ENAK NAISSANCE ET VIE D’UN MODELE « HORS DU COMMUN »
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ENAK NAISSANCE ET VIE D’UN MODELE « HORS DU COMMUN »
Salutatous
Vous retrouverez ici tous les articles qui sont parus ici :
https://modelismenavalradioc.forumactif.com/t10812-naissance-et-vie-dun-modele-hors-du-commun-le-ponton-grue-enak
Il s'agit de la même chose, excepté qu'il n'y a aucun de vos commentaires ou questions.
Rappel si vous voulez agrandir une photo,
il suffit de mettre le pointeur de la souris sur la photo, appuyez sur la touche "contrôle" et tourner la molette de la souris.
En vous souhaitant bonne lecture.
article 1 parution le 17/10/14
article 2 parution le 21/10/14
article 3 parution le 31/10/14
article 4 parution le 12/11/14
article 5 parution le 28/11/14
article 6 parution le 06/12/14
Article 7 parution le 15/12/14
Article 8 parution le 13/01/15
Article 9 parution le 22/01/15
Article 10 parution le 03/02/15
Article 11 parution le 13/02/15
article 12 parution le 24/02/15
Article 13 parution le 06/03/15
Article 14 parution le 17/03/15
Article 15 parution le 30/06/15
Article 16 parution le 14/09/15
Article 17 parution le 01/10/15
Article 18 parution le 22/10/15
Article 19 parution le 28/10/15
Article 20 parution le 09/11/15 (il sera en 2 parties).
Article 20 parution le 03/12/15 (deuxième partie)
Article 21 parution le 15/12/15
Article 22 parution le 17/12/15
Article 23 parution le 09/02/16
article 1 parution le 17/10/14
INTRODUCTION
Naissance et vie d’un modèle hors du commun, c’est l’histoire d’un modéliste qui voulait réaliser un modèle naviguant qui sort du « commun », genre : chalutiers, bateaux de guerre, supply et j’en passe.
Le hors du commun ne lui suffisant pas, il voulait en plus un modèle avec un maximum de fonctionnalités radio-commandées, en clair des trucs qui bougent de partout, pas seulement le radar et les feux qui s’allument …
N’étant toujours pas rassasié, il désirait un modèle qui tienne la route (plutôt le bassin), de bonne taille, quoi !
Et pour couronner le tout, il voulait un modèle ou le maximum de pièces seraient de la récupération, du développement durable, comme on dit maintenant.
Pas simple, ce garçon là.
Commençons par le commencement, ce modéliste, eh bien, c’est moi :
Je m’appelle Patrick RAGUENES., je suis né en 1955,
j’habite la région Nantaise, j’ai commencé le modélisme en 2002,
J’ai réalisé le smitt Rotterdam (kit B.B), pour me faire la main,
sur un coin de table sans quasiment aucun outillage.
Ensuite, j’ai attaqué le Luzolo sur plan, avec un atelier et quelques machines.
Bref, tout ça n’est pas très intéressant, passons aux choses sérieuses.
En prime vous avez ma « tronche »
LE CHOIX DU MODELE
Revenons à mon modèle, qu’est ce que je pourrais bien réaliser d’original ?
Et c’est en regardant sur notre ami préféré (Google pour ne pas le nommé) que l’idée m’est venue, pourquoi ne pas construire un ponton-grue, également appelé Floating-crane (grue flottante).
Vous en trouvez de toutes sortes de la plus petite (photo de gauche), à la plus grosse, jusqu’à 4 000 tonnes de levage.
Soit l’équivalent de 100 semi-remorques pleins !!!
Photos internet
Voulant rester raisonnable, il me fallait trouver un juste milieu, sachant que je voulais rester dans une échelle proche du 1/50eme (soit une maquette de 1 mètre de long pour un bateau de 50 mètres). Je devais donc chercher des plans, qui, une fois au 1/50eme me donnerais un modèle de 1 à 1,30 mètre maxi (faut bien qu’il rentre dans la voiture).
Facile à dire, mais beaucoup plus difficile à trouver, pas courant ce type de modèle et de plan…
Et revoilà encore notre ami commun « Google », enfin je devrais dire internet et ces différents forums sur le modélisme naval, dont ces deux là ou je suis inscrit :
https://modelismenavalradioc.forumactif.com/ , ou mon pseudo est : LUZOLO
http://forum-naval.star-ac.org/ , ou mon pseudo est : Ulysse.44
C’est grâce à ces forums que j’ai rencontré un ami (et beaucoup d’autres d’ailleurs), cet ami, c’est Michel dit « Lapin 44 », ce gars-là, est incollable sur tout ce qui concerne les remorqueurs, une vraie encyclopédie.
Eh bien oui, vous l’aurez deviné, Michel a également les plans complets d’une grue flottante et quand je dis complet c’est complet, voyez plutôt.
Il s’agit de l’ENAK c’est une grue flottante auto-motrice pouvant lever jusqu’à 600 tonnes (équivalent à 700 Twingo).
Elle est posée sur une barge automotrice de 55 mètres de long sur 25 mètres de large (équivalent à 4 terrains de basket).
La hauteur maxi en bout de flèche est de 60 mètre au-dessus de l’eau (équivalent à un immeuble de plus 20 étages).
Sans parler des centaines de mètres de câbles...
Sa construction date de 1967, elle est gérée par la société BUGSIER, son port d’attache est Hambourg (Allemagne)
LES PLANS
Michel « lapin 44 » a aimablement fait scanner, par une société spécialisée les 5 planches de plan en sa possession, cela m’a coûté dans les 20 €. Il m’a ensuite envoyé les 5 fichiers au format PDF (encore merci Michel).
Comme je travaille dans un bureau d’étude, j’ai accès à un traceur qui peut imprimer des plans de 90 cm de large par X mètres de long, quelle aubaine...
Me restait à décider quelle échelle prendre, le 1/50eme me donnerait un modèle de 110 x 50 x 120 cm (Longueur, largeur, hauteur) ce qui fait déjà un beau morceau, par contre la hauteur du ponton était de 8,8 cm et au niveau des pods la hauteur passait à seulement 4,5 cm, moins les épaisseurs de structure, laissant peu de place pour le système de propulsion.
Comme je voulais un modèle de bonne taille, j’ai décidé de baisser l’échelle et de retenir l’échelle « O » qui est le 1/43eme ce qui me permettait de gagner un peu de place au niveau des propulseurs azimutaux, passant de 4,5 à 5,6 cm et une hauteur de ponton de 10,2 avec un tirant d’eau de 6,8 cm, ces quelques millimètres d’écart seront les bienvenues. De plus cette échelle est un standard en modélisme ferroviaire et voitures, permettant de trouver facilement des personnages, au cas ou !
Avec cette nouvelle échelle les dimensions extérieures deviennent :
Longueur 128 cm, Largeur 57,4 cm, Hauteur maxi 140 cm, avec un ponton de 10,2cm et un tirant d’eau de 6,8 cm.
Ah oui, j’allais oublier, je ne veux pas voir de trappe de visite sur le pont.
Je trouve cela vraiment très moche (même bien ajustée, on la voie toujours), donc, seul l’emplacement de la cabine peut permettre une ouverture, malheureusement cette ouverture ne sera pas très grande, avec 25 cm de long par seulement 5 cm de large, rassurez-vous, c’est tout le fond du ponton qui sera démontable et je l’espère étanche !!!
Ci-dessous la planche de la vue de côté, désolé pour la qualité, mais comme on peut le voir la grue une fois déployée atteindra une longueur de 2,30 mètres.
Je suis sûr que vous vous posez la question : Comment il va faire pour transporter un engin pareil ?
Eh bien, rassurez-vous, cette grue à la particularité de pouvoir se plier, si, si, elle peut le faire, démonstration :
Ci-dessous un schéma représentant la grue dépliée, puis pliée et une photo de la vraie en cours de pliage.
Vous retrouverez ici tous les articles qui sont parus ici :
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Rappel si vous voulez agrandir une photo,
il suffit de mettre le pointeur de la souris sur la photo, appuyez sur la touche "contrôle" et tourner la molette de la souris.
En vous souhaitant bonne lecture.
article 1 parution le 17/10/14
article 2 parution le 21/10/14
article 3 parution le 31/10/14
article 4 parution le 12/11/14
article 5 parution le 28/11/14
article 6 parution le 06/12/14
Article 7 parution le 15/12/14
Article 8 parution le 13/01/15
Article 9 parution le 22/01/15
Article 10 parution le 03/02/15
Article 11 parution le 13/02/15
article 12 parution le 24/02/15
Article 13 parution le 06/03/15
Article 14 parution le 17/03/15
Article 15 parution le 30/06/15
Article 16 parution le 14/09/15
Article 17 parution le 01/10/15
Article 18 parution le 22/10/15
Article 19 parution le 28/10/15
Article 20 parution le 09/11/15 (il sera en 2 parties).
Article 20 parution le 03/12/15 (deuxième partie)
Article 21 parution le 15/12/15
Article 22 parution le 17/12/15
Article 23 parution le 09/02/16
article 1 parution le 17/10/14
INTRODUCTION
Naissance et vie d’un modèle hors du commun, c’est l’histoire d’un modéliste qui voulait réaliser un modèle naviguant qui sort du « commun », genre : chalutiers, bateaux de guerre, supply et j’en passe.
Le hors du commun ne lui suffisant pas, il voulait en plus un modèle avec un maximum de fonctionnalités radio-commandées, en clair des trucs qui bougent de partout, pas seulement le radar et les feux qui s’allument …
N’étant toujours pas rassasié, il désirait un modèle qui tienne la route (plutôt le bassin), de bonne taille, quoi !
Et pour couronner le tout, il voulait un modèle ou le maximum de pièces seraient de la récupération, du développement durable, comme on dit maintenant.
Pas simple, ce garçon là.
Commençons par le commencement, ce modéliste, eh bien, c’est moi :
Je m’appelle Patrick RAGUENES., je suis né en 1955,
j’habite la région Nantaise, j’ai commencé le modélisme en 2002,
J’ai réalisé le smitt Rotterdam (kit B.B), pour me faire la main,
sur un coin de table sans quasiment aucun outillage.
Ensuite, j’ai attaqué le Luzolo sur plan, avec un atelier et quelques machines.
Bref, tout ça n’est pas très intéressant, passons aux choses sérieuses.
En prime vous avez ma « tronche »
LE CHOIX DU MODELE
Revenons à mon modèle, qu’est ce que je pourrais bien réaliser d’original ?
Et c’est en regardant sur notre ami préféré (Google pour ne pas le nommé) que l’idée m’est venue, pourquoi ne pas construire un ponton-grue, également appelé Floating-crane (grue flottante).
Vous en trouvez de toutes sortes de la plus petite (photo de gauche), à la plus grosse, jusqu’à 4 000 tonnes de levage.
Soit l’équivalent de 100 semi-remorques pleins !!!
Photos internet
Voulant rester raisonnable, il me fallait trouver un juste milieu, sachant que je voulais rester dans une échelle proche du 1/50eme (soit une maquette de 1 mètre de long pour un bateau de 50 mètres). Je devais donc chercher des plans, qui, une fois au 1/50eme me donnerais un modèle de 1 à 1,30 mètre maxi (faut bien qu’il rentre dans la voiture).
Facile à dire, mais beaucoup plus difficile à trouver, pas courant ce type de modèle et de plan…
Et revoilà encore notre ami commun « Google », enfin je devrais dire internet et ces différents forums sur le modélisme naval, dont ces deux là ou je suis inscrit :
https://modelismenavalradioc.forumactif.com/ , ou mon pseudo est : LUZOLO
http://forum-naval.star-ac.org/ , ou mon pseudo est : Ulysse.44
C’est grâce à ces forums que j’ai rencontré un ami (et beaucoup d’autres d’ailleurs), cet ami, c’est Michel dit « Lapin 44 », ce gars-là, est incollable sur tout ce qui concerne les remorqueurs, une vraie encyclopédie.
Eh bien oui, vous l’aurez deviné, Michel a également les plans complets d’une grue flottante et quand je dis complet c’est complet, voyez plutôt.
Il s’agit de l’ENAK c’est une grue flottante auto-motrice pouvant lever jusqu’à 600 tonnes (équivalent à 700 Twingo).
Elle est posée sur une barge automotrice de 55 mètres de long sur 25 mètres de large (équivalent à 4 terrains de basket).
La hauteur maxi en bout de flèche est de 60 mètre au-dessus de l’eau (équivalent à un immeuble de plus 20 étages).
Sans parler des centaines de mètres de câbles...
Sa construction date de 1967, elle est gérée par la société BUGSIER, son port d’attache est Hambourg (Allemagne)
LES PLANS
Michel « lapin 44 » a aimablement fait scanner, par une société spécialisée les 5 planches de plan en sa possession, cela m’a coûté dans les 20 €. Il m’a ensuite envoyé les 5 fichiers au format PDF (encore merci Michel).
Comme je travaille dans un bureau d’étude, j’ai accès à un traceur qui peut imprimer des plans de 90 cm de large par X mètres de long, quelle aubaine...
Me restait à décider quelle échelle prendre, le 1/50eme me donnerait un modèle de 110 x 50 x 120 cm (Longueur, largeur, hauteur) ce qui fait déjà un beau morceau, par contre la hauteur du ponton était de 8,8 cm et au niveau des pods la hauteur passait à seulement 4,5 cm, moins les épaisseurs de structure, laissant peu de place pour le système de propulsion.
Comme je voulais un modèle de bonne taille, j’ai décidé de baisser l’échelle et de retenir l’échelle « O » qui est le 1/43eme ce qui me permettait de gagner un peu de place au niveau des propulseurs azimutaux, passant de 4,5 à 5,6 cm et une hauteur de ponton de 10,2 avec un tirant d’eau de 6,8 cm, ces quelques millimètres d’écart seront les bienvenues. De plus cette échelle est un standard en modélisme ferroviaire et voitures, permettant de trouver facilement des personnages, au cas ou !
Avec cette nouvelle échelle les dimensions extérieures deviennent :
Longueur 128 cm, Largeur 57,4 cm, Hauteur maxi 140 cm, avec un ponton de 10,2cm et un tirant d’eau de 6,8 cm.
Ah oui, j’allais oublier, je ne veux pas voir de trappe de visite sur le pont.
Je trouve cela vraiment très moche (même bien ajustée, on la voie toujours), donc, seul l’emplacement de la cabine peut permettre une ouverture, malheureusement cette ouverture ne sera pas très grande, avec 25 cm de long par seulement 5 cm de large, rassurez-vous, c’est tout le fond du ponton qui sera démontable et je l’espère étanche !!!
Ci-dessous la planche de la vue de côté, désolé pour la qualité, mais comme on peut le voir la grue une fois déployée atteindra une longueur de 2,30 mètres.
Je suis sûr que vous vous posez la question : Comment il va faire pour transporter un engin pareil ?
Eh bien, rassurez-vous, cette grue à la particularité de pouvoir se plier, si, si, elle peut le faire, démonstration :
Ci-dessous un schéma représentant la grue dépliée, puis pliée et une photo de la vraie en cours de pliage.
Dernière édition par LUZOLO le Mar 9 Fév 2016 - 18:12, édité 18 fois
LUZOLO- Age : 69
Re: ENAK NAISSANCE ET VIE D’UN MODELE « HORS DU COMMUN »
article 2 parution le 21/10/14
Voila donc ce deuxième chapitre, C'est un chapitre un peu rébarbatif, car il s'agit de la partie "calculs de flottabilité".
Vous verrez que c'est une partie très importante pour ce type d'engin.
Bonne lecture à tous
PS : Je vous rappelle que pour zoomer sur une photo, vous mettez le pointeur sur la photo, vous appuyez sur la touche "contrôle" et en même temps vous tournez la molette de la souris
LA GROSSE PARTIE CALCULS
LE POIDS
Bien beau de faire des grands modèles, mais connaissez-vous Archimède et son fameux théorème ?
Tout corps plongé dans un liquide reçoit de la part de ce liquide une force verticale, vers le haut égale au poids du volume de liquide déplacé.
Ce qui fait que le modèle une fois dans ses lignes (il doit arriver à la ligne de flottaison), il doit générer un poids égal au volume d’eau déplacé, dans notre cas, grosso-modo 128 x 57,4 x 6,8 = 49961 auquel il convient d’enlever les biais de la proue et de la poupe, plus les 2 quilles (je vous fais grâce des différents calculs de volume), soit 44 litres, ce qui veut dire que le modèle une fois lesté doit peser 44 kg, tout de même !!!!
Ne voulant pas me casser les reins inutilement, il n’était pas question de faire un modèle de 44 Kg, trop lourd, notamment quand il faut le mettre à l’eau. Il fallait donc trouver une astuce pour alléger le modèle au maximum, voire plusieurs.
Première chose à calculer, faire une estimation du poids du modèle en ordre de marche, c’est-à-dire : tous les matériaux de construction (CTP, plasticart, laiton, alu, etc), ainsi que les différents moteurs, batteries et électroniques, sans aucun lest.
Je vous fais grâce une nouvelle fois de tous les différents calculs de surface et de densité, mais sachez que pour chaque partie, j’ai fais le développé de toutes les faces, puis misent l’une à côté de l’autre pour avoir la surface totale de chaque partie (et croyez moi il y en a plus qu’on croit), restait à multiplier par la densité du matériau utilisé et j’obtenais le poids de chaque partie.
Ce poids était ensuite majoré en fonction de la quantité de petits apparaux fixés sur chaque partie, comme par exemple les échelles, rambardes, etc.
Pour mémoire le laiton est très lourd, avec une densité de 8,47, ce qui fait qu’une feuille de 1M2 et de 1mm d’épaisseur pèse 8,47 Kg, le plomb est a 11,35.
J’arrive à un poids total qui sera d’environ 23 Kg.
Bien sûr, il s’agit pour le moment d’une estimation, mais cela donne déjà une idée relativement précise de la répartition des masses, il est bien évident que les batteries par exemple ne devront pas se trouver vers la proue.
EQUILIBRAGE DU MODELE
On ne se retrouve pas ici dans le cas d’une maquette normale. En effet, une maquette « normale » une fois le lest mis au bon emplacement de façon à ce que le bateau soit bien équilibré et bien dans sa ligne, on y touche plus, la maquette est dans ses lignes une bonne fois pour toutes. Le centre de gravité ainsi que le centre de carène sont alignés, comme on dit « ça baigne ».
Dans le cas présent, le problème est complètement différent, en effet le centre de gravité longitudinal se trouve rarement à la même place, dès que l’on bouge la grue, 2 cas possible :
Sans charge à lever, le centre de gravité se déplace vers la proue lorsqu’on bascule le portique vers l’avant, cette situation n’est pas trop gênante, car les moments de force sont faibles (poids du portique seul, 2,5 Kg).
Avec charge à lever, la, le problème est complètement différent, d’une part on rajoute un certain poids au modèle (charge à lever) et d’autre part ce poids est placé à l’extérieur de la proue et à une distance plus ou moins éloignée de celle-ci, engendrant des moments de force très loin d’être négligeable, en effet, la charge peut se trouver jusqu’à 1 mètre en avant de la proue risquant d’envoyer le modèle par le fond ...
Je pense que vous commencez à comprendre « THE » problème et c’est pas fini...
On parle de charge à lever, mais elle est de combien au juste ????
Vous vous souvenez, cette grue flottante peut soulever 600 tonnes en réel, en modélisme pour respecter les échelles de poids on prend communément la charge réelle divisée par le cube de l’échelle, en clair, cela veut dire:
600000 / (43 x 43 x 43) = 7,55 Kg 600000 charge réelle en Kg, 43 échelle du modèle
Le modèle devra donc pouvoir soulever 7,5 Kg au maximum, ah oui quand même !!! (5 bouteilles 1,5 litres)
Cette charge de 600 tonnes est une charge maximum qui ne s’applique qu’au plus près de la proue (entre 10 et 15 mètres) sur le portique principal et diminue à 70 tonnes lorsqu’elle est à 45 mètres de la proue, en bout de flèche (voir schéma ci-dessous).
Pour le modèle on obtient les valeurs suivantes :
7,5 Kg à 25 cm de la proue, sur le portique principal (600 T), soit à 90 cm de l’axe de la barge
5,5 Kg à 42 cm de la proue, sur le portique principal (440 T), soit à 106 cm de l’axe de la barge
1,0 Kg à 105 cm de la proue, en bout de flèche (70 T), soit 170 cm de l’axe de la barge
Si on calcule le moment de force (par rapport au centre de la barge, supposé être le centre de gravité) pour ces 3 possibilités , on obtient :
7,5 x 90 = 675
5,5 x 106 = 583
1,0 x 170 = 170
Il est facile de comprendre que le cas le plus défavorable est bien avec 7,5 Kg à 25 cm de la proue, si c’est bon pour ce cas-là, ce sera bon pour les 2 autres, à condition de pas dépasser les distances.
Si on prend le cas à 5,5 Kg, il ne devra jamais dépasser 675, soit 123 cm, le grutier aura intérêt à surveiller ça de près.
Ballastage
La barge réelle est équipée d’un système de ballastage sur la poupe, cela permet de compenser le porte à faux de la charge et de ce fait d’équilibrer les moments de force.
On voit nettement le ballastage sur ces photos.
Photo Bugsier
Photo internet (désolé pour la pub)
Seulement voilà, dans le modèle réduit, impossible de faire un système de ballastage, il prendrait trop de place surtout à la poupe, sachant que tous les systèmes des différents treuils se situeront sous le pont, ainsi que la propulsion et les servos de direction. Il faut trouver une autre solution.
Maintenant on a toutes les données de base pour trouver la bonne solution :
Flottera ????- - - - - - - - - - OU - - - - - - - - flottera pas ????
FAISABILITE DU PROJET
Il faut bien se rendre à l’évidence, que c’est pas gagné d’avance, la charge va faire plonger la barge au niveau de la proue, réduisant le volume de carène, sachant qu’en plus du poids théorique de la barge s’ajoute la charge à lever.
Et qu’est ce qui se passe quand le volume de carène est inférieur au poids du modèle ? (revoir le théorème d’Archimède...)
Eh, bien : Glou, glou, glou
Il va falloir passer par la case calculs du centre de gravité (CG) et centre de carène (CC) et prendre en compte les différents moments de force, fonction des différents cas : sans et avec charge à lever, ce 2eme cas est à compléter par : que se passe t’il lorsqu’on pose cette charge sur le quai ?
Résumons les données que nous possédons :
Volume de carène théorique = 44 litres
Poids du modèle (en ordre de marche) = 23 Kg
Charge à lever 7,5 Kg à 25 cm devant la proue
Pas de ballastage possible
Le poids du modèle ne doit pas faire 44 Kg (pitié pour mes reins)
C’est la qu’intervient un super gars du forum (bleu), un puits de science, un homme qui sait manier les formules mathématiques comme personne, j’ai nommé : Roockie 78 (Marcel pour les intimes).
Oui, je peux le dire : sans lui, ce projet n’aurait jamais pu voir le jour...
Je vais essayer de vous expliquer simplement le fruit de nos cogitations, et croyez-moi ça va pas être facile, facile.
Lors de nos échanges de mails et fichiers de toutes sortes, j’ai tenu un « journal de bord », on en est déjà à plus de 40 pages de discussions, schémas et formules.
RECHERCHE DE LA SOLUTION ADEQUATE
Mon idée de départ était de rajouter un lest mobile de 8 Kg se déplaçant sur la longueur pour compenser le porte à faux de la charge et de faire 2 jupes latérales sur la longueur pour diminuer le volume d’eau déplacé, passant de 44 à 31 litres.
Ces 2 jupes permettent donc d’abaisser le poids du modèle de 13 kg (44 - 31)
Pourquoi 31? tout simplement, 23 Kg (poids du modèle en ordre de marche) + 8Kg (lest mobile) = 31 Kg.
