Une histoire de coque bananée!
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seismic76
Lagaffe
Didier 94
GAZOU
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Une histoire de coque bananée!
Les belles histoires de JPA !
Il fallait changer un moteur de propulsion sur un porte-conteneur qui en comportait deux couplés sur un même réducteur attaquant une ligne d'arbre d'hélice unique.
Ces moteurs étaient des Pielstick PC2 18 cylindres en V de 9000 ch chacun. Des vrais merdes qu'on appelait les moteurs "en plastique" tellement ils étaient fiables (mais seuls moteurs marins dans cette gamme de puissance a être construits en France). Le seul avantage des armateurs français étaient les subventions qui allaient avec !
Un moteur neuf devait donc être installé à Marseille et les travaux effectués en cale sèche. Il avait fallu découper la cloison avant de la machine qui donnait dans la cale contigue pour sortir le vieux dont le vilbrequin était cassé en deux. Pour ce faire le chantier avait installé deux rails en profilé pour faire rouler le vieux moteur sur des patins à rouleaux jusque dans la cale où il avait été repris par une grue. Les tuyaux et les câbles électriques ainsi que les différents appareils qu'il avait fallu démonter pour dégager la cloison formaient un tas impressionnant.
Le moteur neuf avait suivi le chemin inverse et était en attente suspendu à des palans en attendant la préparation du plan de pose.
Ce moteur d'une longueur de 14 ou 15 mètres reposait sur une série de silentbloc et le plan de pose devait être ajusté et ligné à quelques dixièmes de milimètres près.
Un matin de bonne heure donc, début des mesures à l'aide d'appareils de visée sophistiqués (le rayon laser n'existait pas à l'époque), puis mise en place des cales à l'emplacement de chaque silent- bloc (une vingtaine). En fin de matinée, pause casse-croûte. Début de l'après-midi présentation du moteur sur son emplacement. Damned le moteur est bancale. On cherche à compenser en rajoutant une cale ici, en retirant une autre ailleurs. Finalement on ne fait qu'aggraver la situation qui devient indémerdable.
En fin d'après-midi on décide de remettre le moteur en suspension sur ses palans et de recommencer l'opération le lendemain.
Le lendemain, rebelote. Les mesures se font avec un luxe de précisions et de contrôles inégalés. Tout le monde est persuadé que ça va marcher. L'après-midi, présentation du moteur = même merdier. Ca commencait à s'agiter ferme, l'armateur tapait du pied, le chantier voyait son bénéfice fondre à vue d'oeil, les directeurs techniques et les ingénieurs de la compagnie venus tout spécialement de Paris commençaient à s'inquièter pour leur place, bref grosse panique générale.
C'est alors que dans coin de la machine j'ai remarqué la présence d'un manoeuvre dont la tâche passionnante était de tirer sur les palans et qui ricanait en proférant des "abrutis, bandes d'imcapables, sinistres c.., ingénieurs de mes deux, etc." (avé l'assent marseillais)
Il m'explique alors : la cale sèche est orientée nord/sud, le matin le soleil tape sur le flanc tribord du navire, ce côté se dilate par rapport à l'autre et la coque se banane dans un sens. L'après-midi le soleil passe de l'autre côté et le navire se déforme alors dans l'autre sens. Ici, j'ai toujours vu les lignages de moteur se faire la nuit !
Ce qui se fit et tout se passa sans problème du premier coup. Le bon sens et l'expérience avait triomphé du savoir et de la suffisance des ingénieurs parisiens.
Voilà toute l'histoire telle que je l'ai vécue en 1976, après un retour laborieux des Etats -Unis sur un seul moteur.
Ca va encore donner du grain à moudre à Lagaffe et à d'autres béotiens, mais il faut bien leur donner un os à ronger ! Les ingénieurs vont avoir les oreilles qui sifflent, mais il sont habitués.
Il fallait changer un moteur de propulsion sur un porte-conteneur qui en comportait deux couplés sur un même réducteur attaquant une ligne d'arbre d'hélice unique.
Ces moteurs étaient des Pielstick PC2 18 cylindres en V de 9000 ch chacun. Des vrais merdes qu'on appelait les moteurs "en plastique" tellement ils étaient fiables (mais seuls moteurs marins dans cette gamme de puissance a être construits en France). Le seul avantage des armateurs français étaient les subventions qui allaient avec !
Un moteur neuf devait donc être installé à Marseille et les travaux effectués en cale sèche. Il avait fallu découper la cloison avant de la machine qui donnait dans la cale contigue pour sortir le vieux dont le vilbrequin était cassé en deux. Pour ce faire le chantier avait installé deux rails en profilé pour faire rouler le vieux moteur sur des patins à rouleaux jusque dans la cale où il avait été repris par une grue. Les tuyaux et les câbles électriques ainsi que les différents appareils qu'il avait fallu démonter pour dégager la cloison formaient un tas impressionnant.
