ce cas précis j’étais vraiment intrigué par un tel comportement; j’avais beau observer et me creuser les méninges, je ne comprenais pas.
La tache était rude , l’effort était beau, j’étais subjugué!
Ils mettaient tant d’ardeur dans cette activité, que je n’ai pas pu m’empêcher de m’approcher, avec toutes les précautions d’usage, et la circonspection dont on doit faire preuve dans les premiers contact d’autochtones qui n’ont encore qu’une vague idée de la civilisation et une crainte bien légitime.
Retenant mon souffle et armé du courage du missionnaire, ignorant la prégnante exhalaison sui-generis qui se dégageait de ces travailleurs de force, j’apostrophai très courtoisement l’un d’entre eux et je lui fis part de ma curiosité, autant que de mon étonnement concernant la finalité de ces trous rebouchés illico??
En énonçant ma question, je compris tout de suite, à la réaction inquiète qui caractérise le Charentais commun, que je devais peut être prendre plus de précautions et la formuler autrement.
La vacuité du regard , tout de même plus vif que celui d’Ariele Dombasle en mode “pause” , caractéristique du primate vernaculaire, le bégaiement , typiquement ponctué d’un pet gras et sonore, l’effort creusant le profond sillon frontal , signe d’une intense réflexion intellectuelle, m’incitait à penser que l’homme se livrait à une fabuleuse concentration mentale et que cela pourrait provoquer un AVC que je me serais reproché toute ma vie.
L’explosion d’un cerveau dans ces contrées sauvages, c’est assimilé à l’extinction d’une espèce rare.!
Je ne voulais surtout pas embarrasser l’indigène , ni être ennuyé avec la Faculté des Sciences.
Fortuitement débarrassé de cette surpression intestinale qui lui soulagea conjointement le cerveau, le brave homme sourit. Prouesse idiopathique et promesse d’une lente évolution en place, il me donna malgré tout la réponse à ma question.
Le problème dit-il de son accent du terroir profond et de son haleine fleurant bon la décantation d’un fond de cuve oubliée par les Allemands,...
-“ Nôt fef , Haztout hadi de’fé inçi!.........................”
Heureusement, mes nombreux voyages de par le monde, m’ont permis d’acquérir une certaine facilité dans l’interprétation des langues originelles, et cela me permet de vous traduire simultanément, en intégral et en direct le sabir confondant de cet innocent hominidé provincial .
J’ai toujours été confondu de la facilité avec laquelle un gardien de chèvres de Tombouctou ou de Ouagadougou, maniait mieux la langue de Molière qu’un provincial lambda de nos régions accessibles par la route!
Comme quoi, les enseignants de la république ont eu plus de mérite à faire rentrer la culture dans cette partie du territoire, qu’au fin fond de l’Afrique subsaharienne!
Bast! Passons!
Il disait donc:
-“Notre chef “Gazetout”, (quel drôle de nom, “m’apartai-je”= nouveau verbe que je t’offre Ducon!) , nous a demandé de procéder de la sorte. Logiquement, nous avons un collaborateur: “Labaffe” qui travaille (celui-là est français mais mal à propos!) de concert avec notre équipe, mais malade à cause d’un excès de triploïdes avariées et trop arrosées de cidre vert, il ne peut pas s’éloigner de son lieu d’aisance habituel!”
-”Et alors?” lui repartai-je (encore un cadeau!) derechef pendant que la machine était chaude et avant qu’elle ne s’emballe!
-“Et ben! Normalement, c’est lui qui tient l’arbre pendant qu’on rebouche, mais comme il est pas là, et ben on fait comme si il était là!”
Gestion parfaite de la main d’œuvre, et ratiocination subtile et implacable!
Il sont tout de même très forts ces Charentais!
Je ne regrette pas mon voyage et je reviens avec des tas d’histoires qui amuseront les générations qui suivent.
Bien évidemment, toute ressemblance avec des membres de ce Forum (Mâtin! Quel Forum!) serait tout à fait fortuite, accidentelle et absolument indépendante de ma volonté.