L’idée est bonne, seulement voilà, les calculs de Marcel montrent que le lest mobile doit aller bien au-delà de la poupe pour compenser la charge à lever, il faut améliorer le système.
Et si on double le poids du lest, passant de 8 à 16 kg, pas bête, oui mais du coup il faut augmenter le volume immergé (23+16=39 litres), pas de problème, on diminue les 2 jupes, c’est bon on peut lever la charge, sauf que lorsque le lest est à la poupe et qu’on a le malheur de reposer la charge de 7,5 kg, il se passe ça : la poupe s’enfonce à telle point que le volume de carène est inférieur au poids du modèle.
Extrait du texte de Marcel
La carène est un triangle rectangle. Le point de carène est au tiers de la longueur du triangle, soit 130/3 = 43cm. Pour avoir l’équilibre il faudrait que CG et CC soient sur la même verticale et donc déplacer de 4cm le point de CC vers l’avant et donc enfoncer un peu plus l’avant. Plus grave le volume de carène est dans cette configuration :
(130 x 11 x 42)/2 = 30 000cm 3 soit une poussée de 30kgs, bien loin des 39kgs du poids total de la barge et lest.
C’est pas bon, il faut trouver autre chose.
Je vous fais grâce des essais avec un lest à 12 kg, des essais en plaçant le lest plus sur la proue et en déplaçant les batteries au maximum sur l’arrière, etc, etc, etc …
On a même fait des tests en insérant un caisson étanche sur la proue :
Le principe de base est tout simplement de réaliser un caisson sur la proue, juste au-dessus de la ligne de flottaison (sans charge), on a un volume d’eau immergé moindre que le théorique et avec la charge à lever, en s’enfonçant, ce caisson reçoit une poussée d’Archimède sur toute sa surface, permettant de limiter le déplacement du lest sur la poupe.
Le lest est passé à 14 Kg, le volume théorique à été affiné, il est de 44,5 litres, le poids du modèle est affiné il est de 22,1 Kg.
Nous pouvons donc calculer la largeur du caisson :
La largeur du caisson sera de :
44500 - X (57,4 x 6,8) + 1033 = 37000 (1033 volume du biais avant)
X = 21,86 soit une longueur de carène de 128 – 21,9 = 106,1 cm
La surface de portance supplémentaire avec la charge est de : 1260 cm2
avec un déplacement du lest possible de 380 vers la proue et 310 vers la poupe
Vous allez pas me croire, mais c’est pas encore bon, il faut que le lest recule plus et là, c’est pas possible, je suis au max...
Que faire ?????
LA SOLUTION
Et si on modifiait la hauteur de flottaison en la mettant à 6,3 au lieu des 6,8.
5 mm c’est rien, sauf que cela représente 3,5 litres de moins sur le volume théorique, donc 41 au lieu de 44,5 litres.
On est donc repartit sur le principe des 2 caissons latéraux sur toute la longueur du ponton, on a également « trichés » sur le déplacement maxi du lest vers la poupe avec une proéminence qui fait gagner 12 cm (j’en reparlerais plus tard).
Et c’est repartit pour une nouvelle séance de calculs.
Même calcul avec un tirant d’eau de 6,3 cm
41000 – X ((128 x 6,3 – (18 + 98)) = 35000
X = 8,69, soit 1 jupe de chaque côté de 4,3 cm chacune, avec une carène centrale de 57,4 – 8,7 = 48,7 (c’est toujours bon au niveau de écartement des pods)
Et là, c’est - - - - - - - - BON
Pour faire simple, cela vient juste du fait que le lest mobile est plus sur l’avant sans charge à lever, avec un débattement plus long avec la charge, le débattement est également limité par le fait que les faux caissons sont fermés juste au-dessus de la ligne de flottaison, engendrant de ce fait une légère poussée d’Archimède supplémentaire que se soit sur la proue (lorsqu’il y a la charge) ou sur la poupe (lorsque le lest est au max sur l’arrière sans charge).
Comme je sais que vous aimez les chiffres, voilà ci-dessous un extrait de la feuille de calcul, ainsi que les schémas qui vont bien.
La réalisation est bien sûre signée : Marcel (Roockie78).
Gros avantage de cette feuille de calcul, je pouvais changer les valeurs comme bon me semble (excepté les valeurs en rouge).
Calcul sans charge à lever
Calcul avec charge à lever
Maintenant que l’on sait que le projet est viable sur le principe, il va falloir penser à la technique de réalisation.
Mais, avant toute chose, je tiens à remercier une nouvelle fois Marcel (Roockie 78), pour le temps qu’il a passé sur ce projet. Car, comme je l’ai dit précédemment, il s’agit ici que d’un petit extrait de nos échanges.
MERCI MARCEL (Roockie 78)
Je suis d'accord avec vous si je vous ai cassé la tête, mais c'était un passage obligé pour comprendre la complexité du projet .
Le prochain chapitre verra la réalisation des premiers copeaux.
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Voila donc ce deuxième chapitre, C'est un chapitre un peu rébarbatif, car il s'agit de la partie "calculs de flottabilité".
Vous verrez que c'est une partie très importante pour ce type d'engin.
Bonne lecture à tous
PS : Je vous rappelle que pour zoomer sur une photo, vous mettez le pointeur sur la photo, vous appuyez sur la touche "contrôle" et en même temps vous tournez la molette de la souris
LA GROSSE PARTIE CALCULS
LE POIDS
Bien beau de faire des grands modèles, mais connaissez-vous Archimède et son fameux théorème ?
Tout corps plongé dans un liquide reçoit de la part de ce liquide une force verticale, vers le haut égale au poids du volume de liquide déplacé.
Ce qui fait que le modèle une fois dans ses lignes (il doit arriver à la ligne de flottaison), il doit générer un poids égal au volume d’eau déplacé, dans notre cas, grosso-modo 128 x 57,4 x 6,8 = 49961 auquel il convient d’enlever les biais de la proue et de la poupe, plus les 2 quilles (je vous fais grâce des différents calculs de volume), soit 44 litres, ce qui veut dire que le modèle une fois lesté doit peser 44 kg, tout de même !!!!
Ne voulant pas me casser les reins inutilement, il n’était pas question de faire un modèle de 44 Kg, trop lourd, notamment quand il faut le mettre à l’eau. Il fallait donc trouver une astuce pour alléger le modèle au maximum, voire plusieurs.
Première chose à calculer, faire une estimation du poids du modèle en ordre de marche, c’est-à-dire : tous les matériaux de construction (CTP, plasticart, laiton, alu, etc), ainsi que les différents moteurs, batteries et électroniques, sans aucun lest.
Je vous fais grâce une nouvelle fois de tous les différents calculs de surface et de densité, mais sachez que pour chaque partie, j’ai fais le développé de toutes les faces, puis misent l’une à côté de l’autre pour avoir la surface totale de chaque partie (et croyez moi il y en a plus qu’on croit), restait à multiplier par la densité du matériau utilisé et j’obtenais le poids de chaque partie.
Ce poids était ensuite majoré en fonction de la quantité de petits apparaux fixés sur chaque partie, comme par exemple les échelles, rambardes, etc.
Pour mémoire le laiton est très lourd, avec une densité de 8,47, ce qui fait qu’une feuille de 1M2 et de 1mm d’épaisseur pèse 8,47 Kg, le plomb est a 11,35.
J’arrive à un poids total qui sera d’environ 23 Kg.
Bien sûr, il s’agit pour le moment d’une estimation, mais cela donne déjà une idée relativement précise de la répartition des masses, il est bien évident que les batteries par exemple ne devront pas se trouver vers la proue.
EQUILIBRAGE DU MODELE
On ne se retrouve pas ici dans le cas d’une maquette normale. En effet, une maquette « normale » une fois le lest mis au bon emplacement de façon à ce que le bateau soit bien équilibré et bien dans sa ligne, on y touche plus, la maquette est dans ses lignes une bonne fois pour toutes. Le centre de gravité ainsi que le centre de carène sont alignés, comme on dit « ça baigne ».
Dans le cas présent, le problème est complètement différent, en effet le centre de gravité longitudinal se trouve rarement à la même place, dès que l’on bouge la grue, 2 cas possible :
Sans charge à lever, le centre de gravité se déplace vers la proue lorsqu’on bascule le portique vers l’avant, cette situation n’est pas trop gênante, car les moments de force sont faibles (poids du portique seul, 2,5 Kg).
Avec charge à lever, la, le problème est complètement différent, d’une part on rajoute un certain poids au modèle (charge à lever) et d’autre part ce poids est placé à l’extérieur de la proue et à une distance plus ou moins éloignée de celle-ci, engendrant des moments de force très loin d’être négligeable, en effet, la charge peut se trouver jusqu’à 1 mètre en avant de la proue risquant d’envoyer le modèle par le fond ...
Je pense que vous commencez à comprendre « THE » problème et c’est pas fini...
On parle de charge à lever, mais elle est de combien au juste ????
Vous vous souvenez, cette grue flottante peut soulever 600 tonnes en réel, en modélisme pour respecter les échelles de poids on prend communément la charge réelle divisée par le cube de l’échelle, en clair, cela veut dire:
600000 / (43 x 43 x 43) = 7,55 Kg 600000 charge réelle en Kg, 43 échelle du modèle
Le modèle devra donc pouvoir soulever 7,5 Kg au maximum, ah oui quand même !!! (5 bouteilles 1,5 litres)
Cette charge de 600 tonnes est une charge maximum qui ne s’applique qu’au plus près de la proue (entre 10 et 15 mètres) sur le portique principal et diminue à 70 tonnes lorsqu’elle est à 45 mètres de la proue, en bout de flèche (voir schéma ci-dessous).
Pour le modèle on obtient les valeurs suivantes :
7,5 Kg à 25 cm de la proue, sur le portique principal (600 T), soit à 90 cm de l’axe de la barge
5,5 Kg à 42 cm de la proue, sur le portique principal (440 T), soit à 106 cm de l’axe de la barge
1,0 Kg à 105 cm de la proue, en bout de flèche (70 T), soit 170 cm de l’axe de la barge
Si on calcule le moment de force (par rapport au centre de la barge, supposé être le centre de gravité) pour ces 3 possibilités , on obtient :
7,5 x 90 = 675
5,5 x 106 = 583
1,0 x 170 = 170
Il est facile de comprendre que le cas le plus défavorable est bien avec 7,5 Kg à 25 cm de la proue, si c’est bon pour ce cas-là, ce sera bon pour les 2 autres, à condition de pas dépasser les distances.
Si on prend le cas à 5,5 Kg, il ne devra jamais dépasser 675, soit 123 cm, le grutier aura intérêt à surveiller ça de près.
Ballastage
La barge réelle est équipée d’un système de ballastage sur la poupe, cela permet de compenser le porte à faux de la charge et de ce fait d’équilibrer les moments de force.
On voit nettement le ballastage sur ces photos.
Photo Bugsier
Photo internet (désolé pour la pub)
Seulement voilà, dans le modèle réduit, impossible de faire un système de ballastage, il prendrait trop de place surtout à la poupe, sachant que tous les systèmes des différents treuils se situeront sous le pont, ainsi que la propulsion et les servos de direction. Il faut trouver une autre solution.
Maintenant on a toutes les données de base pour trouver la bonne solution :
Flottera ????- - - - - - - - - - OU - - - - - - - - flottera pas ????
FAISABILITE DU PROJET
Il faut bien se rendre à l’évidence, que c’est pas gagné d’avance, la charge va faire plonger la barge au niveau de la proue, réduisant le volume de carène, sachant qu’en plus du poids théorique de la barge s’ajoute la charge à lever.
Et qu’est ce qui se passe quand le volume de carène est inférieur au poids du modèle ? (revoir le théorème d’Archimède...)
Eh, bien : Glou, glou, glou
Il va falloir passer par la case calculs du centre de gravité (CG) et centre de carène (CC) et prendre en compte les différents moments de force, fonction des différents cas : sans et avec charge à lever, ce 2eme cas est à compléter par : que se passe t’il lorsqu’on pose cette charge sur le quai ?
Résumons les données que nous possédons :
Volume de carène théorique = 44 litres
Poids du modèle (en ordre de marche) = 23 Kg
Charge à lever 7,5 Kg à 25 cm devant la proue
Pas de ballastage possible
Le poids du modèle ne doit pas faire 44 Kg (pitié pour mes reins)
C’est la qu’intervient un super gars du forum (bleu), un puits de science, un homme qui sait manier les formules mathématiques comme personne, j’ai nommé : Roockie 78 (Marcel pour les intimes).
Oui, je peux le dire : sans lui, ce projet n’aurait jamais pu voir le jour...
Je vais essayer de vous expliquer simplement le fruit de nos cogitations, et croyez-moi ça va pas être facile, facile.
Lors de nos échanges de mails et fichiers de toutes sortes, j’ai tenu un « journal de bord », on en est déjà à plus de 40 pages de discussions, schémas et formules.
RECHERCHE DE LA SOLUTION ADEQUATE
Mon idée de départ était de rajouter un lest mobile de 8 Kg se déplaçant sur la longueur pour compenser le porte à faux de la charge et de faire 2 jupes latérales sur la longueur pour diminuer le volume d’eau déplacé, passant de 44 à 31 litres.
Ces 2 jupes permettent donc d’abaisser le poids du modèle de 13 kg (44 - 31)
Pourquoi 31? tout simplement, 23 Kg (poids du modèle en ordre de marche) + 8Kg (lest mobile) = 31 Kg.
L’idée est bonne, seulement voilà, les calculs de Marcel montrent que le lest mobile doit aller bien au-delà de la poupe pour compenser la charge à lever, il faut améliorer le système.
Et si on double le poids du lest, passant de 8 à 16 kg, pas bête, oui mais du coup il faut augmenter le volume immergé (23+16=39 litres), pas de problème, on diminue les 2 jupes, c’est bon on peut lever la charge, sauf que lorsque le lest est à la poupe et qu’on a le malheur de reposer la charge de 7,5 kg, il se passe ça : la poupe s’enfonce à telle point que le volume de carène est inférieur au poids du modèle.
Extrait du texte de Marcel
La carène est un triangle rectangle. Le point de carène est au tiers de la longueur du triangle, soit 130/3 = 43cm. Pour avoir l’équilibre il faudrait que CG et CC soient sur la même verticale et donc déplacer de 4cm le point de CC vers l’avant et donc enfoncer un peu plus l’avant. Plus grave le volume de carène est dans cette configuration :
(130 x 11 x 42)/2 = 30 000cm 3 soit une poussée de 30kgs, bien loin des 39kgs du poids total de la barge et lest.
C’est pas bon, il faut trouver autre chose.
Je vous fais grâce des essais avec un lest à 12 kg, des essais en plaçant le lest plus sur la proue et en déplaçant les batteries au maximum sur l’arrière, etc, etc, etc …
On a même fait des tests en insérant un caisson étanche sur la proue :
Le principe de base est tout simplement de réaliser un caisson sur la proue, juste au-dessus de la ligne de flottaison (sans charge), on a un volume d’eau immergé moindre que le théorique et avec la charge à lever, en s’enfonçant, ce caisson reçoit une poussée d’Archimède sur toute sa surface, permettant de limiter le déplacement du lest sur la poupe.
Le lest est passé à 14 Kg, le volume théorique à été affiné, il est de 44,5 litres, le poids du modèle est affiné il est de 22,1 Kg.
Nous pouvons donc calculer la largeur du caisson :
La largeur du caisson sera de :
44500 - X (57,4 x 6,8) + 1033 = 37000 (1033 volume du biais avant)
X = 21,86 soit une longueur de carène de 128 – 21,9 = 106,1 cm
La surface de portance supplémentaire avec la charge est de : 1260 cm2
avec un déplacement du lest possible de 380 vers la proue et 310 vers la poupe
Vous allez pas me croire, mais c’est pas encore bon, il faut que le lest recule plus et là, c’est pas possible, je suis au max...
Que faire ?????
LA SOLUTION
Et si on modifiait la hauteur de flottaison en la mettant à 6,3 au lieu des 6,8.
5 mm c’est rien, sauf que cela représente 3,5 litres de moins sur le volume théorique, donc 41 au lieu de 44,5 litres.
On est donc repartit sur le principe des 2 caissons latéraux sur toute la longueur du ponton, on a également « trichés » sur le déplacement maxi du lest vers la poupe avec une proéminence qui fait gagner 12 cm (j’en reparlerais plus tard).
Et c’est repartit pour une nouvelle séance de calculs.
Même calcul avec un tirant d’eau de 6,3 cm
41000 – X ((128 x 6,3 – (18 + 98)) = 35000
X = 8,69, soit 1 jupe de chaque côté de 4,3 cm chacune, avec une carène centrale de 57,4 – 8,7 = 48,7 (c’est toujours bon au niveau de écartement des pods)
Et là, c’est - - - - - - - - BON
Pour faire simple, cela vient juste du fait que le lest mobile est plus sur l’avant sans charge à lever, avec un débattement plus long avec la charge, le débattement est également limité par le fait que les faux caissons sont fermés juste au-dessus de la ligne de flottaison, engendrant de ce fait une légère poussée d’Archimède supplémentaire que se soit sur la proue (lorsqu’il y a la charge) ou sur la poupe (lorsque le lest est au max sur l’arrière sans charge).
Comme je sais que vous aimez les chiffres, voilà ci-dessous un extrait de la feuille de calcul, ainsi que les schémas qui vont bien.
La réalisation est bien sûre signée : Marcel (Roockie78).
Gros avantage de cette feuille de calcul, je pouvais changer les valeurs comme bon me semble (excepté les valeurs en rouge).
Calcul sans charge à lever
Calcul avec charge à lever
Maintenant que l’on sait que le projet est viable sur le principe, il va falloir penser à la technique de réalisation.
Mais, avant toute chose, je tiens à remercier une nouvelle fois Marcel (Roockie 78), pour le temps qu’il a passé sur ce projet. Car, comme je l’ai dit précédemment, il s’agit ici que d’un petit extrait de nos échanges.
MERCI MARCEL (Roockie 78)
Je suis d'accord avec vous si je vous ai cassé la tête, mais c'était un passage obligé pour comprendre la complexité du projet .
Le prochain chapitre verra la réalisation des premiers copeaux.
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LUZOLO- Age : 69
Re: ENAK NAISSANCE ET VIE D’UN MODELE « HORS DU COMMUN »
article 3 parution le 31/10/14
LA REALISATION
LE PONTON
Adaptation du plan d’origine :
Les différents plans en ma possession me donnait la forme générale du ponton extérieur, il fallait donc dessiner tous les couples en prenant en compte l’épaisseur du CTP, ainsi que la contrainte du lest mobile qui doit se déplacer sur l’axe médian sur une longueur de quasiment 1 mètre, ainsi que la contrainte de n’avoir aucune trappe d’accès visible sur le pont (excepté l’emplacement de la cabine). Rappelez vous, c’est le fond qui sera démontable et normalement étanche !!!
Chacun des 12 couples est ainsi redessiné.
Étant toujours en activité, ,il m’est facile d’imprimer tous les couples sur le traceur à l’échelle 1 (de la maquette évidemment).
Voici l’exemple d’un couple au droit de la cabine, on voit bien les 2 caissons latéraux qui sont fermés juste au-dessus de la ligne de flottaison, le lest mobile composé de 2 blocs en plomb qui se déplacent via une tige filetée par un système de berceau support, ainsi qu’un rail de roulement, ces blocs de plomb peuvent être mis en place par l’ouverture de la cabine et peuvent donc être installés une fois la maquette à l’eau. On voit également le principe d’ouverture du fond démontable, à noter les trous de chaque côté pour le passage des futurs câbles électriques en tout genre
Comme vous pouvez le remarquer, je n’ai pas de quille (colonne vertébrale), ce sont les côtés des 2 caissons qui vont servir de raidisseur à l’ensemble, ainsi que le pont, à noter le «bouge*» du pont qui est de 3 mm.
* « bouge » : forme légèrement arrondi, servant principalement à évacuer l’eau vers l’extérieur. Dans le sens longitudinal cela s’appelle la « tonture ».
Les premiers traits de scies :
Par mesure de simplicité et également financière (c’est la crise) toute la caisse est réalisée avec du CTP de 5mm que l’on trouve couramment dans toutes les GSB en grande plaque, seuls quelques détails sont réalisés avec des chutes de CTP plus fin qui me restait (développement durable oblige).
Chaque dessin imprimé du couple est collé sur le CTP, attention, pas de colle à tapisserie qui détend le papier, colle en bombe exclusivement.
Toutes les découpes principales sont faites à la scie à ruban, les autres découpes sont réalisées à la scie à chantourner, comme notamment, les ouvertures qui sont d’abord percées sur la perceuse à colonne puis agrandit avec la scie, comme c’est le cas sur le couple 4 :
Eh oui, y’a pas 50 solutions on démonte la lame, on la passe dans le trou, on la remonte, on découpe l’ouverture, on re-démonte la lame et on la remonte dans le trou suivant (5 fois, rien que pour ce couple).
La plaque de montage :
Je l’ai déjà souligné, le ponton ne possède pas de quille, le montage se fera sur une bonne plaque de CTP de 19 mm en 1,50 m x 0,75 m que j’avais en stock, elle fera parfaitement l’affaire, surtout qu’elle est posée et serrée sur une table à roulettes de 1,20 x 0,75 m.
Sur cette plaque, j’ai tracé l’axe central, ainsi que l’emplacement de chaque couple, ensuite j’ai confectionné 24 petites cales de 3 mm (correspondant au bouge du pont) que j’ai pointées sur la plaque, on les aperçoit complètement à gauche sur la première photo.
Vous l’aurez compris la construction est réalisée à l’envers, c’est à dire que la plaque de CTP correspond au futur pont du ponton.
Le but étant d’assembler toute la caisse, sauf le pont et ainsi pouvoir réaliser des essais en réel afin de peaufiner les calculs de Roockie 78.
Restait à réaliser un certain nombre de cales servant à maintenir les couples à leur emplacement et à assurer la perpendicularité par rapport à la plaque. Sur la 2eme photo collage d’une première bande de côté, cette bande contribuera à la tenue de l’ensemble et correspond à l’intérieur du caisson.
Les caissons latéraux :
Ces caissons immergés servent, comme je l’ai expliqué auparavant, d’une part à diminuer le volume d’eau déplacé, donc le poids du modèle (toujours, pitié pour mes reins) ils assurent également une augmentation de la surface immergée (donc de la poussée) lorsque la grue est en charge (plus 7,5 Kg).
Sur la premier photo on voit bien le haut du caisson, celui-ci sera au-dessus de la ligne de flottaison quand la grue est vide et se retrouvera en dessous lorsqu’elle sera en charge. Sur la 2eme photo on voit bien ces 2 caissons immergés, ils permettent quand même de gagner 7 litres d’eau, c’est donc 7 kg de moins pour le modèle.
Ils permettent également d’assurer la rigidité de l’ensemble, disons qu’ils servent de quille.
Réalisation des bords arrondis
Je sais pas si vous avez remarqué, mais sur la dernière photo les bords du ponton sont très arrondis puisqu’il y a un rayon extérieur de 4,5 cm. Il fallait donc que je trouve un tube de 9 cm de diamètre, pas courant, en PVC on trouve du 10 ou du 8 cm, en bois il risquait de fendre et « eurêka » j’avais dans mon bazar un bout de tube en carton (celui qui sert à enrouler la moquette) 10 cm extérieur et 8 cm intérieur, parfait (développement durable oblige).
Une petite séance d’amaigrissement sur le tour et me voilà avec un tube de 9 cm extérieur, qu’il a suffit de couper en 4 pour réaliser mes 4 coins et ensuite de les retailler en hauteur, avec la forme qui va bien (voir 2eme photo. Bien sûr, ils seront « G4trisés », comme le reste de la coque d’ailleurs.