Le moteur neuf avait suivi le chemin inverse et était en attente suspendu à des palans en attendant la préparation du plan de pose.
Ce moteur d'une longueur de 14 ou 15 mètres reposait sur une série de silentbloc et le plan de pose devait être ajusté et ligné à quelques dixièmes de milimètres près.
Un matin de bonne heure donc, début des mesures à l'aide d'appareils de visée sophistiqués (le rayon laser n'existait pas à l'époque), puis mise en place des cales à l'emplacement de chaque silent- bloc (une vingtaine). En fin de matinée, pause casse-croûte. Début de l'après-midi présentation du moteur sur son emplacement. Damned le moteur est bancale. On cherche à compenser en rajoutant une cale ici, en retirant une autre ailleurs. Finalement on ne fait qu'aggraver la situation qui devient indémerdable.
En fin d'après-midi on décide de remettre le moteur en suspension sur ses palans et de recommencer l'opération le lendemain.
Le lendemain, rebelote. Les mesures se font avec un luxe de précisions et de contrôles inégalés. Tout le monde est persuadé que ça va marcher. L'après-midi, présentation du moteur = même merdier. Ca commencait à s'agiter ferme, l'armateur tapait du pied, le chantier voyait son bénéfice fondre à vue d'oeil, les directeurs techniques et les ingénieurs de la compagnie venus tout spécialement de Paris commençaient à s'inquièter pour leur place, bref grosse panique générale.
C'est alors que dans coin de la machine j'ai remarqué la présence d'un manoeuvre dont la tâche passionnante était de tirer sur les palans et qui ricanait en proférant des "abrutis, bandes d'imcapables, sinistres c.., ingénieurs de mes deux, etc." (avé l'assent marseillais)
Il m'explique alors : la cale sèche est orientée nord/sud, le matin le soleil tape sur le flanc tribord du navire, ce côté se dilate par rapport à l'autre et la coque se banane dans un sens. L'après-midi le soleil passe de l'autre côté et le navire se déforme alors dans l'autre sens. Ici, j'ai toujours vu les lignages de moteur se faire la nuit !
Ce qui se fit et tout se passa sans problème du premier coup. Le bon sens et l'expérience avait triomphé du savoir et de la suffisance des ingénieurs parisiens.
Voilà toute l'histoire telle que je l'ai vécue en 1976, après un retour laborieux des Etats -Unis sur un seul moteur.
Ca va encore donner du grain à moudre à Lagaffe et à d'autres béotiens, mais il faut bien leur donner un os à ronger ! Les ingénieurs vont avoir les oreilles qui sifflent, mais il sont habitués.
Invité- Invité
Re: Une histoire de coque bananée!
sont pas ben malins, ils auraient fait ça en bretagne z'auraient pas z'eu de problèmes
_________________
Etre à plat ventre c'est bien ! Mais c'est une position inconfortable pour lécher la main de celui qui vous botte le cul
GAZOU- Admin
- Age : 81
Re: Une histoire de coque bananée!
Quand on pense qu'à Marseille il y a du soleil même à l'ombre :cheers: :cheers:
Didier
Didier
Didier 94- Age : 70
Re: Une histoire de coque bananée!
Salut
oui c'est un climat très agréable, relaxant, on s'y sent détendu, on sent que tout y est facile, l'ambiance sans doute, d'ailleurs ils ont la détente facile.....
oui c'est un climat très agréable, relaxant, on s'y sent détendu, on sent que tout y est facile, l'ambiance sans doute, d'ailleurs ils ont la détente facile.....
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Etre à plat ventre c'est bien ! Mais c'est une position inconfortable pour lécher la main de celui qui vous botte le cul
GAZOU- Admin
- Age : 81
Re: Une histoire de coque bananée!
Histoire vraie, je pense. Exactement dans le même ordre d'idées la fabrication de pièces mécaniques "au micron près" aux dires des ingénieurs, dans un atelier oscillant entre 10 et 25 degrés selon la saison et le moment de la journée.
On mesure des pièces fausses avec des appareils de mesure faux, ce qui fait qu'on tombe parfois juste.
C'est le moment que choisit l'ingé pour débarquer dans l'atelier, et beugler "vous voyez bien qu'on y arrive!"
On mesure des pièces fausses avec des appareils de mesure faux, ce qui fait qu'on tombe parfois juste.