KBIO, féru des coutumes locales de notre beau pays et désirant me lancer dans une folle aventure , je m’informai auprès de l’IGN des moyens qu’il me fallait mettre en œuvre pour atteindre un charmant petit village Charentais, dans l’Ouest/Sud/Ouest de la France et dont j’avais entendu le plus grand bien.
Rien d’insurmontable dans ce périple, somme toute classique pour une région d’ostrogoths en voie de développement.
La piste vers le Sud ne présenta pas de difficulté particulière et après avoir traversé de grandes plaines désolées, dédiées à la culture du maïs d’un semencier célèbre qui profite sans vergogne de l’ingénuité du bon peuple du tiers monde, je m’enfonçais dans un grand marais.
Puis je bouchonnais pendant des heures pour passer le seul feu tricolore que la civilisation occidentale à érigé comme un symbole de sa technologie avancée.
Enfin, j’arrivais, tout heureux , dans cette fameuse et séduisante bourgade de Tonnay- Charente, but de ma lointaine expédition.
Comme chacun sait, l’affabilité de ces habitants est réputée de par le monde, exception faite du cantonnier chef qui lui, se définit comme “irascible”! (allez savoir pourquoi?).
Bien installé et amateur de changement, je me complaisais à regarder vivre ces braves authigènes, quand mon attention fut attirée par deux membres de la communauté dont le comportement me semblait pour le moins insolite.
En effet, malgré la période hiémale et brumeuse , se démenaient, deux de ces braves indigènes recouverts de leurs oripeaux traditionnels: un ersatz de casquette boueuse, genre de coiffe Afghane usagée, une imitation de blouse Mt St Michel et un vieux pantalon de velours côtelé dont l’entrejambe élimé, laissait deviner les affligeantes conséquences d’une trop forte consommation de ces légendaires féculents qui font la célébrité de cette belle région reculée.
Bizarrement, l’un d’eux s’échinait à creuser des trous dans le trottoir quand son acolyte les rebouchait immédiatement derrière.
J’ai été confronté à beaucoup de situations surprenantes dans ma vie, mais dans ce cas précis j’étais vraiment intrigué par un tel comportement; j’avais beau observer et me creuser les méninges, je ne comprenais pas.
La tache était rude , l’effort était beau, j’étais subjugué!
Ils mettaient tant d’ardeur dans cette activité, que je n’ai pas pu m’empêcher de m’approcher, avec toutes les précautions d’usage, et la circonspection dont on doit faire preuve dans les premiers contact d’autochtones qui n’ont encore qu’une vague idée de la civilisation et une crainte bien légitime.
Retenant mon souffle et armé du courage du missionnaire, ignorant la prégnante exhalaison sui-generis qui se dégageait de ces travailleurs de force, j’apostrophai très courtoisement l’un d’entre eux et je lui fis part de ma curiosité, autant que de mon étonnement concernant la finalité de ces trous rebouchés illico??
En énonçant ma question, je compris tout de suite, à la réaction inquiète qui caractérise le Charentais commun, que je devais peut être prendre plus de précautions et la formuler autrement.
La vacuité du regard , tout de même plus vif que celui d’Ariele Dombasle en mode “pause” , caractéristique du primate vernaculaire, le bégaiement , typiquement ponctué d’un pet gras et sonore, l’effort creusant le profond sillon frontal , signe d’une intense réflexion intellectuelle, m’incitait à penser que l’homme se livrait à une fabuleuse concentration mentale et que cela pourrait provoquer un AVC que je me serais reproché toute ma vie.
L’explosion d’un cerveau dans ces contrées sauvages, c’est assimilé à l’extinction d’une espèce rare.!
Je ne voulais surtout pas embarrasser l’indigène , ni être ennuyé avec la Faculté des Sciences.
Fortuitement débarrassé de cette surpression intestinale qui lui soulagea conjointement le cerveau, le brave homme sourit. Prouesse idiopathique et promesse d’une lente évolution en place, il me donna malgré tout la réponse à ma question.