Les trappes d’accès
J’en ai déjà parlé, c’est le fond du ponton qui sera démontable, je devrais d’ailleurs dire les fonds, avec 2 trappes d’accès.
Une première relativement grande, puisqu’elle fait 86 x 43 cm, c’est un rectangle parfait, l’étanchéité est assuré par un joint périphérique, sa fixation est simplement réalisée sur le principe des tableaux sous verre, avec une languette en laiton que l’on pivote.
La deuxième est plus petite avec une taille de 25 x 43 cm, elle est beaucoup plus compliquée, puisque c’est la partie arrière, avec notamment un pan coupé, ainsi que les 2 quilles extérieures.
On voit sur la première photo le futur emplacement de ces 2 trappes, avec au premier plan l’emplacement de la trappe arrière, le joint d’étanchéité viendra se placer au niveau de l’épaulement.
Et pourquoi t’as une baguette alu sur un des côtés ? Tout simplement parce je n’ai pas assez de place pour mettre une baguette bois, je dois laisser la place disponible pour le lest mobile qui doit passer en dessous, d’ailleurs on voit sur le couple d’à côté le trou d’axe de la future tige filetée qui assurera son déplacement.
Sur la 2eme photo, la trappe en place, oui mais c’est quoi cette proéminence ? Oui je l’avoue, j’ai dû tricher un peu, cette proéminence n’existe pas sur le réel, je n’avais pas assez de débattement pour mon lest mobile, cela me permet de gagner 12 cm de déplacement et puis elle va se retrouver entre les 2 quilles, donc relativement discrète.
Réalisation des 2 quilles
Les 2 quilles feront partie intégrante de la trappe arrière elles permettront ainsi d’assurer la rigidité de cette trappe qui est fragilisée par son pan coupé.
Ces quilles ont une forme plutôt biscornue, j’ai donc repris le plan pour les redessiner, voilà ce que cela donne, on retrouve d’ailleurs en violet la proéminence :
Pour rigidifier le tout j’ai utilisé une chute de CTP de 6 mm, pour faire l’âme centrale, ensuite j’ai utilisé un reste de mousse de polyuréthane qui a survécu des travaux de la maison (développement durable oblige) je l’ai retaillé avec le bon angle (voir les coupes), on les voit au second plan, puis collé grossièrement sur l’âme centrale.
Même chose pour la 2eme face et ensuite taillage et ponçage de l’ensemble :
Puis présentation sur la trappe :
On voit bien sur cette photo que la proéminence restera plutôt discrète en étant placé entre les 2 quilles.
Reste encore à résiner et fibrer les quilles, puis coller le tout sur la trappe à l’araldite lente.
LA REALISATION
LE PONTON
Adaptation du plan d’origine :
Les différents plans en ma possession me donnait la forme générale du ponton extérieur, il fallait donc dessiner tous les couples en prenant en compte l’épaisseur du CTP, ainsi que la contrainte du lest mobile qui doit se déplacer sur l’axe médian sur une longueur de quasiment 1 mètre, ainsi que la contrainte de n’avoir aucune trappe d’accès visible sur le pont (excepté l’emplacement de la cabine). Rappelez vous, c’est le fond qui sera démontable et normalement étanche !!!
Chacun des 12 couples est ainsi redessiné.
Étant toujours en activité, ,il m’est facile d’imprimer tous les couples sur le traceur à l’échelle 1 (de la maquette évidemment).
Voici l’exemple d’un couple au droit de la cabine, on voit bien les 2 caissons latéraux qui sont fermés juste au-dessus de la ligne de flottaison, le lest mobile composé de 2 blocs en plomb qui se déplacent via une tige filetée par un système de berceau support, ainsi qu’un rail de roulement, ces blocs de plomb peuvent être mis en place par l’ouverture de la cabine et peuvent donc être installés une fois la maquette à l’eau. On voit également le principe d’ouverture du fond démontable, à noter les trous de chaque côté pour le passage des futurs câbles électriques en tout genre
Comme vous pouvez le remarquer, je n’ai pas de quille (colonne vertébrale), ce sont les côtés des 2 caissons qui vont servir de raidisseur à l’ensemble, ainsi que le pont, à noter le «bouge*» du pont qui est de 3 mm.
* « bouge » : forme légèrement arrondi, servant principalement à évacuer l’eau vers l’extérieur. Dans le sens longitudinal cela s’appelle la « tonture ».
Les premiers traits de scies :
Par mesure de simplicité et également financière (c’est la crise) toute la caisse est réalisée avec du CTP de 5mm que l’on trouve couramment dans toutes les GSB en grande plaque, seuls quelques détails sont réalisés avec des chutes de CTP plus fin qui me restait (développement durable oblige).
Chaque dessin imprimé du couple est collé sur le CTP, attention, pas de colle à tapisserie qui détend le papier, colle en bombe exclusivement.
Toutes les découpes principales sont faites à la scie à ruban, les autres découpes sont réalisées à la scie à chantourner, comme notamment, les ouvertures qui sont d’abord percées sur la perceuse à colonne puis agrandit avec la scie, comme c’est le cas sur le couple 4 :
Eh oui, y’a pas 50 solutions on démonte la lame, on la passe dans le trou, on la remonte, on découpe l’ouverture, on re-démonte la lame et on la remonte dans le trou suivant (5 fois, rien que pour ce couple).
La plaque de montage :
Je l’ai déjà souligné, le ponton ne possède pas de quille, le montage se fera sur une bonne plaque de CTP de 19 mm en 1,50 m x 0,75 m que j’avais en stock, elle fera parfaitement l’affaire, surtout qu’elle est posée et serrée sur une table à roulettes de 1,20 x 0,75 m.
Sur cette plaque, j’ai tracé l’axe central, ainsi que l’emplacement de chaque couple, ensuite j’ai confectionné 24 petites cales de 3 mm (correspondant au bouge du pont) que j’ai pointées sur la plaque, on les aperçoit complètement à gauche sur la première photo.
Vous l’aurez compris la construction est réalisée à l’envers, c’est à dire que la plaque de CTP correspond au futur pont du ponton.
Le but étant d’assembler toute la caisse, sauf le pont et ainsi pouvoir réaliser des essais en réel afin de peaufiner les calculs de Roockie 78.
Restait à réaliser un certain nombre de cales servant à maintenir les couples à leur emplacement et à assurer la perpendicularité par rapport à la plaque. Sur la 2eme photo collage d’une première bande de côté, cette bande contribuera à la tenue de l’ensemble et correspond à l’intérieur du caisson.
Les caissons latéraux :
Ces caissons immergés servent, comme je l’ai expliqué auparavant, d’une part à diminuer le volume d’eau déplacé, donc le poids du modèle (toujours, pitié pour mes reins) ils assurent également une augmentation de la surface immergée (donc de la poussée) lorsque la grue est en charge (plus 7,5 Kg).
Sur la premier photo on voit bien le haut du caisson, celui-ci sera au-dessus de la ligne de flottaison quand la grue est vide et se retrouvera en dessous lorsqu’elle sera en charge. Sur la 2eme photo on voit bien ces 2 caissons immergés, ils permettent quand même de gagner 7 litres d’eau, c’est donc 7 kg de moins pour le modèle.
Ils permettent également d’assurer la rigidité de l’ensemble, disons qu’ils servent de quille.
Réalisation des bords arrondis
Je sais pas si vous avez remarqué, mais sur la dernière photo les bords du ponton sont très arrondis puisqu’il y a un rayon extérieur de 4,5 cm. Il fallait donc que je trouve un tube de 9 cm de diamètre, pas courant, en PVC on trouve du 10 ou du 8 cm, en bois il risquait de fendre et « eurêka » j’avais dans mon bazar un bout de tube en carton (celui qui sert à enrouler la moquette) 10 cm extérieur et 8 cm intérieur, parfait (développement durable oblige).
Une petite séance d’amaigrissement sur le tour et me voilà avec un tube de 9 cm extérieur, qu’il a suffit de couper en 4 pour réaliser mes 4 coins et ensuite de les retailler en hauteur, avec la forme qui va bien (voir 2eme photo. Bien sûr, ils seront « G4trisés », comme le reste de la coque d’ailleurs.
Les trappes d’accès
J’en ai déjà parlé, c’est le fond du ponton qui sera démontable, je devrais d’ailleurs dire les fonds, avec 2 trappes d’accès.
Une première relativement grande, puisqu’elle fait 86 x 43 cm, c’est un rectangle parfait, l’étanchéité est assuré par un joint périphérique, sa fixation est simplement réalisée sur le principe des tableaux sous verre, avec une languette en laiton que l’on pivote.
La deuxième est plus petite avec une taille de 25 x 43 cm, elle est beaucoup plus compliquée, puisque c’est la partie arrière, avec notamment un pan coupé, ainsi que les 2 quilles extérieures.
On voit sur la première photo le futur emplacement de ces 2 trappes, avec au premier plan l’emplacement de la trappe arrière, le joint d’étanchéité viendra se placer au niveau de l’épaulement.
Et pourquoi t’as une baguette alu sur un des côtés ? Tout simplement parce je n’ai pas assez de place pour mettre une baguette bois, je dois laisser la place disponible pour le lest mobile qui doit passer en dessous, d’ailleurs on voit sur le couple d’à côté le trou d’axe de la future tige filetée qui assurera son déplacement.
Sur la 2eme photo, la trappe en place, oui mais c’est quoi cette proéminence ? Oui je l’avoue, j’ai dû tricher un peu, cette proéminence n’existe pas sur le réel, je n’avais pas assez de débattement pour mon lest mobile, cela me permet de gagner 12 cm de déplacement et puis elle va se retrouver entre les 2 quilles, donc relativement discrète.
Réalisation des 2 quilles
Les 2 quilles feront partie intégrante de la trappe arrière elles permettront ainsi d’assurer la rigidité de cette trappe qui est fragilisée par son pan coupé.
Ces quilles ont une forme plutôt biscornue, j’ai donc repris le plan pour les redessiner, voilà ce que cela donne, on retrouve d’ailleurs en violet la proéminence :
Pour rigidifier le tout j’ai utilisé une chute de CTP de 6 mm, pour faire l’âme centrale, ensuite j’ai utilisé un reste de mousse de polyuréthane qui a survécu des travaux de la maison (développement durable oblige) je l’ai retaillé avec le bon angle (voir les coupes), on les voit au second plan, puis collé grossièrement sur l’âme centrale.
Même chose pour la 2eme face et ensuite taillage et ponçage de l’ensemble :
Puis présentation sur la trappe :
On voit bien sur cette photo que la proéminence restera plutôt discrète en étant placé entre les 2 quilles.
Reste encore à résiner et fibrer les quilles, puis coller le tout sur la trappe à l’araldite lente.
LUZOLO- Age : 69
Re: ENAK NAISSANCE ET VIE D’UN MODELE « HORS DU COMMUN »
article 4 parution le 12/11/14
Détail à la proue
L’ENAK peut en fait être appareillée pour soulever une charge encore plus lourde avec 800 Tonnes, mais cette configuration est bien particulière, car elle n’utilise pas le portique il s’agit d’une charge immergée et de ce fait la proue à une particularité.
Le plan est très clair, avec ses 2 « encoches » (je connais pas le terme exact), que l’on peut distinguer également sur la photo:
La construction est faite en CTP de 1,5 mm renforcé par des baguettes de 5x5 dans les angles, vient ensuite la plaque de fond
qui est ajustée et collée.
Bien sûr il s’agit là que de la partie collage avec un début de ponçage, comme on dit c’est un dégrossi !!!
Les écubiers*
Encore une particularité, les écubiers* de l’ENAK ne se trouvent pas à l’avant comme la plupart des navires, mais à la poupe!
Me demandez pas pourquoi, j’en sais rien !!! D’ailleurs si quelqu’un a la réponse, qu’il n’hésite pas ...
* écubier : emplacement ou vient se loger l’ancre, lorsqu’elle est remontée
Ne faites pas non plus attention à la rouille, un coup de pinceau et il n’y paraîtra plus.
Voila ils vont être à l'emplacement des 2 trous, encore quelques bouts de CTP et ils seront opérationnels:
En voilà un, un peu plus présentable, le tube gris qui est le passage de la chaîne d’ancre, est en fait du tube d’électricien.
Ces tubes sont bien pratiques, car facile à travailler, s’emboîte les uns dans les autres comme les tubes de cuivre, mais beaucoup moins cher et plus léger.
L’étanchéité des trappes
L’étanchéité des 2 trappes doit être parfaite, il n’est pas question qu’il y ait la moindre fuite.
Premier essai : j’ai commencé en prenant un joint caoutchouc rond autocollant pour fenêtre, résultat relativement satisfaisant, mais de légères fuites au niveau des angles (on ne peut pas cintrer ce genre de joint, il faut le couper à 45°).
Deuxième essai : Je choisis un autre joint, toujours pour fenêtre, mais d’une forme différente (voir photo).
Encore une déception, toujours des fuites dans les angles.
Ouille, ouille, ouille, ça se gâte, quelle type de joint je pourrais bien mettre, sachant que ce sont les angles qui posent problème???
A droite le joint du 1er essai, à gauche celui du 2me essai
Troisième essai : Et si je prenais du petit tube caoutchouc, je pourrais le cintrer dans les angles sans le couper.
J’ai trouvé ce genre de produit sur un site de bijoux fantaisies, il sert à faire les colliers.
Nouvelle déception, le tube n’est pas assez souple et ne s’écrase pas suffisamment pour assurer l’étanchéité.
Quatrième essai : du coup j’ai fait appel à Monsieur Silicone, translucide de son prénom.
J’ai déposé un gros cordon de silicone translucide dans les encoches, j’ai ensuite déposé un film d’huile sur les trappes et les ai misent en place.
Ça a « dégueulé » de tous les côtés, mais c’est pas grave, une fois sec, j’ai « démoulé » les trappes, un coup de cutter pour araser le joint et se sera bon.
Pour l’instant je n’ai pas encore eu l’occasion de faire des essais en bassin, mais je pense que ça va être bon. Je vous tiendrais au courant dès que ceux ci auront été faits.
Il n’y a pas de projet « hors du commun » sans innovations, en voici donc 2 :
Les innovations
Première innovation
Déjà il n’est pas courant de faire les trappes d’accès par en dessous. Je reconnais faut être complètement tordu, mais c’était un défi !!! (j’adore les défis).
Et si je vous dis qu’en plus, la grande trappe d’accès qui fait je le rappelle 85 x 43 cm,
est une…............................ Plaque de verre de 4mm.
La, du coup, je passe pour un débile profond.
Eh bien, pas tant que ça :
d’une part cela permet de voir toutes les entrailles sans ouvrir l’engin et d’autre part de lester au plus bas le ponton, en effet la plaque de verre pèse à elle seule plus de 3,7 Kg, ce qui fait que dans l’état actuel il y a plus lourd de verre que de bois (2,4 Kg).
Voila ce que cela donne :
Désolé pour la réverbération du néon sur la vitre
Détail du fameux joint silicone
On voit bien les systèmes de fixation de la plaque, simple, mais efficace, car la poussée d’Archimède tend à coller la plaque sur le joint (qui n’est pas encore arasé).
Je tiens à préciser que je pourrais toujours rajouter des fixations, au cas ou l’étanchéité ne serait pas parfaite lors des essais et ainsi faire coller parfaitement les trappes d’accès au joint silicone .
deuxième innovation
la trappe arrière amovible supportera tout le système de propulsion, c’est à dire que toute la propulsion sera solidaire de cette plaque, il suffira de défaire les fixations de la plaque (même système que la plaque de verre) pour accéder à toute la partie motorisation et ainsi pouvoir faire aisément les différents réglages, rappelez vous cette espace est vraiment très réduit en hauteur, 5,6 cm moins la structure, soit 4,6 cm.
Voici un petit plan de cette partie (la vue de dessus n’est qu’une demi vue)
Cette partie propulsion sera traitée un peu plus tard, mais voici déjà les 2 platines qui supporteront les propulseurs azimutaux (voir photo). Elles sont réalisées avec un morceau de plaque de laiton de 1mm d’épaisseur et d’un manchon de plomberie diamètre 18 intérieur soudé sur cette plaque.
Exemple de propulseur azimutal
Ces platines sont ensuite collées à l’araldite lente sur la trappe amovible, on les distingue de par et d’autres des 2 quilles. On peu noter que sur la dernière photo, que les quilles sont maintenant collées, fibrées, résinées, enduites et poncées sur la trappe, elles permettent également d’assurer la rigidité de celle-ci.
Détail à la proue
L’ENAK peut en fait être appareillée pour soulever une charge encore plus lourde avec 800 Tonnes, mais cette configuration est bien particulière, car elle n’utilise pas le portique il s’agit d’une charge immergée et de ce fait la proue à une particularité.
Le plan est très clair, avec ses 2 « encoches » (je connais pas le terme exact), que l’on peut distinguer également sur la photo:
La construction est faite en CTP de 1,5 mm renforcé par des baguettes de 5x5 dans les angles, vient ensuite la plaque de fond
qui est ajustée et collée.
Bien sûr il s’agit là que de la partie collage avec un début de ponçage, comme on dit c’est un dégrossi !!!
Les écubiers*
Encore une particularité, les écubiers* de l’ENAK ne se trouvent pas à l’avant comme la plupart des navires, mais à la poupe!
Me demandez pas pourquoi, j’en sais rien !!! D’ailleurs si quelqu’un a la réponse, qu’il n’hésite pas ...
* écubier : emplacement ou vient se loger l’ancre, lorsqu’elle est remontée
Ne faites pas non plus attention à la rouille, un coup de pinceau et il n’y paraîtra plus.
Voila ils vont être à l'emplacement des 2 trous, encore quelques bouts de CTP et ils seront opérationnels:
En voilà un, un peu plus présentable, le tube gris qui est le passage de la chaîne d’ancre, est en fait du tube d’électricien.
Ces tubes sont bien pratiques, car facile à travailler, s’emboîte les uns dans les autres comme les tubes de cuivre, mais beaucoup moins cher et plus léger.
L’étanchéité des trappes
L’étanchéité des 2 trappes doit être parfaite, il n’est pas question qu’il y ait la moindre fuite.
Premier essai : j’ai commencé en prenant un joint caoutchouc rond autocollant pour fenêtre, résultat relativement satisfaisant, mais de légères fuites au niveau des angles (on ne peut pas cintrer ce genre de joint, il faut le couper à 45°).
Deuxième essai : Je choisis un autre joint, toujours pour fenêtre, mais d’une forme différente (voir photo).
Encore une déception, toujours des fuites dans les angles.
Ouille, ouille, ouille, ça se gâte, quelle type de joint je pourrais bien mettre, sachant que ce sont les angles qui posent problème???
A droite le joint du 1er essai, à gauche celui du 2me essai
Troisième essai : Et si je prenais du petit tube caoutchouc, je pourrais le cintrer dans les angles sans le couper.
J’ai trouvé ce genre de produit sur un site de bijoux fantaisies, il sert à faire les colliers.
Nouvelle déception, le tube n’est pas assez souple et ne s’écrase pas suffisamment pour assurer l’étanchéité.
Quatrième essai : du coup j’ai fait appel à Monsieur Silicone, translucide de son prénom.
J’ai déposé un gros cordon de silicone translucide dans les encoches, j’ai ensuite déposé un film d’huile sur les trappes et les ai misent en place.
Ça a « dégueulé » de tous les côtés, mais c’est pas grave, une fois sec, j’ai « démoulé » les trappes, un coup de cutter pour araser le joint et se sera bon.
Pour l’instant je n’ai pas encore eu l’occasion de faire des essais en bassin, mais je pense que ça va être bon. Je vous tiendrais au courant dès que ceux ci auront été faits.
Il n’y a pas de projet « hors du commun » sans innovations, en voici donc 2 :
Les innovations
Première innovation
Déjà il n’est pas courant de faire les trappes d’accès par en dessous. Je reconnais faut être complètement tordu, mais c’était un défi !!! (j’adore les défis).
Et si je vous dis qu’en plus, la grande trappe d’accès qui fait je le rappelle 85 x 43 cm,
est une…............................ Plaque de verre de 4mm.
La, du coup, je passe pour un débile profond.
Eh bien, pas tant que ça :
d’une part cela permet de voir toutes les entrailles sans ouvrir l’engin et d’autre part de lester au plus bas le ponton, en effet la plaque de verre pèse à elle seule plus de 3,7 Kg, ce qui fait que dans l’état actuel il y a plus lourd de verre que de bois (2,4 Kg).
Voila ce que cela donne :
Désolé pour la réverbération du néon sur la vitre
Détail du fameux joint silicone
On voit bien les systèmes de fixation de la plaque, simple, mais efficace, car la poussée d’Archimède tend à coller la plaque sur le joint (qui n’est pas encore arasé).
Je tiens à préciser que je pourrais toujours rajouter des fixations, au cas ou l’étanchéité ne serait pas parfaite lors des essais et ainsi faire coller parfaitement les trappes d’accès au joint silicone .
deuxième innovation
la trappe arrière amovible supportera tout le système de propulsion, c’est à dire que toute la propulsion sera solidaire de cette plaque, il suffira de défaire les fixations de la plaque (même système que la plaque de verre) pour accéder à toute la partie motorisation et ainsi pouvoir faire aisément les différents réglages, rappelez vous cette espace est vraiment très réduit en hauteur, 5,6 cm moins la structure, soit 4,6 cm.
Voici un petit plan de cette partie (la vue de dessus n’est qu’une demi vue)
Cette partie propulsion sera traitée un peu plus tard, mais voici déjà les 2 platines qui supporteront les propulseurs azimutaux (voir photo). Elles sont réalisées avec un morceau de plaque de laiton de 1mm d’épaisseur et d’un manchon de plomberie diamètre 18 intérieur soudé sur cette plaque.
Exemple de propulseur azimutal
Ces platines sont ensuite collées à l’araldite lente sur la trappe amovible, on les distingue de par et d’autres des 2 quilles. On peu noter que sur la dernière photo, que les quilles sont maintenant collées, fibrées, résinées, enduites et poncées sur la trappe, elles permettent également d’assurer la rigidité de celle-ci.
LUZOLO- Age : 69
Re: ENAK NAISSANCE ET VIE D’UN MODELE « HORS DU COMMUN »
article 5 parution le 28/11/14
Salutatous
Voici donc un nouvel article sur la construction.
Pour le moment, j'ai stoppé la construction du ponton à proprement parler, pour m'attaquer à la fonction première de cette maquette.
Vous l'aurez deviné, il s'agit de la GRUE, voici donc l'article :
LA GRUE
La grue par elle-même est constituée de 5 éléments principaux, sur le schéma suivant la représentation de ces 5 éléments, ce ne sont sûrement pas les termes exacts mais pour moi c’est plus parlant :
Mon idée de départ était de réaliser ces 5 éléments avec de la feuille de plasticart de 2 voire 3 mm, j’avais trouvé un fournisseur avec des plaques de grandes dimensions.
Puis j’ai eu un doute sur la solidité de l’ensemble, surtout avec 7,5 kg en charge.
C’est la qu’un membre bienfaiteur du forum bleu (que je remercie en passant) me propose des plaques d’époxy cuivrées 2 faces (vous savez le truc qui sert à faire des circuits imprimés), sauf que là, elles font 122 cm x 88 cm, vous comprendrez aisément que je ne peux pas donner le nom de cette personne vis à vis de son employeur.
C’est un matériau super costaud, c’est quasiment incassable, en plus ça peut transporter du courant électrique et est un excellent support pour des soudures à l’étain.
Par contre c’est relativement dur à travailler, les lames de scie et disques à poncer n’apprécient pas trop sa dureté (faut bien qu’il y est un inconvénient).
Venons en au fait en commençant par l’élément le plus important, le portique …
Le Portique
C’est la pièce maîtresse de la grue, en réelle il fait :
40 mètres de haut (immeuble de 13 étages) par 14 m à la base, soit, 93 x 33 cm dans le modèle,
On peut se rendre compte de la hauteur de l'élément avec les petits bonhommes.