C'est le moment que choisit l'ingé pour débarquer dans l'atelier, et beugler "vous voyez bien qu'on y arrive!"
_________________
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Lagaffe- Age : 102
Re: Une histoire de coque bananée!
:(
Tu crois que KBIO se décarcasse pour te raconter des élucubrations et autres menteries? Tu crois qu'il affabule pour te distraire?
Tu te trompes, l'éléphant de mer! :mart:
Bon! Je ne t'en veux pas, je t'aime bien quand mème! :D :cheers:
Cordialment!
Comment ça tu penses? Et bien tu penses mal! D'ailleurs , tu devrais éviter de penser, tu sais bien que ça te fait mal et que j'ai beau te dire que le Doliprane n'est pas un suppositoire, le Brestois s’entête! :moo:Histoire vraie, je pense
Tu crois que KBIO se décarcasse pour te raconter des élucubrations et autres menteries? Tu crois qu'il affabule pour te distraire?
Tu te trompes, l'éléphant de mer! :mart:
Bon! Je ne t'en veux pas, je t'aime bien quand mème! :D :cheers:
Cordialment!
Invité- Invité
Re: Une histoire de coque bananée!
ah bon, c'est donc la machine qui rigidifie le bateau ?? !!! :comprend pas
Invité- Invité
Re: Une histoire de coque bananée!
Une "bananée", ce n'est pas cette chose que l'on ramasse lorsque l'on fait tous les bars de la rue de la soif dans certains ports et qui fait mal aux cheveux le lendemain.
seismic76
seismic76
Re: Une histoire de coque bananée!
:(
.....................ca doit pas travailler ni dur , ni vite! :cheers: :cheers:
dans un atelier oscillant entre 10 et 25 degrés selon la saison et le moment de la journée.
.....................ca doit pas travailler ni dur , ni vite! :cheers: :cheers:
Invité- Invité
Re: Une histoire de coque bananée!
c'est comme dans les vieux canots un peu pourri par le temps,
" c'est le banc qui tient tout" et vaut mieux pas sauter dedans pour ne pas passer au travers !!!!!
GAV
Invité- Invité
Re: Une histoire de coque bananée!
:cheers: :cheers: :cheers:
ah ah ah ! les anciens, ça ne loupe rien
vas-y Jean-Claude tape leur dans les dents :cheers:
ce n'est pas la machine qui rigidifie, c'est le villebrequin :cheers: c'est pour ça qu'il a cassé
ah ah ah ! les anciens, ça ne loupe rien
ah bon, c'est donc la machine qui rigidifie le bateau ?? !!!
vas-y Jean-Claude tape leur dans les dents :cheers:
ce n'est pas la machine qui rigidifie, c'est le villebrequin :cheers: c'est pour ça qu'il a cassé
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Etre à plat ventre c'est bien ! Mais c'est une position inconfortable pour lécher la main de celui qui vous botte le cul
GAZOU- Admin
- Age : 81
Re: Une histoire de coque bananée!
Lagaffe a écrit:Histoire vraie, je pense. Exactement dans le même ordre d'idées la fabrication de pièces mécaniques "au micron près" aux dires des ingénieurs, dans un atelier oscillant entre 10 et 25 degrés selon la saison et le moment de la journée.
On mesure des pièces fausses avec des appareils de mesure faux, ce qui fait qu'on tombe parfois juste.
C'est le moment que choisit l'ingé pour débarquer dans l'atelier, et beugler "vous voyez bien qu'on y arrive!"
Pour mesurer des pièces avec des appareils de mesure juste il faut utiliser une cabine de métrologie
camerone
_________________
Il n'y a pas pire suicide que de se tuer à l'ouvrage ( Confucius)
Re: Une histoire de coque bananée!
:(
I' cours pas assez vite! :cheers: :cheers:vas-y Jean-Claude tape leur dans les dents
Invité- Invité
Re: Une histoire de coque bananée!
Bonjour à tous,
le pire c'est que ce gag se reproduit trop souvent ; bien entendu le petit mécano n'a pas eu de prime ! :comprend pas
le pire c'est que ce gag se reproduit trop souvent ; bien entendu le petit mécano n'a pas eu de prime ! :comprend pas
_________________
Bonne continuation,
Jean-Charles
http://Blogs.fr Mes petits bateaux
ne fonctionne plus depuis été 2014
Je ne suis pas curieux , mais j'aime savoir .
Re: Une histoire de coque bananée!
Hello
Le petit mécano, il ne fait pas partie de la famille de la femme de ménage de chez Dassault ???
Les ingénieurs de chez Dassault avez des problèmes avec les ailes d'un avion, qui à la "ressource" s'arrachaient.