Le problème dit-il de son accent du terroir profond et de son haleine fleurant bon la décantation d’un fond de cuve oubliée par les Allemands,...
-“ Nôt fef , Haztout hadi de’fé inçi!.........................”
Heureusement, mes nombreux voyages de par le monde, m’ont permis d’acquérir une certaine facilité dans l’interprétation des langues originelles, et cela me permet de vous traduire simultanément, en intégral et en direct le sabir confondant de cet innocent hominidé provincial .
J’ai toujours été confondu de la facilité avec laquelle un gardien de chèvres de Tombouctou ou de Ouagadougou, maniait mieux la langue de Molière qu’un provincial lambda de nos régions accessibles par la route!
Comme quoi, les enseignants de la république ont eu plus de mérite à faire rentrer la culture dans cette partie du territoire, qu’au fin fond de l’Afrique subsaharienne!
Bast! Passons!
Il disait donc:
-“Notre chef “Gazetout”, (quel drôle de nom, “m’apartai-je”= nouveau verbe que je t’offre Ducon!) , nous a demandé de procéder de la sorte. Logiquement, nous avons un collaborateur: “Labaffe” qui travaille (celui-là est français mais mal à propos!) de concert avec notre équipe, mais malade à cause d’un excès de triploïdes avariées et trop arrosées de cidre vert, il ne peut pas s’éloigner de son lieu d’aisance habituel!”
-”Et alors?” lui repartai-je (encore un cadeau!) derechef pendant que la machine était chaude et avant qu’elle ne s’emballe!
-“Et ben! Normalement, c’est lui qui tient l’arbre pendant qu’on rebouche, mais comme il est pas là, et ben on fait comme si il était là!”
Gestion parfaite de la main d’œuvre, et ratiocination subtile et implacable!
Il sont tout de même très forts ces Charentais!
Je ne regrette pas mon voyage et je reviens avec des tas d’histoires qui amuseront les générations qui suivent.
Bien évidemment, toute ressemblance avec des membres de ce Forum (Mâtin! Quel Forum!) serait tout à fait fortuite, accidentelle et absolument indépendante de ma volonté.
Invité- Invité
Re: Aprés Tintin au Congo, KBIO en Charente!
_________________
« Le bateau c'est la liberté,
pas seulement le moyen
d'atteindre un but. »
Re: Aprés Tintin au Congo, KBIO en Charente!
Kbio,
Quand publies-tu tes oeuvres complètes ?
Didier
Quand publies-tu tes oeuvres complètes ?
Didier
Didier 94- Age : 69
Re: Aprés Tintin au Congo, KBIO en Charente!
La série complète des "San Antonio" risque de faire pâle figure à côté !!!!!
JPA- Age : 72
Re: Aprés Tintin au Congo, KBIO en Charente!
je ne vois vraiment pas à qui il fait allusion...............
qu'il fasse gaffe quand même parce que tous propos racistes ou diffamatoires sont sévèrement punis a partir de désormais et jusqu'à plus tard
et l'association ( loi 1901 ) " la joyeuse mogette chantante " risque fort de lui faire procès ;
A moins d'une entente préalable qui sera entièrement reversée pour l'Hermione
_________________
Etre à plat ventre c'est bien ! Mais c'est une position inconfortable pour lécher la main de celui qui vous botte le cul
GAZOU- Admin
- Age : 81
Re: Aprés Tintin au Congo, KBIO en Charente!
Salutatous
Encore une fois, du GRAND Kbio
A quand le prochain voyage ??? et qui sera la cible ??
Bien évidemment, toute ressemblance avec des membres de ce Forum (Mâtin! Quel Forum!) serait tout à fait fortuite, accidentelle et absolument indépendante de ma volonté.
A+
Patrick
Encore une fois, du GRAND Kbio
A quand le prochain voyage ??? et qui sera la cible ??
Bien évidemment, toute ressemblance avec des membres de ce Forum (Mâtin! Quel Forum!) serait tout à fait fortuite, accidentelle et absolument indépendante de ma volonté.
A+
Patrick
LUZOLO- Age : 68
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