Dans un premier temps, je vais construire la structure principale, donc sans
tous les détails comme les échelles, projecteurs, rambardes, etc.
le but premier est de construire les 5 éléments, afin de pouvoir faire tous les tests sur le principe de fonctionnement
et de flottabilité avec et sans la charge à lever.
Comme on peut le remarquer le portique, n’est pas constitué de 2 simples poteaux carrés, seule la partie centrale est carrée, avec un angle de 7 degrés par rapport à la verticale.
Le pied lui est en forme de pyramide inversée pour ce terminer par un profil rectangulaire qui supporte l’axe de rotation, la tête elle, est formée par un barreau de raccordement de section rectangulaire, reliant les 2 poteaux, elle supporte également l’axe de la flèche.
La réalisation
J’ai réalise le « A » dans de l’époxy de 2,3 mm, collage du patron sur la plaque ce côté est réalisé d’un seul tenant.
Ensuite découpage sur la scie à ruban ou à la scie sauteuse lorsque l’encombrement est trop grand. L’idéale étant d’avoir une scie circulaire sur table, malheureusement je n ‘en ai pas, mais on y arrive quand même !!!
Pour les légers pliages, j’ai pratiqué une saignée sur la moitié de l’épaisseur et pliage dans l’étau.
Sur la photo ci-dessous, on retrouve le côté « A » d’un seul tenant, celui-ci est calé (voir les cales en bas et en haut sur la photo), ceci, afin de retrouver les formes pyramidales des extrémités.
Les côtés extérieurs sont déjà collés à l’araldite lente.
Sur la droite le côté intérieur du poteau est en collage avec des petites cale en bois pour conserver l’écartement, sur la gauche les morceaux sont taillés, près pour le collage, on peut d’ailleurs distinguer l’amorce pratiquée pour le pliage (morceau du bas).
Voici en images la suite des collages :
Pour le moment seul 3 côtés sont réalisés, le 4eme sera collé plus tard, car il me reste à passer les câbles électriques servant aux projecteurs et aux gyrophares.
L’intérieur va être renforcé par des entretoises, afin de rigidifier l’ensemble.
Eh là, CATASTROPHE !!!
Les collages ne tiennent pas parfaitement, je m’aperçois qu’ils ne sont pas assez costauds et accroche mal sur le cuivre.
Bon, y’a pas 50 solutions …
Je décolle tous les morceaux (qui viennent facilement) et là, tu te dis que tu as vachement bien fait, car les collages n’auraient pas supporté la charge, il faut trouver une autre solution.
Du coup, je prends 2 chutes d’époxy cuivrée et je fais un essai en les soudant à l’équerre avec de l’étain, c’est très résistant (beaucoup mieux que la colle), j’adopte donc ce principe en insérant en plus des entretoises de renfort, la plaque du dessus est juste collée et contribue peu à la résistance de l’ensemble:
Voici des photos de l’assemblage du portique, les soudures à l’étain sont réalisées tous les 3 cm environs, déjà sans entretoises la résistance à la torsion est nettement meilleur qu’auparavant.
Et pour terminer cet article une photo du portique en position, reste encore à rajouter la flèche en haut du portique.
Beau morceau, n'est ce pas !!!
Salutatous
Voici donc un nouvel article sur la construction.
Pour le moment, j'ai stoppé la construction du ponton à proprement parler, pour m'attaquer à la fonction première de cette maquette.
Vous l'aurez deviné, il s'agit de la GRUE, voici donc l'article :
LA GRUE
La grue par elle-même est constituée de 5 éléments principaux, sur le schéma suivant la représentation de ces 5 éléments, ce ne sont sûrement pas les termes exacts mais pour moi c’est plus parlant :
Mon idée de départ était de réaliser ces 5 éléments avec de la feuille de plasticart de 2 voire 3 mm, j’avais trouvé un fournisseur avec des plaques de grandes dimensions.
Puis j’ai eu un doute sur la solidité de l’ensemble, surtout avec 7,5 kg en charge.
C’est la qu’un membre bienfaiteur du forum bleu (que je remercie en passant) me propose des plaques d’époxy cuivrées 2 faces (vous savez le truc qui sert à faire des circuits imprimés), sauf que là, elles font 122 cm x 88 cm, vous comprendrez aisément que je ne peux pas donner le nom de cette personne vis à vis de son employeur.
C’est un matériau super costaud, c’est quasiment incassable, en plus ça peut transporter du courant électrique et est un excellent support pour des soudures à l’étain.
Par contre c’est relativement dur à travailler, les lames de scie et disques à poncer n’apprécient pas trop sa dureté (faut bien qu’il y est un inconvénient).
Venons en au fait en commençant par l’élément le plus important, le portique …
Le Portique
C’est la pièce maîtresse de la grue, en réelle il fait :
40 mètres de haut (immeuble de 13 étages) par 14 m à la base, soit, 93 x 33 cm dans le modèle,
On peut se rendre compte de la hauteur de l'élément avec les petits bonhommes.
Dans un premier temps, je vais construire la structure principale, donc sans
tous les détails comme les échelles, projecteurs, rambardes, etc.
le but premier est de construire les 5 éléments, afin de pouvoir faire tous les tests sur le principe de fonctionnement
et de flottabilité avec et sans la charge à lever.
Comme on peut le remarquer le portique, n’est pas constitué de 2 simples poteaux carrés, seule la partie centrale est carrée, avec un angle de 7 degrés par rapport à la verticale.
Le pied lui est en forme de pyramide inversée pour ce terminer par un profil rectangulaire qui supporte l’axe de rotation, la tête elle, est formée par un barreau de raccordement de section rectangulaire, reliant les 2 poteaux, elle supporte également l’axe de la flèche.
La réalisation
J’ai réalise le « A » dans de l’époxy de 2,3 mm, collage du patron sur la plaque ce côté est réalisé d’un seul tenant.
Ensuite découpage sur la scie à ruban ou à la scie sauteuse lorsque l’encombrement est trop grand. L’idéale étant d’avoir une scie circulaire sur table, malheureusement je n ‘en ai pas, mais on y arrive quand même !!!
Pour les légers pliages, j’ai pratiqué une saignée sur la moitié de l’épaisseur et pliage dans l’étau.
Sur la photo ci-dessous, on retrouve le côté « A » d’un seul tenant, celui-ci est calé (voir les cales en bas et en haut sur la photo), ceci, afin de retrouver les formes pyramidales des extrémités.
Les côtés extérieurs sont déjà collés à l’araldite lente.
Sur la droite le côté intérieur du poteau est en collage avec des petites cale en bois pour conserver l’écartement, sur la gauche les morceaux sont taillés, près pour le collage, on peut d’ailleurs distinguer l’amorce pratiquée pour le pliage (morceau du bas).
Voici en images la suite des collages :
Pour le moment seul 3 côtés sont réalisés, le 4eme sera collé plus tard, car il me reste à passer les câbles électriques servant aux projecteurs et aux gyrophares.
L’intérieur va être renforcé par des entretoises, afin de rigidifier l’ensemble.
Eh là, CATASTROPHE !!!
Les collages ne tiennent pas parfaitement, je m’aperçois qu’ils ne sont pas assez costauds et accroche mal sur le cuivre.
Bon, y’a pas 50 solutions …
Je décolle tous les morceaux (qui viennent facilement) et là, tu te dis que tu as vachement bien fait, car les collages n’auraient pas supporté la charge, il faut trouver une autre solution.
Du coup, je prends 2 chutes d’époxy cuivrée et je fais un essai en les soudant à l’équerre avec de l’étain, c’est très résistant (beaucoup mieux que la colle), j’adopte donc ce principe en insérant en plus des entretoises de renfort, la plaque du dessus est juste collée et contribue peu à la résistance de l’ensemble:
Voici des photos de l’assemblage du portique, les soudures à l’étain sont réalisées tous les 3 cm environs, déjà sans entretoises la résistance à la torsion est nettement meilleur qu’auparavant.
Et pour terminer cet article une photo du portique en position, reste encore à rajouter la flèche en haut du portique.
Beau morceau, n'est ce pas !!!
LUZOLO- Age : 69
Re: ENAK NAISSANCE ET VIE D’UN MODELE « HORS DU COMMUN »
article 6 parution le 6/12/2014
Voila un nouvel article sur la suite de la construction de la grue.
Bonne lecture à tous.
Réalisation des 2 supports de rotation du portique
J’ai complètement oublié de vous parler des pieds de portique s’articulent autour de 2 supports dont voici la représentation en dessin et en réel.
J’ai réalisé ces supports dans du LAB (c’est un matériau composite à base de polyuréthane), gros avantage de ce produit, il se travaille très bien, autant en sciage qu’en ponçage et de plus est très résistant et inaltérable à l’eau.
Voici donc l’ébauche de construction, l’encoche principale reçois le pied de portique, son axe est réalisé dans une barre de laiton de 4, filetée, la 2eme encoche reçoit la poulie de tension du bras :
Bien sûr reste encore pas mal de boulot dessus, mais les fonctions principales sont faites. j’ai fixé ces 2 supports sur un bout de CTP pour faire les tests.
Et maintenant les autres éléments de la grue
LA FLECHE et le BRAS
Comme pour le portique ces 2 éléments sont réalisés en époxy sur le même principe, on peut remarquer que les 4 côtés sont assemblés (3 soudés, le 4eme collé)
La flèche mesure 60 cm (soit 26 mètres en réel), elle est composée de 18 morceaux.
Le bras est moins conséquent puisqu’il ne mesure « que » 25 cm (11 mètres), avec 16 morceaux.
Sur les photos suivantes on voit ces 2 éléments assemblés (provisoirement), à noter que la flèche est déjà câblée électriquement, elle possède 2 projecteurs et 3 gyrophares, le « - » est réalisé par la carcasse de la flèche.
Sur certaines photos on peut distinguer les différentes sorties de fils.
Pour la liaison électrique flèche-portique, j’ai utilisé du câble de souris informatique, qui à la particularité d’être très souple, relativement fin et de posséder 3 fils (« - », projecteurs et gyrophares).
L’ARC BOUTANT et la JAMBE
Toujours sur le même principe de construction que précédemment, ces 2 éléments ont leurs importances :
L’arc boutant, c’est par cet élément que le portique bascule vers l’avant, avec un double mouflages à 10 brins, entre l’Arc B et le pont, il mesure 47 cm (20 mètres réel), il possède également 2 projecteurs.
La Jambe, elle a 2 fonctions d’une part assurer une certaine rigidité du portique, en usage normal et notamment en charge et d’autre part, c’est elle qui assure le pliage complet de la grue en se désolidarisant du portique, ces différentes fonctions seront analyser plus en détails prochainement. Elle mesure 62 cm ( 27 mètres).
La suite en photo :
malheureusement pas de photos de la jambe seule, mais on aura l’occasion d’en parler un peu plus tard.
Et ça donne quoi tous les éléments assemblés ?
Eh bien, le plus simple est de regarder les photos.
Sur la photo suivante, il s’agit d’un montage « à blanc » sur la plaque de travail, de façon à déterminer le point d’équilibre du portique, ce point est approximatif étant donné que tous les détails des éléments ne sont pas réalisés
Ce point d’équilibre est important, car c’est à ce moment précis que la jambe doit se désolidariser du portique, tout en restant à sa place elle permet le basculement du portique vers la poupe, pour son pliage complet.
Il s’agit d’une phase délicate autant dans la réalité que dans le cas qui nous intéresse ici, encore un défi de plus à surmonter...
Sur la photo suivante le portique est complètement abaissé il est à 38 degrés par rapport à l’horizontale, la flèche n’est pas encore déployée, la jambe est a sa course maximum, par contre l’arc boutant n’est pas à sa bonne position, il devrait faire un angle de 92 degrés par rapport à l’horizontale, ce qui n’est pas le cas.
Sur les 2 photos suivantes on a le détail des glissières de la jambe, la première en position portique abaissé au maximum et l’autre le portique en position d’équilibre, près à basculer pour le pliage.
Voila c'est tout pour le moment, prochainement une vidéo, montrant la grue en mouvement (avec les mains).
Comme d'hab, si vous avez des commentaires, je suis preneur
Voila un nouvel article sur la suite de la construction de la grue.
Bonne lecture à tous.
Réalisation des 2 supports de rotation du portique
J’ai complètement oublié de vous parler des pieds de portique s’articulent autour de 2 supports dont voici la représentation en dessin et en réel.
J’ai réalisé ces supports dans du LAB (c’est un matériau composite à base de polyuréthane), gros avantage de ce produit, il se travaille très bien, autant en sciage qu’en ponçage et de plus est très résistant et inaltérable à l’eau.
Voici donc l’ébauche de construction, l’encoche principale reçois le pied de portique, son axe est réalisé dans une barre de laiton de 4, filetée, la 2eme encoche reçoit la poulie de tension du bras :
Bien sûr reste encore pas mal de boulot dessus, mais les fonctions principales sont faites. j’ai fixé ces 2 supports sur un bout de CTP pour faire les tests.
Et maintenant les autres éléments de la grue
LA FLECHE et le BRAS
Comme pour le portique ces 2 éléments sont réalisés en époxy sur le même principe, on peut remarquer que les 4 côtés sont assemblés (3 soudés, le 4eme collé)
La flèche mesure 60 cm (soit 26 mètres en réel), elle est composée de 18 morceaux.
Le bras est moins conséquent puisqu’il ne mesure « que » 25 cm (11 mètres), avec 16 morceaux.
Sur les photos suivantes on voit ces 2 éléments assemblés (provisoirement), à noter que la flèche est déjà câblée électriquement, elle possède 2 projecteurs et 3 gyrophares, le « - » est réalisé par la carcasse de la flèche.
Sur certaines photos on peut distinguer les différentes sorties de fils.
Pour la liaison électrique flèche-portique, j’ai utilisé du câble de souris informatique, qui à la particularité d’être très souple, relativement fin et de posséder 3 fils (« - », projecteurs et gyrophares).
L’ARC BOUTANT et la JAMBE
Toujours sur le même principe de construction que précédemment, ces 2 éléments ont leurs importances :
L’arc boutant, c’est par cet élément que le portique bascule vers l’avant, avec un double mouflages à 10 brins, entre l’Arc B et le pont, il mesure 47 cm (20 mètres réel), il possède également 2 projecteurs.
La Jambe, elle a 2 fonctions d’une part assurer une certaine rigidité du portique, en usage normal et notamment en charge et d’autre part, c’est elle qui assure le pliage complet de la grue en se désolidarisant du portique, ces différentes fonctions seront analyser plus en détails prochainement. Elle mesure 62 cm ( 27 mètres).
La suite en photo :
malheureusement pas de photos de la jambe seule, mais on aura l’occasion d’en parler un peu plus tard.
Et ça donne quoi tous les éléments assemblés ?
Eh bien, le plus simple est de regarder les photos.
Sur la photo suivante, il s’agit d’un montage « à blanc » sur la plaque de travail, de façon à déterminer le point d’équilibre du portique, ce point est approximatif étant donné que tous les détails des éléments ne sont pas réalisés
Ce point d’équilibre est important, car c’est à ce moment précis que la jambe doit se désolidariser du portique, tout en restant à sa place elle permet le basculement du portique vers la poupe, pour son pliage complet.
Il s’agit d’une phase délicate autant dans la réalité que dans le cas qui nous intéresse ici, encore un défi de plus à surmonter...
Sur la photo suivante le portique est complètement abaissé il est à 38 degrés par rapport à l’horizontale, la flèche n’est pas encore déployée, la jambe est a sa course maximum, par contre l’arc boutant n’est pas à sa bonne position, il devrait faire un angle de 92 degrés par rapport à l’horizontale, ce qui n’est pas le cas.
Sur les 2 photos suivantes on a le détail des glissières de la jambe, la première en position portique abaissé au maximum et l’autre le portique en position d’équilibre, près à basculer pour le pliage.
Voila c'est tout pour le moment, prochainement une vidéo, montrant la grue en mouvement (avec les mains).
Comme d'hab, si vous avez des commentaires, je suis preneur
LUZOLO- Age : 69
Re: ENAK NAISSANCE ET VIE D’UN MODELE « HORS DU COMMUN »
Salutatous
Une petite vidéo, je vous prévient d'avance, c'est pas terrible faire tout d'une main, n'est pas évident.
https://youtu.be/hullivPKZ7w
A+
Patrick
Une petite vidéo, je vous prévient d'avance, c'est pas terrible faire tout d'une main, n'est pas évident.
https://youtu.be/hullivPKZ7w
A+
Patrick
LUZOLO- Age : 69
Re: ENAK NAISSANCE ET VIE D’UN MODELE « HORS DU COMMUN »
Salutatous
Je n'ai pas eu le temps de poster ce nouvel article Vendredi dernier, le voici donc :
Il est principalement axé sur le fonctionnement de la câblerie.
Je vous souhaite bonne lecture
Bien sûr, comme d'hab, vos commentaires sont les bienvenus.
Article 7 parution le 15/12/2014
LA CABLERIE
C’est le point le plus important du fonctionnement de tous ces types de ponton-grue et de celle-ci en particulier, sur le schéma suivant j’ai représenté les différents câbles qui nous intéressent pour le fonctionnement du modèle.
Je ne sais plus si je l’ai dit, mais toute la machinerie est située sous le pont, les treuils qui se trouvent sur le pont seront fictifs
Il ne faut pas perdre de vue non plus que tous ces câbles sont d’une part mouflés* à plusieurs brins et d’autre part ils sont en double un à bâbord, l’autre à tribord du ponton.
* Petite explication sur le principe du mouflage :
Sur l’exemple ci-dessous qui est un mouflage à 4 brins, il faut une force de traction de 25 kg pour lever une charge de 100 Kg et il faut tirer 4 mètres de câble pour la faire monter de 1 mètre.
Sur la grue réelle : pour lever 600 T de 10 mètres, il faudra donc 300 T par côté, mouflé à 10 brins, ce qui fait une force de traction de 30 tonnes sur le câble et 100 mètres de câble à enrouler par côté.
Il y a donc 9 câbles représentés :
Câble A : câble de levage principal (600tonnes)
Câble B : câble entre la jambe et la proue (non réglable)
Câble C : câble entre le portique et l ’arc B (non réglable)
Câble D : câble de manœuvre du portique
Câble E : câble de manœuvre de la flèche
Câble F : câble de levage secondaire flèche (300tonnes)
Câble G : petit câble de levage flèche (10tonnes)
Câble H : petit câble de levage portique (20tonnes)
Câble I : câble entre bras et flèche (non réglable)
Sur ces 9 câbles, 3 sont fixes (B, C et I) et 2 (G et H) qui, si je peux seront fonctionnels, reste donc 4 câbles ( A, D, E et F), ce sont les plus importants dans le fonctionnement, chacun de ces câbles est mouflé à plusieurs brins, de 3 à 10 brins.
Câble « A » : il est mouflé à 10 brins dans la partie entre le haut du portique et l’eau, soit environ 83 cm x 10 brins = 8,3 mètres de câble à dérouler, si, si, c’est bien ça et encore, dans la fonction pliage son débattement est de 93 cm (soit 9,3 mètres)
Câble « D » : il est également mouflé à 10 brins entre la poupe du ponton et l’arc boutant, son débattement maximum est de 55 cm, soit 5,5 mètres à dérouler.
Câble « E» : il est mouflé a 3 brins entre le bras et le pied du portique, soit seulement 0,9 mètre à dérouler.
Câble « F » : il est également mouflé à 3 brins entre le haut de la flèche et l’eau soit un déplacement maximum de 123 cm et donc un câble à dérouler de 3,7 mètres.
Je l’ai dit plus haut tous ces câbles sont doubles, avec donc un treuil par câble, soit 2x4 treuils, plus 2x2 treuils si j’arrive à faire les « G » et « H », on est donc à 2x6 treuils.
Oui mais, il y a un gros problème à résoudre : il faut absolument que chacun des 2 câbles déroule exactement la même longueur, sinon il y a le risque que la grue se mette à dreuze*
* Dreuze : terme employé par certains Bretons pour expliquer que c’est de travers ou que ça penche ...
Il y a un deuxième problème : impossible de mettre un seul moteur pour actionner 2 treuils. Rappelez vous, il y a le lest mobile qui se déplace sur toute la longueur du ponton, empêchant de relier chacun des 2 treuils par un axe, il n’y a pas 2 solutions, il faut donc un moteur par treuil.
Premier problème : pour dérouler exactement la même longueur de câble sur chaque treuil il faut déjà dans un premier temps que ce câble s’enroule sur une seule couche du tambour de treuil, en effet il ne faut pas que le câble du tambour s’enroule sur un diamètre plus grand, risquant de s’enrouler plus sur un treuil que sur l’autre.
Seulement voilà dans le pire des cas on a plus de 9 mètres à dérouler. En fait, on s’aperçoit que ce n’est pas tant que ça, petit calcul : un tambour de 6 cm de diamètre = 18,8 cm par tour, il faudrait donc faire un peu moins de 50 tours pour enrouler les 9 mètres.
Donc ça, c’est jouable, pour qu’il s’enroule parfaitement, eh bien on va faire comme un pas de vis, le câble suivra parfaitement le sillon, avec un pas de 1,5 mm et 50 tours on arrive à une longueur de tambour de 75 mm.
Vous devez en avoir raz le bol de mon baratin, voici donc des petites photos du tambour « A », il est d abord modélisé et ensuite réalisé sur une imprimante 3D par notre ami Patrick82, que je remercie, vraiment du beau boulot.
Deuxième problème : il faut 2 moteurs (un par côté), le souci réside dans le fait que ces 2 moteurs doivent tourner exactement à la même vitesse, bien que ce soit des moteurs réductés, le risque est d’avoir une légère différence de vitesse de rotation entre chacun des 2 moteurs, donc une longueur plus grande d’un côté que de l’autre.
Et revoilà notre ami Patrick82 qui me dit, t’inquiètes pas, c’est pas un problème, avec un petit circuit « d’électrobidulerie » on peut synchroniser les 2 moteurs à exactement la même vitesse (je simplifie, car c’est un peu plus compliqué que cela, on en reparlera dans le chapitre « principe des treuils »).
Donc pour le moment tout va bien, nos câbles s’enroulent à la même vitesse et à la même longueur de chaque côté.
Par contre les différents câbles ne s’enroulent pas tous à la même vitesse, c’est principalement dû au nombre de brins de mouflage.
Ne connaissant pas les vitesses de déplacements de ces différents éléments et câbles, j’ai fais des approximations sur le temps de déplacement de tous les éléments, on retrouve dans le petit tableau ci-dessous les différentes valeurs, ainsi que les dimensions des différents tambours et le moteur associé.
Bien beau tout ça, mais quel fil je vais bien pouvoir prendre pour imiter ces fichus câbles, sachant qu’il faut du fil très souple, qui glisse bien, qui s’effiloche pas, relativement résistant, d’un bon diamètre et surtout qui ne se détend pas?
Cherchez pas, je l’ai fait pour vous, seule, la tresse de pèche approche au mieux toutes ces caractéristiques, elle existe en plusieurs diamètres (la plus grosse que j’ai trouvé pour l’instant est de 1 mm) : elle a la caractéristique d’être invariable en longueur (très important pour mes enroulements), elle ne s’effiloche pas, elle est très souple, elle glisse très bien (c’est indispensable pour mes mouflages), en plus on en trouve de couleur grise et imite très bien le câble d’acier.
Ma grosse inconnue est de savoir si les mouflages (surtout à 10 brins) vont fonctionner correctement, notamment quand il n’y a pas de charge au bout, seul le poids du croc devra permettre de dérouler le câble, à ce propos les crocs seront légèrement surdimensionnés et réalisés en matériaux « lourds » (laiton, plomb), afin d’augmenter le poids au maximum.