Ces fameux supers ingénieurs avec des ordinateurs super puissants, ont tout essayé, des renforts dans tous les sens, et malgré tout, les ailes s'arrachaient toujours, lors des reprises de vitesse.
La femme de ménage marmonnait dans leurs dos:" je connais la solution", et ça a duré quelque temps.
Au bout d'un moment un des ingénieurs excédé, lui demanda : "et bien c'est quoi la solution????"
La bonne femme leur dit, « percer quelques trous le long des ailes » et finit vos problèmes.
En désespoir de cause c’est ce qu’ils firent, et lors des essais, à la ressource, les ailes tenaient bon.
Une des blouses blanches eut l’idée de demander à cette brave femme, comment elle avait trouvé la solution.
Eh bien c’est simple, de l’observation tout bonnement !!! Qu’elle a répondu, « Le papier toilette ne se déchire jamais le long des pointillés.
Le petit mécano, il ne fait pas partie de la famille de la femme de ménage de chez Dassault ???
Les ingénieurs de chez Dassault avez des problèmes avec les ailes d'un avion, qui à la "ressource" s'arrachaient.
Ces fameux supers ingénieurs avec des ordinateurs super puissants, ont tout essayé, des renforts dans tous les sens, et malgré tout, les ailes s'arrachaient toujours, lors des reprises de vitesse.
La femme de ménage marmonnait dans leurs dos:" je connais la solution", et ça a duré quelque temps.
Au bout d'un moment un des ingénieurs excédé, lui demanda : "et bien c'est quoi la solution????"
La bonne femme leur dit, « percer quelques trous le long des ailes » et finit vos problèmes.
En désespoir de cause c’est ce qu’ils firent, et lors des essais, à la ressource, les ailes tenaient bon.
Une des blouses blanches eut l’idée de demander à cette brave femme, comment elle avait trouvé la solution.
Eh bien c’est simple, de l’observation tout bonnement !!! Qu’elle a répondu, « Le papier toilette ne se déchire jamais le long des pointillés.
_________________
Celui qui n'a pas essayé, ne peut pas réussir!!!
Mon humeur actuelle ? C'est simple, si j'épluche un oignon, c'est l'oigon qui pleure !!!
Claude dit Oldsail- Age : 71
Re: Une histoire de coque bananée!
Oui Camerone, de même que la température de l'atelier, du lubrifiant...
Déjà travailler en série sur du 1/100 ce n'est pas de la tarte !
A partir de ce niveau de précision intervient la définition de la surface à mesurer (rugosité, enveloppe, etc...)
Quant aux mesures laser, ce n'est pas parce que laser est synonyme de précision qu'on gagne à tous les coups. Sur une distance importante l'indice de réfraction varie (air chaud, air froid...), et dévie le faisceau.
Des silent blocs posés à quelques dixièmes près sur plus de 10m, j'y crois pas. Les silent-blocs sont usinés ?
Déjà travailler en série sur du 1/100 ce n'est pas de la tarte !
A partir de ce niveau de précision intervient la définition de la surface à mesurer (rugosité, enveloppe, etc...)
Quant aux mesures laser, ce n'est pas parce que laser est synonyme de précision qu'on gagne à tous les coups. Sur une distance importante l'indice de réfraction varie (air chaud, air froid...), et dévie le faisceau.
Des silent blocs posés à quelques dixièmes près sur plus de 10m, j'y crois pas. Les silent-blocs sont usinés ?
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Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Lagaffe- Age : 102
Re: Une histoire de coque bananée!
Heureusement qu'il y a les tolérances
Elles sont là pour ça...:mon dieu
P33
Micro mécanique
Elles sont là pour ça...:mon dieu
P33
Micro mécanique
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Pier33 dit Chabrak
Quincailler fou TF33 Membre de la "Guilde des Vaporistes du Bleu"
J'ai traité déjà avec les Démons et les Dieux parfois m'ont accordé audience.............---o00o--'[°(_)°]'--o00o---.................................
Les choses qui n'existent pas n'existent pas pour rien
Il ne savait pas que c'était impossible alors il l'a fait cyclekart-fr.com/index.php
pier33- Age : 61
Re: Une histoire de coque bananée!
Ohhhhhhh oui
camerone
_________________
Il n'y a pas pire suicide que de se tuer à l'ouvrage ( Confucius)
Re: Une histoire de coque bananée!
Tolérance: en précision relative +/- 1µ sur 10mm est équivalent à +/-1mm sur 10m. Ce qui m'a fait dire que quelques 1/10 mm sur 20m, c'est de l'utopie (du moins dans le cas d'une coque, déformable à souhait).
_________________
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Lagaffe- Age : 102
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