Heureusement pour moi, chacun des 2 crocs s’unissent pour n’en faire qu’un :
La traverse horizontale mesurera quand même 9 cm de long sur le modèle.
LA MACHINERIE
Comme je l’ai dit précédemment toute la machinerie sera sous le pont, les treuils placés sur le pont seront fictifs et ce n’est pas ce qui manque !!!
Bon, revenons à ce qui nous intéresse pour le moment :
Comment disposer tous les treuils sous le ponton, ne pas oublier qu’ils sont au nombre de 12, qu’il y a le lest mobile sur toute la longueur du ponton, qu’il faut bien des batteries pour alimenter tout ce petit monde, qui plus est, doivent se trouver le plus vers la poupe et que la partie arrière est réservée pour la propulsion.
Le principe des treuils
Je ne sais pas si vous avez remarqué dans le petit tableau précédent, mais le diamètre minimum des tambours de treuils est de 40 mm, la raison est simple, le moteur réducté sera à l’intérieur du tambour, ceci pour gagner de la place.
Les moteurs quel que soit leur rapport de réduction (entre 30 et 100 RPM) mesure 25 mm de diamètre par 70 mm de long, plus la longueur de l’axe.
Vous allez me dire, pas bien costaud comme moteur !!!
En fait si on prend la charge maximum à lever (7,5 kg) divisée par les 2 treuils, divisée par le mouflage de 10 brins, chaque moteur devra tirer 375 grammes, disons 500 gr avec les pertes, que ces moteurs sont donnés pour 0,4 N.m (soit 4,1 kg,cm) que le tambour à un rayon de maxi 3,25 cm, soit une force de traction au niveau du tambour de 1260 gr, pour les 500 nécessaires.
Les moteurs auront donc aucun problème pour lever la charge, ouf !!!
Le moteur sera donc à l’intérieur du tambour, mais comment ça marche ?
Un petit schéma sera plus simple qu’un long discours, voici donc le principe :
Le moteur est fixé à l’intérieur d’un support moteur (orange) qui sera lui-même fixé au bâti du treuil, le tambour sera solidaire de l’axe moteur par une vis pour le côté droit et tournera autour du support moteur pour le côté gauche, tout simple.
C’est maintenant que ça se complique...
Vous vous rappelez, les moteurs doivent être asservis par paires, revoilà donc notre ami du forum bleu, Patrick 82, car moi et « l’électrobidulerie », on est pas trop copain ...
L’asservissement de la vitesse de rotation de la paire de moteurs se fera par l'intermédiaire d'un codeur optique qui sera fixé sur l’axe du moteur. Il permettra de contrôler de façon précise la vitesse de la paire de moteurs.
La quantité de fil déroulé sera quant à elle contrôlée par un potentiomètre multi-tours de 10 tours (si, si, ça existe) placé sur chacun des tambours avec un rapport de réduction permettant d’avoir, pour chaque tambour, la meilleure excursion du potentiomètre.
Ben oui, car dans le cas du tambour « A », il doit faire 50 tours pour dérouler les 9,3 mètres de câble, on va donc intercaler un train d’engrenages avec un rapport de 5 pour 1 (5 tours de tambour pour 1 tour de potentiomètre).
Encore plus fort le pignon du tambour sera imprimé avec le tambour (c’est un 15 dents avec un module de 0,8, diamètre extérieur 13,6mm). Le pignon du potentiomètre sera également imprimé (75 dents, diamètre 61,6 mm), il faut préciser que ces pignons ne subissent pas d’effort, ils servent juste à entraîner le potentiomètre.
Chaque paire de moteurs aura sa carte de pilotage, soit 6 cartes au total, qui seront reliées à une "carte mère". Cette dernière aura en charge d’interpréter les signaux du récepteur de radiocommande et d’envoyer les ordres aux cartes filles correspondantes.
(il est balaise notre Patrick 82, hein !!!).
Petite précision, l’entraînement du tambour par le moteur se fera via une entretoise hexagonale en laiton qui sera visée sur l’axe moteur (résistance plus élevée), l’empreinte hexagonale étant reproduite sur l’axe du tambour pour assurer la rotation.
Voila donc 2 vues en 3D du treuil (il s’agit du treuil « A », il est bien sûr, sans son châssis) :
En bleu le potentiomètre 10 tours
En bleu le support moteur
Je sais pas si vous êtes comme moi, mais je pense que : ça commence à prendre tournure cette affaire !!!
Il reste donc à mettre tout ce petit monde à l’intérieur du ponton, sachant qu’il faut laisser un cône pour le déplacement du câble sur le tambour, en effet, plus le tambour est long plus le cône de déplacement du câble devra être allongé, sinon le câble risque de sortir de son sillon, lors de l’enroulement.
J’ai pris un angle de 15° au sommet du cône, ce qui correspond environ à un rapport de 4,5 entre la longueur du cône et la longueur du filetage du tambour, ce qui représente plus de 30 cm entre la poulie et le tambour pour le treuil « A ».
Voila donc, ci-dessous, l’implantation des différents treuils dans le ponton, les traits en pointillés représentent les câbles fictifs, sur les treuils le rectangle le plus large, c’est le tambour, le plus petit, c’est le support moteur et en violet le potentiomètre et son entraînement.
Bien sûr, on a la même chose sur le côté opposé, à noter l’emplacement de la batterie, ainsi que la zone de déplacement du lest mobile et la réserve du caisson immergé.
C’est quand même un beau sac de nœuds - - - - - - – - sans nœuds, enfin j’espère !!!
Vous allez dire : oui, tout ça c’est bien beau sur le papier, mais, toute cette mécanique va t’elle vraiment fonctionner ?
A vrai dire, je suis un peu comme vous, mais je ne vois pas d’autres solutions que de passer par cette phase de réflexion et d’étude du projet, viendra le temps des essais, ou il y aura certainement des modifications à apporter et c’est là tout l’intérêt que je porte à ce projet :
Relever les défis d’un projet FOU ...
Ce sera tout pour aujourd'hui.
Les prochains articles seront plus espacés, car la petite avance que j'avais sur la parution des articles est complètement bouffée, donc à partir de maintenant ce sera du direct.
Les fêtes de fin d'année approchant à grand pas, je vous souhaite à tous de très joyeuses fêtes, pour vous et vos proches.
A+
Patrick
Je n'ai pas eu le temps de poster ce nouvel article Vendredi dernier, le voici donc :
Il est principalement axé sur le fonctionnement de la câblerie.
Je vous souhaite bonne lecture
Bien sûr, comme d'hab, vos commentaires sont les bienvenus.
Article 7 parution le 15/12/2014
LA CABLERIE
C’est le point le plus important du fonctionnement de tous ces types de ponton-grue et de celle-ci en particulier, sur le schéma suivant j’ai représenté les différents câbles qui nous intéressent pour le fonctionnement du modèle.
Je ne sais plus si je l’ai dit, mais toute la machinerie est située sous le pont, les treuils qui se trouvent sur le pont seront fictifs
Il ne faut pas perdre de vue non plus que tous ces câbles sont d’une part mouflés* à plusieurs brins et d’autre part ils sont en double un à bâbord, l’autre à tribord du ponton.
* Petite explication sur le principe du mouflage :
Sur l’exemple ci-dessous qui est un mouflage à 4 brins, il faut une force de traction de 25 kg pour lever une charge de 100 Kg et il faut tirer 4 mètres de câble pour la faire monter de 1 mètre.
Sur la grue réelle : pour lever 600 T de 10 mètres, il faudra donc 300 T par côté, mouflé à 10 brins, ce qui fait une force de traction de 30 tonnes sur le câble et 100 mètres de câble à enrouler par côté.
Il y a donc 9 câbles représentés :
Câble A : câble de levage principal (600tonnes)
Câble B : câble entre la jambe et la proue (non réglable)
Câble C : câble entre le portique et l ’arc B (non réglable)
Câble D : câble de manœuvre du portique
Câble E : câble de manœuvre de la flèche
Câble F : câble de levage secondaire flèche (300tonnes)
Câble G : petit câble de levage flèche (10tonnes)
Câble H : petit câble de levage portique (20tonnes)
Câble I : câble entre bras et flèche (non réglable)
Sur ces 9 câbles, 3 sont fixes (B, C et I) et 2 (G et H) qui, si je peux seront fonctionnels, reste donc 4 câbles ( A, D, E et F), ce sont les plus importants dans le fonctionnement, chacun de ces câbles est mouflé à plusieurs brins, de 3 à 10 brins.
Câble « A » : il est mouflé à 10 brins dans la partie entre le haut du portique et l’eau, soit environ 83 cm x 10 brins = 8,3 mètres de câble à dérouler, si, si, c’est bien ça et encore, dans la fonction pliage son débattement est de 93 cm (soit 9,3 mètres)
Câble « D » : il est également mouflé à 10 brins entre la poupe du ponton et l’arc boutant, son débattement maximum est de 55 cm, soit 5,5 mètres à dérouler.
Câble « E» : il est mouflé a 3 brins entre le bras et le pied du portique, soit seulement 0,9 mètre à dérouler.
Câble « F » : il est également mouflé à 3 brins entre le haut de la flèche et l’eau soit un déplacement maximum de 123 cm et donc un câble à dérouler de 3,7 mètres.
Je l’ai dit plus haut tous ces câbles sont doubles, avec donc un treuil par câble, soit 2x4 treuils, plus 2x2 treuils si j’arrive à faire les « G » et « H », on est donc à 2x6 treuils.
Oui mais, il y a un gros problème à résoudre : il faut absolument que chacun des 2 câbles déroule exactement la même longueur, sinon il y a le risque que la grue se mette à dreuze*
* Dreuze : terme employé par certains Bretons pour expliquer que c’est de travers ou que ça penche ...
Il y a un deuxième problème : impossible de mettre un seul moteur pour actionner 2 treuils. Rappelez vous, il y a le lest mobile qui se déplace sur toute la longueur du ponton, empêchant de relier chacun des 2 treuils par un axe, il n’y a pas 2 solutions, il faut donc un moteur par treuil.
Premier problème : pour dérouler exactement la même longueur de câble sur chaque treuil il faut déjà dans un premier temps que ce câble s’enroule sur une seule couche du tambour de treuil, en effet il ne faut pas que le câble du tambour s’enroule sur un diamètre plus grand, risquant de s’enrouler plus sur un treuil que sur l’autre.
Seulement voilà dans le pire des cas on a plus de 9 mètres à dérouler. En fait, on s’aperçoit que ce n’est pas tant que ça, petit calcul : un tambour de 6 cm de diamètre = 18,8 cm par tour, il faudrait donc faire un peu moins de 50 tours pour enrouler les 9 mètres.
Donc ça, c’est jouable, pour qu’il s’enroule parfaitement, eh bien on va faire comme un pas de vis, le câble suivra parfaitement le sillon, avec un pas de 1,5 mm et 50 tours on arrive à une longueur de tambour de 75 mm.
Vous devez en avoir raz le bol de mon baratin, voici donc des petites photos du tambour « A », il est d abord modélisé et ensuite réalisé sur une imprimante 3D par notre ami Patrick82, que je remercie, vraiment du beau boulot.
Deuxième problème : il faut 2 moteurs (un par côté), le souci réside dans le fait que ces 2 moteurs doivent tourner exactement à la même vitesse, bien que ce soit des moteurs réductés, le risque est d’avoir une légère différence de vitesse de rotation entre chacun des 2 moteurs, donc une longueur plus grande d’un côté que de l’autre.
Et revoilà notre ami Patrick82 qui me dit, t’inquiètes pas, c’est pas un problème, avec un petit circuit « d’électrobidulerie » on peut synchroniser les 2 moteurs à exactement la même vitesse (je simplifie, car c’est un peu plus compliqué que cela, on en reparlera dans le chapitre « principe des treuils »).
Donc pour le moment tout va bien, nos câbles s’enroulent à la même vitesse et à la même longueur de chaque côté.
Par contre les différents câbles ne s’enroulent pas tous à la même vitesse, c’est principalement dû au nombre de brins de mouflage.
Ne connaissant pas les vitesses de déplacements de ces différents éléments et câbles, j’ai fais des approximations sur le temps de déplacement de tous les éléments, on retrouve dans le petit tableau ci-dessous les différentes valeurs, ainsi que les dimensions des différents tambours et le moteur associé.
Bien beau tout ça, mais quel fil je vais bien pouvoir prendre pour imiter ces fichus câbles, sachant qu’il faut du fil très souple, qui glisse bien, qui s’effiloche pas, relativement résistant, d’un bon diamètre et surtout qui ne se détend pas?
Cherchez pas, je l’ai fait pour vous, seule, la tresse de pèche approche au mieux toutes ces caractéristiques, elle existe en plusieurs diamètres (la plus grosse que j’ai trouvé pour l’instant est de 1 mm) : elle a la caractéristique d’être invariable en longueur (très important pour mes enroulements), elle ne s’effiloche pas, elle est très souple, elle glisse très bien (c’est indispensable pour mes mouflages), en plus on en trouve de couleur grise et imite très bien le câble d’acier.
Ma grosse inconnue est de savoir si les mouflages (surtout à 10 brins) vont fonctionner correctement, notamment quand il n’y a pas de charge au bout, seul le poids du croc devra permettre de dérouler le câble, à ce propos les crocs seront légèrement surdimensionnés et réalisés en matériaux « lourds » (laiton, plomb), afin d’augmenter le poids au maximum.
Heureusement pour moi, chacun des 2 crocs s’unissent pour n’en faire qu’un :
La traverse horizontale mesurera quand même 9 cm de long sur le modèle.
LA MACHINERIE
Comme je l’ai dit précédemment toute la machinerie sera sous le pont, les treuils placés sur le pont seront fictifs et ce n’est pas ce qui manque !!!
Bon, revenons à ce qui nous intéresse pour le moment :
Comment disposer tous les treuils sous le ponton, ne pas oublier qu’ils sont au nombre de 12, qu’il y a le lest mobile sur toute la longueur du ponton, qu’il faut bien des batteries pour alimenter tout ce petit monde, qui plus est, doivent se trouver le plus vers la poupe et que la partie arrière est réservée pour la propulsion.
Le principe des treuils
Je ne sais pas si vous avez remarqué dans le petit tableau précédent, mais le diamètre minimum des tambours de treuils est de 40 mm, la raison est simple, le moteur réducté sera à l’intérieur du tambour, ceci pour gagner de la place.
Les moteurs quel que soit leur rapport de réduction (entre 30 et 100 RPM) mesure 25 mm de diamètre par 70 mm de long, plus la longueur de l’axe.
Vous allez me dire, pas bien costaud comme moteur !!!
En fait si on prend la charge maximum à lever (7,5 kg) divisée par les 2 treuils, divisée par le mouflage de 10 brins, chaque moteur devra tirer 375 grammes, disons 500 gr avec les pertes, que ces moteurs sont donnés pour 0,4 N.m (soit 4,1 kg,cm) que le tambour à un rayon de maxi 3,25 cm, soit une force de traction au niveau du tambour de 1260 gr, pour les 500 nécessaires.
Les moteurs auront donc aucun problème pour lever la charge, ouf !!!
Le moteur sera donc à l’intérieur du tambour, mais comment ça marche ?
Un petit schéma sera plus simple qu’un long discours, voici donc le principe :
Le moteur est fixé à l’intérieur d’un support moteur (orange) qui sera lui-même fixé au bâti du treuil, le tambour sera solidaire de l’axe moteur par une vis pour le côté droit et tournera autour du support moteur pour le côté gauche, tout simple.
C’est maintenant que ça se complique...
Vous vous rappelez, les moteurs doivent être asservis par paires, revoilà donc notre ami du forum bleu, Patrick 82, car moi et « l’électrobidulerie », on est pas trop copain ...
L’asservissement de la vitesse de rotation de la paire de moteurs se fera par l'intermédiaire d'un codeur optique qui sera fixé sur l’axe du moteur. Il permettra de contrôler de façon précise la vitesse de la paire de moteurs.
La quantité de fil déroulé sera quant à elle contrôlée par un potentiomètre multi-tours de 10 tours (si, si, ça existe) placé sur chacun des tambours avec un rapport de réduction permettant d’avoir, pour chaque tambour, la meilleure excursion du potentiomètre.
Ben oui, car dans le cas du tambour « A », il doit faire 50 tours pour dérouler les 9,3 mètres de câble, on va donc intercaler un train d’engrenages avec un rapport de 5 pour 1 (5 tours de tambour pour 1 tour de potentiomètre).
Encore plus fort le pignon du tambour sera imprimé avec le tambour (c’est un 15 dents avec un module de 0,8, diamètre extérieur 13,6mm). Le pignon du potentiomètre sera également imprimé (75 dents, diamètre 61,6 mm), il faut préciser que ces pignons ne subissent pas d’effort, ils servent juste à entraîner le potentiomètre.
Chaque paire de moteurs aura sa carte de pilotage, soit 6 cartes au total, qui seront reliées à une "carte mère". Cette dernière aura en charge d’interpréter les signaux du récepteur de radiocommande et d’envoyer les ordres aux cartes filles correspondantes.
(il est balaise notre Patrick 82, hein !!!).
Petite précision, l’entraînement du tambour par le moteur se fera via une entretoise hexagonale en laiton qui sera visée sur l’axe moteur (résistance plus élevée), l’empreinte hexagonale étant reproduite sur l’axe du tambour pour assurer la rotation.
Voila donc 2 vues en 3D du treuil (il s’agit du treuil « A », il est bien sûr, sans son châssis) :
En bleu le potentiomètre 10 tours
En bleu le support moteur
Je sais pas si vous êtes comme moi, mais je pense que : ça commence à prendre tournure cette affaire !!!
Il reste donc à mettre tout ce petit monde à l’intérieur du ponton, sachant qu’il faut laisser un cône pour le déplacement du câble sur le tambour, en effet, plus le tambour est long plus le cône de déplacement du câble devra être allongé, sinon le câble risque de sortir de son sillon, lors de l’enroulement.
J’ai pris un angle de 15° au sommet du cône, ce qui correspond environ à un rapport de 4,5 entre la longueur du cône et la longueur du filetage du tambour, ce qui représente plus de 30 cm entre la poulie et le tambour pour le treuil « A ».
Voila donc, ci-dessous, l’implantation des différents treuils dans le ponton, les traits en pointillés représentent les câbles fictifs, sur les treuils le rectangle le plus large, c’est le tambour, le plus petit, c’est le support moteur et en violet le potentiomètre et son entraînement.
Bien sûr, on a la même chose sur le côté opposé, à noter l’emplacement de la batterie, ainsi que la zone de déplacement du lest mobile et la réserve du caisson immergé.
C’est quand même un beau sac de nœuds - - - - - - – - sans nœuds, enfin j’espère !!!
Vous allez dire : oui, tout ça c’est bien beau sur le papier, mais, toute cette mécanique va t’elle vraiment fonctionner ?
A vrai dire, je suis un peu comme vous, mais je ne vois pas d’autres solutions que de passer par cette phase de réflexion et d’étude du projet, viendra le temps des essais, ou il y aura certainement des modifications à apporter et c’est là tout l’intérêt que je porte à ce projet :
Relever les défis d’un projet FOU ...
Ce sera tout pour aujourd'hui.
Les prochains articles seront plus espacés, car la petite avance que j'avais sur la parution des articles est complètement bouffée, donc à partir de maintenant ce sera du direct.
Les fêtes de fin d'année approchant à grand pas, je vous souhaite à tous de très joyeuses fêtes, pour vous et vos proches.
A+
Patrick
LUZOLO- Age : 69
Re: ENAK NAISSANCE ET VIE D’UN MODELE « HORS DU COMMUN »
Article 8 parution le 13/01/15
J'ai pas foutu grand chose durant cette période de fêtes, mais on va s'y remettre.
Nouveauté du jour : le matériel commence à arriver, je viens de recevoir des moteurs réductés, ainsi que les 150 roulements pour les poulies.
Désolé le flash n'a pas fonctionné
Les roulements font 6 mm de diamètre extérieur et 3 intérieur.
J'ai payé les 150 roulements 26.25€, soit 17.5 centimes le roulement (livré), si vous trouvé moins cher je vous rembourse 2 fois la différence
J'ai également acheté 2 butée à billes pour le croc principal 32 diamètre extérieur, 15 intérieur, pour 4.89€ (livré)
J'ai quand même trouvé un petit moment pour faire le croc principal, ainsi que son petit frère,
ils serviront de master pour le moulage des définitifs en plomb, on peut se rendre compte de la dimension.
Sur la photo précédente les tiges en laiton servent au positionnement pour le moulage en plâtre par moitié de croc,
Les 2 moities seront ensuite assemblées, j'ai pas de photo du moulage mais je vous en mettrais une prochainement.
2 petites choses pour compléter l'ensemble du système de levage :
J'ai juste commencé le support du croc principal, il est en époxy-cuivré avec axes en laiton, la butée à bille se placera dans ce support
en appui sur la tête du croc.
J'ai également commencé les supports des câbles de levage, ils sont également en époxy-cuivré et laiton.
J'ai rajouté une pastille en plomb que j'ai réalisé dans une chute de plomb de 3 mm d'épaisseur, pour augmenter le poids.
Toutes les poulies seront en laiton (toujours pour le poids) sur roulements à billes, elles seront 5 par support et feront 24 mm de diamètre extérieur.
Pour une meilleur compréhension, je vous rajoute le schéma de principe du système de levage.
J'ai pas foutu grand chose durant cette période de fêtes, mais on va s'y remettre.
Nouveauté du jour : le matériel commence à arriver, je viens de recevoir des moteurs réductés, ainsi que les 150 roulements pour les poulies.
Désolé le flash n'a pas fonctionné
Les roulements font 6 mm de diamètre extérieur et 3 intérieur.
J'ai payé les 150 roulements 26.25€, soit 17.5 centimes le roulement (livré), si vous trouvé moins cher je vous rembourse 2 fois la différence
J'ai également acheté 2 butée à billes pour le croc principal 32 diamètre extérieur, 15 intérieur, pour 4.89€ (livré)
J'ai quand même trouvé un petit moment pour faire le croc principal, ainsi que son petit frère,
ils serviront de master pour le moulage des définitifs en plomb, on peut se rendre compte de la dimension.
Sur la photo précédente les tiges en laiton servent au positionnement pour le moulage en plâtre par moitié de croc,
Les 2 moities seront ensuite assemblées, j'ai pas de photo du moulage mais je vous en mettrais une prochainement.
2 petites choses pour compléter l'ensemble du système de levage :
J'ai juste commencé le support du croc principal, il est en époxy-cuivré avec axes en laiton, la butée à bille se placera dans ce support
en appui sur la tête du croc.
J'ai également commencé les supports des câbles de levage, ils sont également en époxy-cuivré et laiton.
J'ai rajouté une pastille en plomb que j'ai réalisé dans une chute de plomb de 3 mm d'épaisseur, pour augmenter le poids.
Toutes les poulies seront en laiton (toujours pour le poids) sur roulements à billes, elles seront 5 par support et feront 24 mm de diamètre extérieur.
Pour une meilleur compréhension, je vous rajoute le schéma de principe du système de levage.
LUZOLO- Age : 69
Re: ENAK NAISSANCE ET VIE D’UN MODELE « HORS DU COMMUN »
Article 9 parution le 22/01/2015
Salutatous
Des nouvelles :
J'ai reçu mes paliers à billes diamètre 32 extérieur, 15 intérieur.
J'ai également reçu mon petit chalumeau Dremel, ça marche super bien, enfin je devrais dire chauffe.
Je vous avais promis une photo du moule des crocs et bien la voila avec le principal et le secondaire.
Pendant que j'étais avec l'APN, j'en ai profité pour vous faire une photo des caractères d'imprimerie, comme je le disais précédemment
ce type de plomb n'a rien à voir avec les plombs de pêche par exemple. un coup de marteau sur un bâtonnet, et il se casse en 2.
Du coup, j'ai fais un essai de coulage du croc principal, c'est pas parfait, parfait, mais ça devrait le faire.
Le moulage de gauche, qui est le 2eme coulage on voit très bien que le moule en plâtre à déjà souffert de la première chauffe,
il c'est effritè au niveau de l'intérieur de l'arrondi, d’où se surplus de plomb qu'il faudra ébavurer.
Une petite photo de l'assemblage des 2 moitiés, il y a encore pas mal de boulot à faire dessus, autant en ébavurage qu'en enduit et ponçage.
J'ai fais une première pesée pour avoir une idée du poids, la balance me donne un poids de 290 gr pour les 2 moitiés, auquel il faudra rajouter tout le reste.
On avance, certes doucement, mais on avance
J'ai un peu bossé sur les crocs (mais vraiment un peu)
Alors tout d’abord ce matériau est génial, je rappelle pour ceux qui n'ont pas suivi qu'il s'agit de plomb + antimoine (ancien caractère d'imprimerie).
La lime ne "bourre" pratiquement pas et au moins quand tu limes, tu vois que tu enlèves de la matière ...
J'ai donc ébavuré mes 2 demi moulages que j'avais collés auparavant à la colle époxy, puis limage pour lui donner sa forme finale.
Comme il reste toujours des petits défauts, un petit coup d'enduit élastique de carrosserie et re-limage et ponçage, voila ce que cela donne :
Comme j'étais bien parti, j'en ai profité pour faire un des petits crocs, le voila recouvert d'enduit (vraiment moche)
Et voila le gros et le petit
Reste encore à percer la tête et une partie du corps, tarauder, puis scier la tête pour passer la plaque support et la butée à billes
et refixer la tête par une tige filetée montée à la colle époxy.
Salutatous
Des nouvelles :
J'ai reçu mes paliers à billes diamètre 32 extérieur, 15 intérieur.
J'ai également reçu mon petit chalumeau Dremel, ça marche super bien, enfin je devrais dire chauffe.
Je vous avais promis une photo du moule des crocs et bien la voila avec le principal et le secondaire.
Pendant que j'étais avec l'APN, j'en ai profité pour vous faire une photo des caractères d'imprimerie, comme je le disais précédemment
ce type de plomb n'a rien à voir avec les plombs de pêche par exemple. un coup de marteau sur un bâtonnet, et il se casse en 2.
Du coup, j'ai fais un essai de coulage du croc principal, c'est pas parfait, parfait, mais ça devrait le faire.
Le moulage de gauche, qui est le 2eme coulage on voit très bien que le moule en plâtre à déjà souffert de la première chauffe,
il c'est effritè au niveau de l'intérieur de l'arrondi, d’où se surplus de plomb qu'il faudra ébavurer.
Une petite photo de l'assemblage des 2 moitiés, il y a encore pas mal de boulot à faire dessus, autant en ébavurage qu'en enduit et ponçage.
J'ai fais une première pesée pour avoir une idée du poids, la balance me donne un poids de 290 gr pour les 2 moitiés, auquel il faudra rajouter tout le reste.
On avance, certes doucement, mais on avance
J'ai un peu bossé sur les crocs (mais vraiment un peu)
Alors tout d’abord ce matériau est génial, je rappelle pour ceux qui n'ont pas suivi qu'il s'agit de plomb + antimoine (ancien caractère d'imprimerie).
La lime ne "bourre" pratiquement pas et au moins quand tu limes, tu vois que tu enlèves de la matière ...
J'ai donc ébavuré mes 2 demi moulages que j'avais collés auparavant à la colle époxy, puis limage pour lui donner sa forme finale.
Comme il reste toujours des petits défauts, un petit coup d'enduit élastique de carrosserie et re-limage et ponçage, voila ce que cela donne :
Comme j'étais bien parti, j'en ai profité pour faire un des petits crocs, le voila recouvert d'enduit (vraiment moche)
Et voila le gros et le petit
Reste encore à percer la tête et une partie du corps, tarauder, puis scier la tête pour passer la plaque support et la butée à billes
et refixer la tête par une tige filetée montée à la colle époxy.
LUZOLO- Age : 69
Re: ENAK NAISSANCE ET VIE D’UN MODELE « HORS DU COMMUN »
Article 10 parution le 03/02/15
Pas trop courageux par ces températures glaciales, mais j'ai quand même avancé :
Perçage de la tête du croc, puis sciage de la tête et enfin taraudage en M3, il suffit ensuite de mettre un bout de tige filetée.
La plaque support de butée à bille est réalisée dans une plaque de laiton de 1mm, j'ai ensuite soudé un bout de tube de 4 intérieur sur la plaque support.
Ce tube a ensuite été coupé au centre pour libérer la place du croc, cette technique permet d'avoir les 2 petits bouts de tube bien alignés.
Sur la photo, on voit bien tous ces éléments, ainsi que la butée à billes.
La même technique a été adoptée pour l'axe qui est soudé sur le bâti et ensuite coupé dans la partie centrale.
Réalisation de l'accroche des câbles venant des petits crocs, j'ai tout simplement pris un bout de tube de cuivre de 14/16.
J'ai ensuite coulée mon plomb favori dedans, toujours pour cette question de poids à vide
et ensuite percé au diamètre 5, on les voit en haut à droite de la photo suivante.
Assemblage de l'ensemble, comme on peut le voir, ,j'ai soudé des rondelles laiton pour assurer une meilleure résistance des soudures.
Sur cette photo vue de dessous on voit bien la butée à billes qui vient en appui sur la plaque support.
Une petite vue de dessus
Et pour finir une vue de l'ensemble, reste encore pas mal de boulot de finition, mais on commence à y voir un peu plus clair.
Il me reste encore à faire le deuxième support du deuxième petit croc, mettre les 2x5 poulies laiton (avec leurs roulements) et à peser l'ensemble...
J'vous'dit, on avance doucement, mais on avance
Pas trop courageux par ces températures glaciales, mais j'ai quand même avancé :
Perçage de la tête du croc, puis sciage de la tête et enfin taraudage en M3, il suffit ensuite de mettre un bout de tige filetée.
La plaque support de butée à bille est réalisée dans une plaque de laiton de 1mm, j'ai ensuite soudé un bout de tube de 4 intérieur sur la plaque support.
Ce tube a ensuite été coupé au centre pour libérer la place du croc, cette technique permet d'avoir les 2 petits bouts de tube bien alignés.
Sur la photo, on voit bien tous ces éléments, ainsi que la butée à billes.
La même technique a été adoptée pour l'axe qui est soudé sur le bâti et ensuite coupé dans la partie centrale.
Réalisation de l'accroche des câbles venant des petits crocs, j'ai tout simplement pris un bout de tube de cuivre de 14/16.
J'ai ensuite coulée mon plomb favori dedans, toujours pour cette question de poids à vide
et ensuite percé au diamètre 5, on les voit en haut à droite de la photo suivante.
Assemblage de l'ensemble, comme on peut le voir, ,j'ai soudé des rondelles laiton pour assurer une meilleure résistance des soudures.
Sur cette photo vue de dessous on voit bien la butée à billes qui vient en appui sur la plaque support.
Une petite vue de dessus
Et pour finir une vue de l'ensemble, reste encore pas mal de boulot de finition, mais on commence à y voir un peu plus clair.
Il me reste encore à faire le deuxième support du deuxième petit croc, mettre les 2x5 poulies laiton (avec leurs roulements) et à peser l'ensemble...
J'vous'dit, on avance doucement, mais on avance
LUZOLO- Age : 69
Re: ENAK NAISSANCE ET VIE D’UN MODELE « HORS DU COMMUN »
Article 11 parution le 13/02/15
Une petite photo de l'ensemble mit en situation, son poids pour le moment est de 580 Gr, manque encore les 10 poulies laiton.
Ensuite réalisation dessupports de poulies pentures qui sont reliés au portique, en fait ils sont articulés dans les 2 sens : suivant l'axe du portique et également perpendiculairement à cet axe, ça a surement un nom mais je le connait pas (Pif au secours...)
J'ai d'abord pris un manchon de plomberie, que j'ai scié sur la longueur, ensuite un petit coup de chauffe pour bien le recuire et ensuite je l'ai ouvert et mis à la dimension de mon calibre.
pour l'axe fixé sur ce support, j'ai pris un domino d'électricien que j'ai coupé en 2 et ensuite percé et soudé à mon bout de manchon.
Pour l'autre axe j'ai simplement pris une lamelle de laiton que j'ai formé autour de l'axe du portique et ensuite percé pour recevoir le premier axe.
Réalisation des flasques latéraux, j'ai pris mon époxy cuivré 2 faces favori, vous remarquerez que les 2 ne sont pas symétriques, la raison est simple il y a le point d'accroche du câble.
Ensuite soudage des flasques sur le support (manchon).
Réalisation de l'axe du support : barre de laiton de 4mm un bout de tube de 5 mm soudé et recoupé pour faire l'épaulement d'un côté de l'autre perçage à 0.8mm pour inserer un fil de laiton qui servira de goupille voilà l'axe.
Voila le support assemblé, le truc gris qu'on voit sur la partie centrale, n'est autre que du mastic (j'ai pas fini de le mettre en forme), pour ce support il manque également les 5 poulies.
Mais c'est pas le tout, faut en faire un deuxième, et voila la paire.
Voila, c'est tout pour aujourd'hui
Une petite photo de l'ensemble mit en situation, son poids pour le moment est de 580 Gr, manque encore les 10 poulies laiton.
Ensuite réalisation des
J'ai d'abord pris un manchon de plomberie, que j'ai scié sur la longueur, ensuite un petit coup de chauffe pour bien le recuire et ensuite je l'ai ouvert et mis à la dimension de mon calibre.
pour l'axe fixé sur ce support, j'ai pris un domino d'électricien que j'ai coupé en 2 et ensuite percé et soudé à mon bout de manchon.
Pour l'autre axe j'ai simplement pris une lamelle de laiton que j'ai formé autour de l'axe du portique et ensuite percé pour recevoir le premier axe.
Réalisation des flasques latéraux, j'ai pris mon époxy cuivré 2 faces favori, vous remarquerez que les 2 ne sont pas symétriques, la raison est simple il y a le point d'accroche du câble.
Ensuite soudage des flasques sur le support (manchon).
Réalisation de l'axe du support : barre de laiton de 4mm un bout de tube de 5 mm soudé et recoupé pour faire l'épaulement d'un côté de l'autre perçage à 0.8mm pour inserer un fil de laiton qui servira de goupille voilà l'axe.
Voila le support assemblé, le truc gris qu'on voit sur la partie centrale, n'est autre que du mastic (j'ai pas fini de le mettre en forme), pour ce support il manque également les 5 poulies.
Mais c'est pas le tout, faut en faire un deuxième, et voila la paire.
Voila, c'est tout pour aujourd'hui
LUZOLO- Age : 69
Re: ENAK NAISSANCE ET VIE D’UN MODELE « HORS DU COMMUN »
article 12 parution le 24/02/15
Les températures étant légèrement plus clémentes, j'en profite pour faire quelles que pièces :
Comme je n’ai pas encore reçu les poulies (je rappelle qu’il y en a quand même 172 à réaliser).
Je me suis intéressé au câble « D » (c’est celui qui donne l’inclinaison du portique), il est également mouflé à 10 brins, on le voit très bien sur cette photo.
Je me suis donc attelé à la réalisation des 2 supports de poulie du ponton, ces pièces devront d’une part être solidement fixées au ponton et d’autre part relativement solide pour ce qui est de la réalisation.
Ils sont encore une fois réalisés en époxy cuivré pour ce qui est de la base et des côtés, le dessus est en tôle de laiton de 0,2 mm pliée, le tout soudé à l’étain, un des côtés est différent, car il permettra le point d’accroche du câble « D ».
Et ce câble « D », il est accroché d’un bout et l’autre bout, il devient quoi ?
Eh bien en réel, il court sur le pont pour arriver au treuil situé juste derrière la cabine (on peut distinguer le câble sur la photo précédente), sur la maquette il va dans les entrailles du ponton, via une poulie de renvoi et ensuite va s’enrouler sur le tambour du treuil, voilà le principe sur le schéma suivant :
L’entrée du câble sous le pont se fera par un tube en laiton qui sera plus haut que le pont lui-même, évitant de ce fait les possibles entrées d’eau, sauf si la poupe se retrouve ------------------- sous l’eau !!! (voir chapitre sur la flottabilité).
Si c'est le cas y'en a un qui va entendre causer du pays (je plaisante bien sûr)
Réalisation du support de poulies en partie haute du câble « D » (celui qui est en haut de l’arc boutant), ce support sert également de support de poulies pour le câble « C », qui lui est fixe, la photo ci-dessous le montre très bien.
Enfin quand je dis du support, je devrais plutôt dire des 2 supports, car pour être plus général, pratiquement toutes les pièces de ce ponton-grue sont à réaliser en doubles exemplaires … (au moins).
Toujours en époxy cuivré, réalisation des flasques, avec pré-perçage des axes de poulies. Ensuite, soudage de 2 entretoises, l’espace libre entre les deux permettra de s’encastrer dans la tête de l’arc boutant.
Deux barres de laiton sont soudées dans la partie haute, elles assurent l’écartement et renforcent la structure, le support sera ensuite fixé à l’arc boutant par un axe central.
Encore quelques morceaux à fixer et ce support sera opérationnel, une fois les poulies misent en place, bien sûr.
Et une fois en place sur l’arc boutant, voilà ce que cela donne.
Comme j’étais sur l’arc boutant, j’en ai profité pour faire les pieds avec l’axe de rotation, qui sera bien sûr démontable à l’aide d’une goupille.
Les températures étant légèrement plus clémentes, j'en profite pour faire quelles que pièces :
Comme je n’ai pas encore reçu les poulies (je rappelle qu’il y en a quand même 172 à réaliser).
Je me suis intéressé au câble « D » (c’est celui qui donne l’inclinaison du portique), il est également mouflé à 10 brins, on le voit très bien sur cette photo.
Je me suis donc attelé à la réalisation des 2 supports de poulie du ponton, ces pièces devront d’une part être solidement fixées au ponton et d’autre part relativement solide pour ce qui est de la réalisation.
Ils sont encore une fois réalisés en époxy cuivré pour ce qui est de la base et des côtés, le dessus est en tôle de laiton de 0,2 mm pliée, le tout soudé à l’étain, un des côtés est différent, car il permettra le point d’accroche du câble « D ».
Et ce câble « D », il est accroché d’un bout et l’autre bout, il devient quoi ?
Eh bien en réel, il court sur le pont pour arriver au treuil situé juste derrière la cabine (on peut distinguer le câble sur la photo précédente), sur la maquette il va dans les entrailles du ponton, via une poulie de renvoi et ensuite va s’enrouler sur le tambour du treuil, voilà le principe sur le schéma suivant :
L’entrée du câble sous le pont se fera par un tube en laiton qui sera plus haut que le pont lui-même, évitant de ce fait les possibles entrées d’eau, sauf si la poupe se retrouve ------------------- sous l’eau !!! (voir chapitre sur la flottabilité).
Si c'est le cas y'en a un qui va entendre causer du pays (je plaisante bien sûr)
Réalisation du support de poulies en partie haute du câble « D » (celui qui est en haut de l’arc boutant), ce support sert également de support de poulies pour le câble « C », qui lui est fixe, la photo ci-dessous le montre très bien.
Enfin quand je dis du support, je devrais plutôt dire des 2 supports, car pour être plus général, pratiquement toutes les pièces de ce ponton-grue sont à réaliser en doubles exemplaires … (au moins).
Toujours en époxy cuivré, réalisation des flasques, avec pré-perçage des axes de poulies. Ensuite, soudage de 2 entretoises, l’espace libre entre les deux permettra de s’encastrer dans la tête de l’arc boutant.
Deux barres de laiton sont soudées dans la partie haute, elles assurent l’écartement et renforcent la structure, le support sera ensuite fixé à l’arc boutant par un axe central.
Encore quelques morceaux à fixer et ce support sera opérationnel, une fois les poulies misent en place, bien sûr.
Et une fois en place sur l’arc boutant, voilà ce que cela donne.
Comme j’étais sur l’arc boutant, j’en ai profité pour faire les pieds avec l’axe de rotation, qui sera bien sûr démontable à l’aide d’une goupille.
LUZOLO- Age : 69
Re: ENAK NAISSANCE ET VIE D’UN MODELE « HORS DU COMMUN »
Article 13 parution le 06 / 03 / 2015
Re
Bon, j'ai pu faire un test à l'instant (faut dire que ça me turlupinais) !!!
J'ai donc soudé un bout de tube de 3 mm sur une chute d'époxy, sachant que normalement il y a un morceau d'époxy de chaque côté (donc le double de soudure)
Auparavant j'avais pris un bout de tresse de pêche que j'ai collé bêtement sur une chute d'époxy à la cyano et ouf, ça colle, en fait la tresse s'imprègne de colle (ce ne doit pas être la même que Roockie)
J'ai donc enfilé un bout de tresse en double dans mon tube et au bout j'ai rajouté un bout de tige laiton, ensuite j'ai rempli le tube avec de la cyano liquide et écrasé le tube juste après.
5 minutes plus tard, j'ai coupé le bout de tresse en trop, j'ai accroché au bout restant un lest de 5 kg.
et miracle ça tient
On est donc largement au-dessus des forces à supporter, sachant que tous les câbles sont doublés.
Le reste en images :
Voili voilou
A+
Patrick
Re
Bon, j'ai pu faire un test à l'instant (faut dire que ça me turlupinais) !!!
J'ai donc soudé un bout de tube de 3 mm sur une chute d'époxy, sachant que normalement il y a un morceau d'époxy de chaque côté (donc le double de soudure)
Auparavant j'avais pris un bout de tresse de pêche que j'ai collé bêtement sur une chute d'époxy à la cyano et ouf, ça colle, en fait la tresse s'imprègne de colle (ce ne doit pas être la même que Roockie)
J'ai donc enfilé un bout de tresse en double dans mon tube et au bout j'ai rajouté un bout de tige laiton, ensuite j'ai rempli le tube avec de la cyano liquide et écrasé le tube juste après.
5 minutes plus tard, j'ai coupé le bout de tresse en trop, j'ai accroché au bout restant un lest de 5 kg.
et miracle ça tient
On est donc largement au-dessus des forces à supporter, sachant que tous les câbles sont doublés.
Le reste en images :
Voili voilou
A+
Patrick
LUZOLO- Age : 69
Re: ENAK NAISSANCE ET VIE D’UN MODELE « HORS DU COMMUN »
Article 14 parution le 17/03/15
Salutatous
Après ce petit exercice sur les poulies, revenons à nos moutons !!!
Une précision tout de même, la configuration du câble "E" est celle de la grue en réel, dans le modèle, bien que j’essaye d’être au plus près du réel, je pense qu’il n’est pas raisonnable de copier un système aussi complexe, comme notamment le mouflage à 12 brins, pour l’instant je n’ai pas encore assez de mesures suffisantes pour savoir jusqu’où je peux aller, les charges en présence n’étant sûrement pas suffisantes pour avoir un fonctionnement à l’identique.
Le système sera certainement simplifié en fonction des différents essais, à suivre.
Un autre point que je n'ai pas mentionné :
Lorsque la flèche est au plus bas, le câble « E » vient en appui sur l’encoche située en débord sur la flèche, faisant ainsi « bras de levier » pour la remontée .
On comprend très bien le principe sur cette photo.
Je peux donc reprendre mes différents systèmes d’accroches, nous étions donc arrêtés aux systèmes sur le haut du bras.
Rappel
câble « E » (pivotement de l’ensemble bras + flèche)
câble « I » (câble fixe entre le bras et la flèche)
Le bras supporte également le câble « F » (levage en bout de flèche), mais celui-ci à son propre support (voir médaillon en bas sur la photo)
Le système du câble « I », a une particularité, il possède en plus de sa poulie une double accroche du câble, ou retrouve d’ailleurs ce même principe pour le câble « C » (câble fixe entre l’arc boutant et le portique) ce sont des mouflages à 4 brins, donc automatiquement les 2 bouts du câble se retrouvent du même côté.
Le câble « F » (levage en bout de flèche), il a son propre support, situé à environ 1 mètre des 2 câbles précédents.
La réalisation de tout ce petit monde :
Tout d’abord, j’ai rajouté une double oreille en tête du bras (si ça continue comme ça, tout le corps humain va y passer...), elles serviront à supporter l’axe du système d’accroche du câble « I »
Réalisation du système d’accroche du câble « E », il possède en plus de l’accroche, d’une poulie P1 (voir schéma précédent).
Réalisation du support de poulie du câble « E », il est réalisé en LAB, il sera collé sur le bras, pour assurer une bonne fixation, je lui ai rajouter un pivot qui vient s’encastrer dans le bras.
En haut à droite de la photo un roulement à billes qui sera monté sur les poulies (diamètre 3 intérieur)
Sur la photo suivante, toutes les pièces qui vont en haut du bras, avec en bas le support poulie câble « F », au milieu à gauche le système d’accroche du câble « E » et à droite le système d’accroche du câble « I ».
Sur cette photo, tout l’ensemble monté.
Vous aurez compris que les goupilles que l’on peut voir, sont bien sûr provisoires.
Je viens de commencer la fabrication des supports de poulies P2 et P3 du câble "E", voilà l’ébauche.
Voili voilou, c'est tout pour aujourd'hui
Salutatous
Après ce petit exercice sur les poulies, revenons à nos moutons !!!
Une précision tout de même, la configuration du câble "E" est celle de la grue en réel, dans le modèle, bien que j’essaye d’être au plus près du réel, je pense qu’il n’est pas raisonnable de copier un système aussi complexe, comme notamment le mouflage à 12 brins, pour l’instant je n’ai pas encore assez de mesures suffisantes pour savoir jusqu’où je peux aller, les charges en présence n’étant sûrement pas suffisantes pour avoir un fonctionnement à l’identique.
Le système sera certainement simplifié en fonction des différents essais, à suivre.
Un autre point que je n'ai pas mentionné :
Lorsque la flèche est au plus bas, le câble « E » vient en appui sur l’encoche située en débord sur la flèche, faisant ainsi « bras de levier » pour la remontée .
On comprend très bien le principe sur cette photo.
Je peux donc reprendre mes différents systèmes d’accroches, nous étions donc arrêtés aux systèmes sur le haut du bras.
Rappel
câble « E » (pivotement de l’ensemble bras + flèche)
câble « I » (câble fixe entre le bras et la flèche)
Le bras supporte également le câble « F » (levage en bout de flèche), mais celui-ci à son propre support (voir médaillon en bas sur la photo)
Le système du câble « I », a une particularité, il possède en plus de sa poulie une double accroche du câble, ou retrouve d’ailleurs ce même principe pour le câble « C » (câble fixe entre l’arc boutant et le portique) ce sont des mouflages à 4 brins, donc automatiquement les 2 bouts du câble se retrouvent du même côté.
Le câble « F » (levage en bout de flèche), il a son propre support, situé à environ 1 mètre des 2 câbles précédents.
La réalisation de tout ce petit monde :
Tout d’abord, j’ai rajouté une double oreille en tête du bras (si ça continue comme ça, tout le corps humain va y passer...), elles serviront à supporter l’axe du système d’accroche du câble « I »
Réalisation du système d’accroche du câble « E », il possède en plus de l’accroche, d’une poulie P1 (voir schéma précédent).
Réalisation du support de poulie du câble « E », il est réalisé en LAB, il sera collé sur le bras, pour assurer une bonne fixation, je lui ai rajouter un pivot qui vient s’encastrer dans le bras.
En haut à droite de la photo un roulement à billes qui sera monté sur les poulies (diamètre 3 intérieur)
Sur la photo suivante, toutes les pièces qui vont en haut du bras, avec en bas le support poulie câble « F », au milieu à gauche le système d’accroche du câble « E » et à droite le système d’accroche du câble « I ».
Sur cette photo, tout l’ensemble monté.
Vous aurez compris que les goupilles que l’on peut voir, sont bien sûr provisoires.
Je viens de commencer la fabrication des supports de poulies P2 et P3 du câble "E", voilà l’ébauche.
Voili voilou, c'est tout pour aujourd'hui
LUZOLO- Age : 69
Re: ENAK NAISSANCE ET VIE D’UN MODELE « HORS DU COMMUN »
Article 15 parution le 30/06/15
Salutatous
Eh bien voila, mon chantier de salle de bain est terminé (après 2 mois de travaux) et
après avoir fait un gros ménage dans l'atelier, C'est reparti
Pour me changer un peu des câbles et de tous leurs cheminements, j'ai pris un petit moment pour commencer LA CABINE :
Il s'agit pour l'instant que de la partie structurelle, les détails viendront plus tard.
Pour une question de poids, elle n'est pas réalisée en époxy cuivrée, mais en plasticard de 1mm avec des renforts.
Tout d'abord, j'ai commencé par reprendre le plan, de façon à avoir un schéma simplifié, voila ce que cela donne :
J'en fait plusieurs tirages que je colle sur le plasticard, afin de faire les découpes.
Pour les ouvertures, pas de machine numérique, un perçage de 1 mm aux 4 coins et ensuite découpe au cutter, évidement une finition à la lime est nécessaire pour avoir un bon alignement des ouvertures, voila sur la photo le côté tribord:
L'épaisseur de la cabine ne pose pas trop de problème, c'est le même principe que les côtés, excepté la partie basse à l'avant qui elle comporte une partie en arrondi, ce morceau est réalisé en plasticard de 0.5 mm.
La partie arrondie est collée que d'un côté pour le moment, il me reste encore à mettre des renforts dans tous les angles.
Le côté bâbord est également réalisé, il sera collé en dernier, pour info le plasticard se colle très bien avec de la colle "Sader maquette".
Une idée de la forme générale de la cabine.
Tient, comme j'avais un petit moment à perdre cette après-midi, j'en ai profiter pour faire l'escalier intérieur de la cabine :
[/url]
Patrick
Salutatous
Eh bien voila, mon chantier de salle de bain est terminé (après 2 mois de travaux) et
après avoir fait un gros ménage dans l'atelier, C'est reparti
Pour me changer un peu des câbles et de tous leurs cheminements, j'ai pris un petit moment pour commencer LA CABINE :
Il s'agit pour l'instant que de la partie structurelle, les détails viendront plus tard.
Pour une question de poids, elle n'est pas réalisée en époxy cuivrée, mais en plasticard de 1mm avec des renforts.
Tout d'abord, j'ai commencé par reprendre le plan, de façon à avoir un schéma simplifié, voila ce que cela donne :
J'en fait plusieurs tirages que je colle sur le plasticard, afin de faire les découpes.
Pour les ouvertures, pas de machine numérique, un perçage de 1 mm aux 4 coins et ensuite découpe au cutter, évidement une finition à la lime est nécessaire pour avoir un bon alignement des ouvertures, voila sur la photo le côté tribord:
L'épaisseur de la cabine ne pose pas trop de problème, c'est le même principe que les côtés, excepté la partie basse à l'avant qui elle comporte une partie en arrondi, ce morceau est réalisé en plasticard de 0.5 mm.
La partie arrondie est collée que d'un côté pour le moment, il me reste encore à mettre des renforts dans tous les angles.
Le côté bâbord est également réalisé, il sera collé en dernier, pour info le plasticard se colle très bien avec de la colle "Sader maquette".
Une idée de la forme générale de la cabine.
Tient, comme j'avais un petit moment à perdre cette après-midi, j'en ai profiter pour faire l'escalier intérieur de la cabine :
[/url]
Patrick
LUZOLO- Age : 69
Re: ENAK NAISSANCE ET VIE D’UN MODELE « HORS DU COMMUN »
Article 16 parution du 14/09/15
Salutatous
Devant l'insistance de certains forumeurs, je reprends donc la suite du projet.
Afin de donner de l'épaisseur aux différentes fenêtres, j'ai adopté une façon simple de les réaliser :
J'ai pris du fil d'étain de 0,5 mm (celui qui sert à faire les soudures), vous en déroulez une longueur correspondant au tour de la fenêtre et vous la faite rouler sur une surface plane à l'aide d'une cale de bois, vous obtenez un morceau bien droit.
Ensuite vous vous fabriquez une petite cale bien d'équerre, en arrondissant légèrement l'angle correspondant à l'arrondi de la fenêtre, il suffit ensuite de positionner cette cale contre le plasticard et de venir coller le fil d'étain sur le premier coté à la cyano.
Une fois sec (quelles que secondes), vous tournez le fil d'étain de 90° (tout en gardant votre cale bien en place), vous collez ce deuxième coté et ainsi de suite.
Comme vous avez pu le remarquer, le premier coté n'était collé que sur la moitié, ceci de façon à se retrouvé avec le raccord en bas de la fenêtre, il suffit alors de couper le fil au cutter et votre entourage de fenêtre est terminé.
C'est une solution simple et une fois la peinture faite ne se voit pratiquement pas, surtout quand vous avez un nombre important de fenêtre à réaliser.
Restera à coller par l'intérieur du plasticard transparent, auparavant vous l'aurez recouvert de scotch de carrosserie et découpé suivant la forme des fenetres en enlevant le scotch situé en dehors de celles-ci. Une fois la peinture faite, vous pourrez enlever le scotch sur les fenêtres, malheureusement je n'ai pas de photos de cette opération.
Maintenant reste à s'occuper de tout l'extérieur de la cabine, en commençant par les rambardes, elles sont réalisées en fil de laiton de 1 mm, excepté les barreau du milieu qui sont en 0,8 mm.
Pour la réalisation je me sers d'un gabarit que j'ai réalisé sur une planche de bois et du bois de placage de 1mm que j'ai collé de façon à pouvoir caler mes morceaux de laiton, reste à faire les points de soudure.
Et après un certain nombre de soudure, voilà ce que cela donne :
A noter le renfort au pied des batayoles, il sont réalisé en tube de 2 mm extérieur, cela améliore la surface de collage sur la cabine.
A noter également l'ajout des chaînes de sécurité.
Sur la photo suivante, suite des rambardes dans la partie supérieur, ainsi que le début de réalisation du mat radar, celui ci est en tube laiton de 4 et 5 mm dans lequel se trouve un autre tube de 3 mm qui entraînera le radar par lui même (le moteur étant situé tout en bas de la cabine.
Sur cette photo, on voit bien le principe du mat radar, avec le moteur réducté au bout. Les 2 pièces biscornues ne sont autre que les protections latérales de la cabine, lors du relâchement des différents câbles.
Réalisation de différents apparaux situés en partie supérieure de la cabine :
projecteur poursuite, il est bien sûr fonctionnel, désolé la photo est floue.
Et pour finir cet article une photo générale d'une partie des pièces.
Je suis désolé d'avoir pris autant de retard sur mes articles, mais tout ceci prends pas mal de temps et c'est bien connu "un retraité n'a plus de temps à soi"
Néanmoins je suis en train d'écrire le prochain et espère vous en faire profiter dans les prochains jours.
Voili voilou
A+
Patrick.
Salutatous
Devant l'insistance de certains forumeurs, je reprends donc la suite du projet.
Afin de donner de l'épaisseur aux différentes fenêtres, j'ai adopté une façon simple de les réaliser :
J'ai pris du fil d'étain de 0,5 mm (celui qui sert à faire les soudures), vous en déroulez une longueur correspondant au tour de la fenêtre et vous la faite rouler sur une surface plane à l'aide d'une cale de bois, vous obtenez un morceau bien droit.
Ensuite vous vous fabriquez une petite cale bien d'équerre, en arrondissant légèrement l'angle correspondant à l'arrondi de la fenêtre, il suffit ensuite de positionner cette cale contre le plasticard et de venir coller le fil d'étain sur le premier coté à la cyano.
Une fois sec (quelles que secondes), vous tournez le fil d'étain de 90° (tout en gardant votre cale bien en place), vous collez ce deuxième coté et ainsi de suite.
Comme vous avez pu le remarquer, le premier coté n'était collé que sur la moitié, ceci de façon à se retrouvé avec le raccord en bas de la fenêtre, il suffit alors de couper le fil au cutter et votre entourage de fenêtre est terminé.
C'est une solution simple et une fois la peinture faite ne se voit pratiquement pas, surtout quand vous avez un nombre important de fenêtre à réaliser.
Restera à coller par l'intérieur du plasticard transparent, auparavant vous l'aurez recouvert de scotch de carrosserie et découpé suivant la forme des fenetres en enlevant le scotch situé en dehors de celles-ci. Une fois la peinture faite, vous pourrez enlever le scotch sur les fenêtres, malheureusement je n'ai pas de photos de cette opération.
Maintenant reste à s'occuper de tout l'extérieur de la cabine, en commençant par les rambardes, elles sont réalisées en fil de laiton de 1 mm, excepté les barreau du milieu qui sont en 0,8 mm.
Pour la réalisation je me sers d'un gabarit que j'ai réalisé sur une planche de bois et du bois de placage de 1mm que j'ai collé de façon à pouvoir caler mes morceaux de laiton, reste à faire les points de soudure.
Et après un certain nombre de soudure, voilà ce que cela donne :
A noter le renfort au pied des batayoles, il sont réalisé en tube de 2 mm extérieur, cela améliore la surface de collage sur la cabine.
A noter également l'ajout des chaînes de sécurité.
Sur la photo suivante, suite des rambardes dans la partie supérieur, ainsi que le début de réalisation du mat radar, celui ci est en tube laiton de 4 et 5 mm dans lequel se trouve un autre tube de 3 mm qui entraînera le radar par lui même (le moteur étant situé tout en bas de la cabine.
Sur cette photo, on voit bien le principe du mat radar, avec le moteur réducté au bout. Les 2 pièces biscornues ne sont autre que les protections latérales de la cabine, lors du relâchement des différents câbles.
Réalisation de différents apparaux situés en partie supérieure de la cabine :
projecteur poursuite, il est bien sûr fonctionnel, désolé la photo est floue.
Et pour finir cet article une photo générale d'une partie des pièces.
Je suis désolé d'avoir pris autant de retard sur mes articles, mais tout ceci prends pas mal de temps et c'est bien connu "un retraité n'a plus de temps à soi"
Néanmoins je suis en train d'écrire le prochain et espère vous en faire profiter dans les prochains jours.
Voili voilou
A+
Patrick.
LUZOLO- Age : 69
Re: ENAK NAISSANCE ET VIE D’UN MODELE « HORS DU COMMUN »
Article 17 parution le 01/10/15
La cabine de l'Enak avance bien (enfin c'est ce que je pense), voila donc la suite !!!
Suite de la réalisation de la cabine
Il me faut maintenant réaliser les projecteurs, il y en a 16 au total sur le ponton grue, ils seront tous bien entendu fonctionnels.
Tout d'abord réalisation d'un développé du projecteur sur un bout de papier qui me servira de modèle pour les 16, ce développé est ensuite collé sur une feuille de laiton de 0,25 mm d'épaisseur et découpé avec simplement une paire de ciseau.
Ce morceau est ensuite percé en son centre à 3 mm pour pouvoir insérer une led, celle ci à la particularité d'être plate au sommet, il fallait bien qu'elle rentre dans le projo.
Le morceau de laiton est ensuite plié et soudé par l'intérieur, on peut ensuite insérer la led.
Ensuite le fil de masse (-) est coupé et plié pour venir en contact avec la structure du projecteur (il vaut mieux y aller tout doucement, c'est fragile c'est bête là), il est ensuite soudé à la structure.
Reste à souder un bout de fil sur le + et également à souder le support qui sera lui même soudé de façon à assurer la continuité électrique de la masse (-).
Restera à coller la vitre, mais c'est pour plus tard... beaucoup plus tard.
Sur le même principe, j'ai réalisé les hauts parleurs, mais ceux ci ne seront pas fonctionnels !!!
Je dois maintenant m'attaquer aux néons situés sur le côté de la cabine, il sont au nombre de 2 par côté :
Pour respecter l'échelle, ils ne devront pas avoir un diamètre de plus de 3 mm et 35 mm de long (1,50 m), comme tout néon qui se respecte, ils devront avoir un clignotement au démarrage, on comprends aisément que le défi n'est pas gagné …
Voyons la technique utilisée :
Tout d'abord il me fallait trouver du tube translucide de diamètre 3 mm extérieur, pas facile à trouver, heureusement un certain Bertrand 78 en possède et se propose de m'en fournir un bout, son tube fait 3 extérieur et 2 mm intérieur, ça devrait le faire, malheureusement son tube est cintré et ne reste pas bien droit, qu'a cela ne tienne, un coup de décapeur thermique à air chaud me permet de le remettre bien droit, ouf, ça c'est fait.
Vient ensuite la partie éclairage : il n'y a pas 50 solutions, seule des leds miniatures (appelées CMS) pourront rentrer à l'intérieur du tube, voici en photo la taille de ces leds :
A ce stade, je tiens à remercier Patrick 82 qui a bien voulu me faire les soudures, car après plusieurs essais je n'y suis jamais arrivé, c'est infernal c'est petit machin !!!
Assemblage du néon, le principe est simple, il faut d'abord glisser une CMS à chaque bout du tube je la bloque avec une pointe de colle cyano en ayant pris soin de plier les fils à l'équerre par rapport au tube et ensuite mettre de la bande cash sur le tube de façon à laisser 4-5 mm de chaque bout .
Reste ensuite à passer un coup de peinture noir sur les bouts et voilà un tube néon, il reste des bavures que je dois enlever.
D'ailleurs suite à ça, j'ai acheté de la bande cash de chez tamiya et du coup plus de bavures, c'est vraiment magique ce produit.
Voilà le tube néon est réalisé, passons maintenant aux essais et là, petite déception l'éclairage n'est pas vraiment uniforme, malgré que le tube soit translucide (et pas transparent) les bouts sont plus lumineux que le centre, il aurait peut être fallu tricher un peu en raccourcissant le tube à 28 mm (correspondant à un tube 1,2m), on voit bien sur la photo l'éclairage plus intense dans les bouts :
N'étant pas plus royaliste que le roi, je décide de les laisser comme ça, de toute façon je n'ai plus de tube et les CMS sont collées dans le tube, impossible de les décoller sans les sacrifier.
Reste maintenant à les installer sur la cabine à l'aide de 2 petit trous de chaque côté du tube pour passer les fils et encore un point de colle pour les fixer bien en place.
A noter qu'il y a comme un « petit » rangement à faire à l'intérieur de la cabine.
Reste encore la partie clignotement au démarrage, étant nul en électrobidulerie, c'est encore Patrick 82 qui se propose de faire une carte électronique qui reproduira le clignotement au démarrage et encore un grand merci à lui.
C'est une carte qui fait 24 mm x 24 mm, les 4 néons viendront se brancher dessus (8 CMS).
Pas de photo pour le moment, Patrick est en train de faire la programmation, je ferais une vidéo quand tout sera branché.
Ah oui, j'ai failli oublié de vous montrer la réalisation de mes extincteurs et boites incendie (l'est pas mignon mon extincteur):
On arrive presque au bout de la réalisation de la cabine, encore quelques montages d'apparaux, quelles que coups de pinceaux et différents branchements électriques, à ce sujet le nombre de fil est impressionnant : j'ai quand même 35 fils électrique qui sortent de la cabine, j'en ai d'ailleurs fait un petit schéma, que voici :
Ne pouvant me permettre de commander séparément les différents éclairages, je suis parti sur un principe de simplification, à savoir :
- Le Radar : il se met en route dès la mise sous tension.
- Les 4 projecteurs extérieurs, le projecteurs mobile, l'éclairage intérieur et les néons extérieurs se mettent en fonctionnement lorsque le ponton grue est en situation de travail.
- Le feux de mât est en fonctionnement lorsque le ponton est en navigation, complété par les autres feux de navigation.
- Reste le Gyrophare qui se mettra en route seulement quand la grue sera en action, il sera accompagné de 3 autres gyrophares situés sur la flèche de la grue.
Ce qui fait que je me retrouve avec une prise de sortie à 5 broches : les 4 fonctions, plus la masse.
Je vous fait grâce du temps passé sur la peinture, qui comme vous l'aurez peut être remarqué est faite au fur et à mesure de la réalisation des différentes pièces.
Voici donc plusieurs photos de la cabine quasiment terminée :
Voili voilou, c'est tout pour le moment.
Dès que je reçois le module électronique de Patrick 82, je vous ferais une petite vidéo des différents éclairages et du fonctionnement du radar.
Comme d'hab, si vous avez des commentaires ou des critiques à faire, n'hésitez pas, je prends ...
A+
Patrick
La cabine de l'Enak avance bien (enfin c'est ce que je pense), voila donc la suite !!!
Suite de la réalisation de la cabine
Il me faut maintenant réaliser les projecteurs, il y en a 16 au total sur le ponton grue, ils seront tous bien entendu fonctionnels.
Tout d'abord réalisation d'un développé du projecteur sur un bout de papier qui me servira de modèle pour les 16, ce développé est ensuite collé sur une feuille de laiton de 0,25 mm d'épaisseur et découpé avec simplement une paire de ciseau.
Ce morceau est ensuite percé en son centre à 3 mm pour pouvoir insérer une led, celle ci à la particularité d'être plate au sommet, il fallait bien qu'elle rentre dans le projo.
Le morceau de laiton est ensuite plié et soudé par l'intérieur, on peut ensuite insérer la led.
Ensuite le fil de masse (-) est coupé et plié pour venir en contact avec la structure du projecteur (il vaut mieux y aller tout doucement, c'est fragile c'est bête là), il est ensuite soudé à la structure.
Reste à souder un bout de fil sur le + et également à souder le support qui sera lui même soudé de façon à assurer la continuité électrique de la masse (-).
Restera à coller la vitre, mais c'est pour plus tard... beaucoup plus tard.
Sur le même principe, j'ai réalisé les hauts parleurs, mais ceux ci ne seront pas fonctionnels !!!
Je dois maintenant m'attaquer aux néons situés sur le côté de la cabine, il sont au nombre de 2 par côté :
Pour respecter l'échelle, ils ne devront pas avoir un diamètre de plus de 3 mm et 35 mm de long (1,50 m), comme tout néon qui se respecte, ils devront avoir un clignotement au démarrage, on comprends aisément que le défi n'est pas gagné …
Voyons la technique utilisée :
Tout d'abord il me fallait trouver du tube translucide de diamètre 3 mm extérieur, pas facile à trouver, heureusement un certain Bertrand 78 en possède et se propose de m'en fournir un bout, son tube fait 3 extérieur et 2 mm intérieur, ça devrait le faire, malheureusement son tube est cintré et ne reste pas bien droit, qu'a cela ne tienne, un coup de décapeur thermique à air chaud me permet de le remettre bien droit, ouf, ça c'est fait.
Vient ensuite la partie éclairage : il n'y a pas 50 solutions, seule des leds miniatures (appelées CMS) pourront rentrer à l'intérieur du tube, voici en photo la taille de ces leds :
A ce stade, je tiens à remercier Patrick 82 qui a bien voulu me faire les soudures, car après plusieurs essais je n'y suis jamais arrivé, c'est infernal c'est petit machin !!!
Assemblage du néon, le principe est simple, il faut d'abord glisser une CMS à chaque bout du tube je la bloque avec une pointe de colle cyano en ayant pris soin de plier les fils à l'équerre par rapport au tube et ensuite mettre de la bande cash sur le tube de façon à laisser 4-5 mm de chaque bout .
Reste ensuite à passer un coup de peinture noir sur les bouts et voilà un tube néon, il reste des bavures que je dois enlever.
D'ailleurs suite à ça, j'ai acheté de la bande cash de chez tamiya et du coup plus de bavures, c'est vraiment magique ce produit.
Voilà le tube néon est réalisé, passons maintenant aux essais et là, petite déception l'éclairage n'est pas vraiment uniforme, malgré que le tube soit translucide (et pas transparent) les bouts sont plus lumineux que le centre, il aurait peut être fallu tricher un peu en raccourcissant le tube à 28 mm (correspondant à un tube 1,2m), on voit bien sur la photo l'éclairage plus intense dans les bouts :
N'étant pas plus royaliste que le roi, je décide de les laisser comme ça, de toute façon je n'ai plus de tube et les CMS sont collées dans le tube, impossible de les décoller sans les sacrifier.
Reste maintenant à les installer sur la cabine à l'aide de 2 petit trous de chaque côté du tube pour passer les fils et encore un point de colle pour les fixer bien en place.
A noter qu'il y a comme un « petit » rangement à faire à l'intérieur de la cabine.
Reste encore la partie clignotement au démarrage, étant nul en électrobidulerie, c'est encore Patrick 82 qui se propose de faire une carte électronique qui reproduira le clignotement au démarrage et encore un grand merci à lui.
C'est une carte qui fait 24 mm x 24 mm, les 4 néons viendront se brancher dessus (8 CMS).
Pas de photo pour le moment, Patrick est en train de faire la programmation, je ferais une vidéo quand tout sera branché.
Ah oui, j'ai failli oublié de vous montrer la réalisation de mes extincteurs et boites incendie (l'est pas mignon mon extincteur):
On arrive presque au bout de la réalisation de la cabine, encore quelques montages d'apparaux, quelles que coups de pinceaux et différents branchements électriques, à ce sujet le nombre de fil est impressionnant : j'ai quand même 35 fils électrique qui sortent de la cabine, j'en ai d'ailleurs fait un petit schéma, que voici :
Ne pouvant me permettre de commander séparément les différents éclairages, je suis parti sur un principe de simplification, à savoir :
- Le Radar : il se met en route dès la mise sous tension.
- Les 4 projecteurs extérieurs, le projecteurs mobile, l'éclairage intérieur et les néons extérieurs se mettent en fonctionnement lorsque le ponton grue est en situation de travail.
- Le feux de mât est en fonctionnement lorsque le ponton est en navigation, complété par les autres feux de navigation.
- Reste le Gyrophare qui se mettra en route seulement quand la grue sera en action, il sera accompagné de 3 autres gyrophares situés sur la flèche de la grue.
Ce qui fait que je me retrouve avec une prise de sortie à 5 broches : les 4 fonctions, plus la masse.
Je vous fait grâce du temps passé sur la peinture, qui comme vous l'aurez peut être remarqué est faite au fur et à mesure de la réalisation des différentes pièces.
Voici donc plusieurs photos de la cabine quasiment terminée :
Voili voilou, c'est tout pour le moment.
Dès que je reçois le module électronique de Patrick 82, je vous ferais une petite vidéo des différents éclairages et du fonctionnement du radar.
Comme d'hab, si vous avez des commentaires ou des critiques à faire, n'hésitez pas, je prends ...
A+
Patrick
LUZOLO- Age : 69
Re: ENAK NAISSANCE ET VIE D’UN MODELE « HORS DU COMMUN »
Article 18 parution le 22/10/15
Autre Partie importante sur le pont, c'est ce que j’appelle le bloc technique arrière, il supporte principalement le mât des feux de navigation et sert également de support de la grue lors de son pliage :
Comme il faut bien commencer par un bout, j'attaque donc le mât des feux de navigation, c'est une pièce relativement complexe de part sa forme et de ses nombreuses soudures à réaliser :
Il est constitué pour la partie centrale d'un emmanchement de différents tubes, en partant d'un diamètre 8 extérieur pour finir au diamètre 3 extérieur (soit 7 sections), sa hauteur totale est de 30 cm (soit 13 mètres en réel).
Ça c'est la partie la plus facile à faire :
Vient ensuite la barre de flèche et ses étais, relativement simple également à réaliser, la barre horizontale (verticale sur la photo) est d'une seule pièce :
Ou ça commence à ce gâter c'est lorsqu'il faut faire les supports de feux, ils ont un angle de 30 degrés par rapport à la barre de flèche, ils sont constitués de 2 tubes de 3 mm extérieur croisés (le tube cintré est entaillé de façon à avoir le tube horizontal intact), ainsi que de 2 supports de lanternes en laiton de 0,25 mm.
Comme on peut le voir sur une des photos précédentes le mât par lui même comporte 7 lanternes.
J'ai pris le parti de n'avoir que 4 sur les 7 de fonctionnelles :
En effet, j'ai opté pour 2 situations :
navire + 50 mètres faisant route
Rouge et vert 112,5° + 2 têtes de mât blanc 225° + Poupe blanc 135°
navire + 50 m à capacité de manœuvre restreinte
Rouge et vert 112,5° + 2 têtes de mat blanc 225° + Poupe blanc 135° + 3 feux superposés Rouge-Blanc-Rouge 360°
Le mât comportera donc les 3 feux superposés R-B-R + un tête de mât, le feux de poupe est sur un petit mâtereau à côté, le deuxième tête de mât est sur la cabine.
Pour avoir les 3 feux superposés fonctionnels, il fallait donc passer un fil électrique (+) pour chacun des feux (le – étant assuré par le mât lui même).
Le fil est passé dans le tube horizontal de 3 mm et ensuite descend dans le mât, je peux vous dire que j'ai passé un petit moment pour réussir à passer les 3 fils plus le fil de tête de mât. Je n'ai pas de photo de cet exercice mais voilà une photo du mât une fois peint, on distingue bien les fils qui sont en attente, on a bien les 4 fils au pied du mât (manque la masse).
Comme on peut le remarquer sur la photo le mât est prévu rabattable.
Il y a encore du boulot dessus, mais le gros est fait.
Attaquons maintenant le bloc technique par lui même, c'est une pièce toute tarabiscoté, faite de poutrelles, passerelles, échelles et du bloc proprement dit :
A noter que l'échappement situé sur la gauche du dessin à été déplacé il est maintenant à bâbord du bloc technique, on peut le voir sur la photo du réel (en tête de cet article).
Sa réalisation est faite tout comme la cabine avec du plasticard. J'ai commencé par réaliser les poutrelles au kilomètre, elles sont constituées de 3 morceaux de 2 mm d'épaisseur :
Puis assemblées pour réalise le futur support du portique :
Le bloc par lui même ne pose pas de problème, puisqu'il s'agit tout bêtement d'une boite, c'est la partie supérieure que j'appelle plate-forme qui est plus tordue, on distingue sur la photo suivante une partie des différents éléments qui la constitue :
et ci dessous une fois tout assemblée, le trou correspond au passage des fils du mât, dont on distingue le support en arrière plan (jaune), à noter l'ajout de la petite passerelle sur le côté du bloc.
Comme pour la cabine le bloc arrière possède des rambardes et des échelles, on ressort donc le fer à souder et voilà ce que cela donne, il s'agit de la rambarde de la plate-forme le tube vertical sur la gauche est le futur mâtereau du feux de poupe, toujours à gauche les bras qui dépassent servent pour les tendeurs qui tiennent le mât vertical et sur la droite une des nombreuses échelles (pour mémoire, je vous rappelle que je dois en réaliser 4 mètres au total, soit 600 barreaux à souder) .
Et voilà une autre photo en place sur la plate-forme 2 projecteurs ont été rajoutés ainsi que le fil du feux de poupe, vous pourrez aussi remarquer qu'un des barreaux de la rambarde c'est dessoudé (c'est celui qui est de travers, il est ressoudé depuis), reste plus qu'a passer un coup d’apprêt (c'est pour cette raison qu'on peut distinguer un bout de scotch sur le devant des projecteurs).
Et en attendant que la peinture sèche, réalisation de trappes et ouvertures en tout genre sur le bloc (elles ne sont pas fonctionnelles, faut pas déconner, non plus...) :
Et voici la plate forme une fois peinte :
Le bloc peint avec l'ajout des différents accessoires :
Le support de portique a également été peint.
Reste plus qu'a assembler tout ce petit monde, dont voici quelles que photos :
Et pour finir cet article, une vue d'ensemble en rajoutant le mât, à noter que les feux de mât on été rajoutés, ainsi que le feu de poupe sur le mâtereau.
Les câbles de maintien du mât sont réalisés avec du fil élastique, cela permet de les défaire facilement lors du pliage du mât :
Il me reste encore à voir le branchement électrique, qui comme la cabine à plusieurs fonctions :
- Feux de navigation, qui comme je l'ai déjà dit à été simplifié à 2 possibilités :
navire + 50 mètres faisant route
Rouge et vert 112,5° + 2 têtes de mât blanc 225° + Poupe blanc 135° (seuls 1 feux de mât et le feux de poupe sont concernés par ce bloc)
navire + 50 m à capacité de manœuvre restreinte
Rouge et vert 112,5° + 2 têtes de mat blanc 225° + Poupe blanc 135° + 3 feux superposés rouge-blanc-rouge 360° (même chose que précédemment, avec les 3 feux R-B-R en plus)
- Les 2 Projecteurs (qui fonctionneront en même temps que les 14 autres)
Il faudra donc une connexion à 4 broches (3 fonctions plus la masse).
Il me restera encore un point à terminer, car il faut que ce bloc soit correctement fixé au ponton, tout en étant démontable.
Eh oui, il supporte le mât, qui lui est légèrement en porte à faux par rapport à la base (voir deuxième photo de cet article), ce qui fait que le bloc est quasiment en équilibre.
Voyons la technique qui sera utilisée, un schéma étant plus facile à comprendre :
Fin de cet article sur le bloc arrière.
Autre Partie importante sur le pont, c'est ce que j’appelle le bloc technique arrière, il supporte principalement le mât des feux de navigation et sert également de support de la grue lors de son pliage :
Comme il faut bien commencer par un bout, j'attaque donc le mât des feux de navigation, c'est une pièce relativement complexe de part sa forme et de ses nombreuses soudures à réaliser :
Il est constitué pour la partie centrale d'un emmanchement de différents tubes, en partant d'un diamètre 8 extérieur pour finir au diamètre 3 extérieur (soit 7 sections), sa hauteur totale est de 30 cm (soit 13 mètres en réel).
Ça c'est la partie la plus facile à faire :
Vient ensuite la barre de flèche et ses étais, relativement simple également à réaliser, la barre horizontale (verticale sur la photo) est d'une seule pièce :
Ou ça commence à ce gâter c'est lorsqu'il faut faire les supports de feux, ils ont un angle de 30 degrés par rapport à la barre de flèche, ils sont constitués de 2 tubes de 3 mm extérieur croisés (le tube cintré est entaillé de façon à avoir le tube horizontal intact), ainsi que de 2 supports de lanternes en laiton de 0,25 mm.
Comme on peut le voir sur une des photos précédentes le mât par lui même comporte 7 lanternes.
J'ai pris le parti de n'avoir que 4 sur les 7 de fonctionnelles :
En effet, j'ai opté pour 2 situations :
navire + 50 mètres faisant route
Rouge et vert 112,5° + 2 têtes de mât blanc 225° + Poupe blanc 135°
navire + 50 m à capacité de manœuvre restreinte
Rouge et vert 112,5° + 2 têtes de mat blanc 225° + Poupe blanc 135° + 3 feux superposés Rouge-Blanc-Rouge 360°
Le mât comportera donc les 3 feux superposés R-B-R + un tête de mât, le feux de poupe est sur un petit mâtereau à côté, le deuxième tête de mât est sur la cabine.
Pour avoir les 3 feux superposés fonctionnels, il fallait donc passer un fil électrique (+) pour chacun des feux (le – étant assuré par le mât lui même).
Le fil est passé dans le tube horizontal de 3 mm et ensuite descend dans le mât, je peux vous dire que j'ai passé un petit moment pour réussir à passer les 3 fils plus le fil de tête de mât. Je n'ai pas de photo de cet exercice mais voilà une photo du mât une fois peint, on distingue bien les fils qui sont en attente, on a bien les 4 fils au pied du mât (manque la masse).
Comme on peut le remarquer sur la photo le mât est prévu rabattable.
Il y a encore du boulot dessus, mais le gros est fait.
Attaquons maintenant le bloc technique par lui même, c'est une pièce toute tarabiscoté, faite de poutrelles, passerelles, échelles et du bloc proprement dit :
A noter que l'échappement situé sur la gauche du dessin à été déplacé il est maintenant à bâbord du bloc technique, on peut le voir sur la photo du réel (en tête de cet article).
Sa réalisation est faite tout comme la cabine avec du plasticard. J'ai commencé par réaliser les poutrelles au kilomètre, elles sont constituées de 3 morceaux de 2 mm d'épaisseur :
Puis assemblées pour réalise le futur support du portique :
Le bloc par lui même ne pose pas de problème, puisqu'il s'agit tout bêtement d'une boite, c'est la partie supérieure que j'appelle plate-forme qui est plus tordue, on distingue sur la photo suivante une partie des différents éléments qui la constitue :
et ci dessous une fois tout assemblée, le trou correspond au passage des fils du mât, dont on distingue le support en arrière plan (jaune), à noter l'ajout de la petite passerelle sur le côté du bloc.
Comme pour la cabine le bloc arrière possède des rambardes et des échelles, on ressort donc le fer à souder et voilà ce que cela donne, il s'agit de la rambarde de la plate-forme le tube vertical sur la gauche est le futur mâtereau du feux de poupe, toujours à gauche les bras qui dépassent servent pour les tendeurs qui tiennent le mât vertical et sur la droite une des nombreuses échelles (pour mémoire, je vous rappelle que je dois en réaliser 4 mètres au total, soit 600 barreaux à souder) .
Et voilà une autre photo en place sur la plate-forme 2 projecteurs ont été rajoutés ainsi que le fil du feux de poupe, vous pourrez aussi remarquer qu'un des barreaux de la rambarde c'est dessoudé (c'est celui qui est de travers, il est ressoudé depuis), reste plus qu'a passer un coup d’apprêt (c'est pour cette raison qu'on peut distinguer un bout de scotch sur le devant des projecteurs).
Et en attendant que la peinture sèche, réalisation de trappes et ouvertures en tout genre sur le bloc (elles ne sont pas fonctionnelles, faut pas déconner, non plus...) :
Et voici la plate forme une fois peinte :
Le bloc peint avec l'ajout des différents accessoires :
Le support de portique a également été peint.
Reste plus qu'a assembler tout ce petit monde, dont voici quelles que photos :
Et pour finir cet article, une vue d'ensemble en rajoutant le mât, à noter que les feux de mât on été rajoutés, ainsi que le feu de poupe sur le mâtereau.
Les câbles de maintien du mât sont réalisés avec du fil élastique, cela permet de les défaire facilement lors du pliage du mât :
Il me reste encore à voir le branchement électrique, qui comme la cabine à plusieurs fonctions :
- Feux de navigation, qui comme je l'ai déjà dit à été simplifié à 2 possibilités :
navire + 50 mètres faisant route
Rouge et vert 112,5° + 2 têtes de mât blanc 225° + Poupe blanc 135° (seuls 1 feux de mât et le feux de poupe sont concernés par ce bloc)
navire + 50 m à capacité de manœuvre restreinte
Rouge et vert 112,5° + 2 têtes de mat blanc 225° + Poupe blanc 135° + 3 feux superposés rouge-blanc-rouge 360° (même chose que précédemment, avec les 3 feux R-B-R en plus)
- Les 2 Projecteurs (qui fonctionneront en même temps que les 14 autres)
Il faudra donc une connexion à 4 broches (3 fonctions plus la masse).
Il me restera encore un point à terminer, car il faut que ce bloc soit correctement fixé au ponton, tout en étant démontable.
Eh oui, il supporte le mât, qui lui est légèrement en porte à faux par rapport à la base (voir deuxième photo de cet article), ce qui fait que le bloc est quasiment en équilibre.
Voyons la technique qui sera utilisée, un schéma étant plus facile à comprendre :
Fin de cet article sur le bloc arrière.
LUZOLO- Age : 69
Re: ENAK NAISSANCE ET VIE D’UN MODELE « HORS DU COMMUN »
Article 19 parution le 28/10/15
Réalisation de différents apparaux présent sur le pont (et c'est pas ce qui manque) .
Je vais m'attaquer aux différentes « boites » en rouge sur le pont (d'ailleurs si certains ont le nom exact, qu'ils n'hésitent pas) :
Il y a d'abord les « boites basses » qui sont (je suppose) des accès à l'intérieur du ponton, elles sont constituées d'un couvercle qui lui même est généralement muni d'une trappe, à noter que le couvercle est muni d'un contre poids pour faciliter son ouverture :
Ces « boites basses » sont au nombre de 6 au total, elles sont réalisées en plasticard de 1 mm, comme on peut le voir sur la photo, je me suis servi d'un petit bloc de bois comme calibre :
Restait juste une fois la colle sèche, à enlever le surplus dans les angles en y faisant un léger arrondi.
Les couvercles avec le contre poids, les trous que l'on voit sont prévus pour les poignées de fermeture.
Reste plus qu'a coller le couvercle et rajouter les petites trappes pour certaines boites :
Un coup de peinture en bombe pour le rouge et mini pinceau pour les poignées et charnières, et voilà le travail :
Bon, pendant que j'étais avec mes « boites rouges», j'en ai profité pour faire ce que j’appelle, les « boites hautes ». Ce sont celles avec les différentes ouvertures et échappements pour certaines, il y en a 6 avec le toit en biais.
Même principe que pour les basses, construction en plasticard de 1 mm, avec les charnières et poignées en fil de laiton de 0,8 et 0,6 mm.
Il faut pas avoir de gros doigts pour mettre les poignées, brucelles obligatoire (pince à épiler).
Les 6 « boites » sont toutes différentes, excepté les 2 situées vers l'avant,
Les tuyaux d'échappements sont réalisés en rond d'alu plein de 4 mm et cintré à la pince à bouts ronds, l’échappement un peu plus gros est réalisé en tube laiton, auquel j'ai rajouté des cylindres plus gros que j'avais dans ma boite à B... (non, pas Bijoux de madame, mais Bordel).
On peut remarquer que certaines ont des supports de câbles sur le dessus, ils sont réalisés en fil laiton soudé.
Voila donc les 6 « boites » une fois peintes, reste quelques petits détails à rajouter, mais bon :
Et une petite dernière avec la cabine sur le côté gauche, et les « boites basses » en arrière plan.
Pour le rouge, il me reste encore 2 boites à réaliser : un bloc ventilation situé près du bloc arrière et un bloc atelier situé sur bâbord au droit de la cabine.
Toujours le même principe : Plasticard de 1 mm et laiton de différents diamètres.
Le bloc atelier, à noter qu'il y a maintenant un ouvrier, la porte est fonctionnelle:
Réalisation du chalumeau oxyacétylénique, pas d'explication, la photo suffit :
Les bouteilles sont en place, reste à passer à la partie peinture :
Avec la peinture ça le fait bien :
Restait à faire le bloc ventilation, que voilà tout terminé :
Voilà donc la fin de cet article sur les « boites rouges », il reste encore pas mal d'apparaux à faire sur le pont, dont les treuils !!!
Mais on verra ça plus tard …
Pour me changer, je vais retourner sur la grue proprement dite, ça sera l'occasion d'un prochain article.
Réalisation de différents apparaux présent sur le pont (et c'est pas ce qui manque) .
Je vais m'attaquer aux différentes « boites » en rouge sur le pont (d'ailleurs si certains ont le nom exact, qu'ils n'hésitent pas) :
Il y a d'abord les « boites basses » qui sont (je suppose) des accès à l'intérieur du ponton, elles sont constituées d'un couvercle qui lui même est généralement muni d'une trappe, à noter que le couvercle est muni d'un contre poids pour faciliter son ouverture :
Ces « boites basses » sont au nombre de 6 au total, elles sont réalisées en plasticard de 1 mm, comme on peut le voir sur la photo, je me suis servi d'un petit bloc de bois comme calibre :
Restait juste une fois la colle sèche, à enlever le surplus dans les angles en y faisant un léger arrondi.
Les couvercles avec le contre poids, les trous que l'on voit sont prévus pour les poignées de fermeture.
Reste plus qu'a coller le couvercle et rajouter les petites trappes pour certaines boites :
Un coup de peinture en bombe pour le rouge et mini pinceau pour les poignées et charnières, et voilà le travail :
Bon, pendant que j'étais avec mes « boites rouges», j'en ai profité pour faire ce que j’appelle, les « boites hautes ». Ce sont celles avec les différentes ouvertures et échappements pour certaines, il y en a 6 avec le toit en biais.
Même principe que pour les basses, construction en plasticard de 1 mm, avec les charnières et poignées en fil de laiton de 0,8 et 0,6 mm.
Il faut pas avoir de gros doigts pour mettre les poignées, brucelles obligatoire (pince à épiler).
Les 6 « boites » sont toutes différentes, excepté les 2 situées vers l'avant,
Les tuyaux d'échappements sont réalisés en rond d'alu plein de 4 mm et cintré à la pince à bouts ronds, l’échappement un peu plus gros est réalisé en tube laiton, auquel j'ai rajouté des cylindres plus gros que j'avais dans ma boite à B... (non, pas Bijoux de madame, mais Bordel).
On peut remarquer que certaines ont des supports de câbles sur le dessus, ils sont réalisés en fil laiton soudé.
Voila donc les 6 « boites » une fois peintes, reste quelques petits détails à rajouter, mais bon :
Et une petite dernière avec la cabine sur le côté gauche, et les « boites basses » en arrière plan.
Pour le rouge, il me reste encore 2 boites à réaliser : un bloc ventilation situé près du bloc arrière et un bloc atelier situé sur bâbord au droit de la cabine.
Toujours le même principe : Plasticard de 1 mm et laiton de différents diamètres.
Le bloc atelier, à noter qu'il y a maintenant un ouvrier, la porte est fonctionnelle:
Réalisation du chalumeau oxyacétylénique, pas d'explication, la photo suffit :
Les bouteilles sont en place, reste à passer à la partie peinture :
Avec la peinture ça le fait bien :
Restait à faire le bloc ventilation, que voilà tout terminé :
Voilà donc la fin de cet article sur les « boites rouges », il reste encore pas mal d'apparaux à faire sur le pont, dont les treuils !!!
Mais on verra ça plus tard …
Pour me changer, je vais retourner sur la grue proprement dite, ça sera l'occasion d'un prochain article.
LUZOLO- Age : 69
Re: ENAK NAISSANCE ET VIE D’UN MODELE « HORS DU COMMUN »
Article 20 parution le 9/11/15 (il sera en 2 parties).
Pour me changer un peu les idées, j'ai décidé de me remettre sur la grue proprement dite,
comme il faut bien commencer par un bout je vais donc faire toute la partie haute (flèche + bras) :
Comme on peut le remarquer (quand on regarde d'un peu plus près) il y a beaucoup de petit détails, que j’essaierais de reproduire au mieux, fonction du peu de photos de détails dont je dispose.
Alors, c'est parti pour la partie verticale (le bras), j'en était resté à ce stade :
Comme on peut le remarquer, il reste encore beaucoup de boulot à faire dessus, je commence donc par un sérieux ébavurage à la lime, notamment aux raccords des plaques d'époxy, vient ensuite la partie la plus « chiante », c'est à dire l'enduit et le ponçage (à l'eau évidemment), une petite couche de peinture d'apprêt pour voir les défauts restants, puis re-enduit et re-ponçage, etc, etc, etc.
Cette phase du ponçage est vraiment infecte, on en fout partout, il reste toujours un petit coin qui n'est pas enduit correctement et faut recommencer ...
Vient ensuite tous les rajouts, avec principalement des supports de poulies ainsi que des échelles, j'avais déjà réalisé certains supports, restait à les mettre en peinture, inutile de vous rappeler que les poulies sont montées sur roulement à billes.
Les anses que l'on voit sur les supports à gauche sont en fait là pour empêcher le câble de sortir de la poulie.
Petit rappel sur les axes (qui ne sont pas peint) il sont réalisé avec du tube de 3 extérieur, auquel je soude un tube de 4 extérieur pour faire l'épaulement, que je recoupe, ensuite j'emmanche un cure dent à l'intérieur du tube que je recoupe à la bonne dimension avec un point de colle cyano, le tube de 3 est ensuite percé à 1 mm pour engager une goupille afin d’empêcher l'axe de sortir.
Pour la réalisation des échelles (je sais plus si je l'ai dit) j'ai réalisé un gabarit, sachant que je suis parti du principe quelles seraient toutes de la même dimension (excepté la longueur, bien évidemment).
Voila mon gabarit, avec les montants en 1 mm et les barreaux en 0,8 mm, reste juste à faire les points de soudure !!!
Une échelle réalisée sur ce principe, c'est pas celle qui va sur le bras.
Bon, passons à la phase peinture comme on peut le remarquer le bras possède 3 couleurs (jaune, orange et noir), mais auparavant je repasse une couche uniforme d'apprêt et je commence par le orange fluo, première étape masquer la séparation entre le jaune et le orange, il faut impérativement utiliser ce produit : Tamiya masking tape (ce n'est pas de la pub, mais de l'information).
C'est vraiment un produit magique qui vous fait un bord nickel et sans bavures.
Donc peinture en orange fluo, une fois sec, on enlève la bande de masquage et on en replace une nouvelle sur le orange fluo, cela évite d'avoir une différence de hauteur entre les couches de peinture et peinture du jaune, une fois sec on enlève tout et voilà ce que ça donne :
A noter que les échelles sont peinte à part, cela évite d'avoir des marques sur la peinture du bras, sur ce gros plan on peut voir la qualité du masquage :
Reste à coller tous les supports de poulies, ainsi que les 2 échelles, vous aurez certainement remarqué que les support de poulies ont un petit pied de centrage, cela permet un meilleur collage de la pièce sur le bâti, qui est bien sûr percé.
Voilà donc cette pièce terminée, enfin presque il me reste à mettre les 2 poulies de diamètre 28 (dans les trous restés libres) je les ai pas encore reçues.
C'est la fin de cette première partie d'article, la deuxième partie traitera de la flèche et de son assemblage avec le bras.
A+
Patrick
LUZOLO- Age : 69
Re: ENAK NAISSANCE ET VIE D’UN MODELE « HORS DU COMMUN »
Suite de l'article 20 (deuxième partie) parution le 03/12/2015
LA FLECHE :
j'en étais resté à ce stade :
Comme pour le bras, encore pas mal de boulot, avec une particularité il y a une partie électrique composée de 3 gyrophares et de 2 projecteurs, on peut distinguer les sorties de fil blanc, ainsi que la sortie générale en noir (ce fil noir est très souple pour pouvoir suivre le mouvement de la flèche, c'est du fil d'écouteur de baladeur).
Et il va falloir réaliser ça …
Vous remarquerez la partie arrondie sur la partie la plus courte avec ses oreilles, ce quart de rond permet au câble qui assure la rotation de la flèche de venir s'y loger lorsque la flèche est complètement rabaissée, vous remarquerez également qu'il y a une passerelle tout en bout de flèche et bien sûr des échelles, plus des bricoles par ci par là (beaucoup de bricoles) ...
La réalisation des bouts arrondis est faite sur une base de CTP, celle ci sera ensuite emmanchée-collée dans l'intérieur de la flèche, ensuite 2 plaques d'époxy sont collées sur les côtés de l'arrondi, auquel j'avais précédemment soudé les oreilles en feuilles de laiton et pour finir j'ai collé une bande de laiton sur la partie en arrondie. Je sais pas si c'est trop clair, car je viens de m'apercevoir que je n'avais pas de photos, enfin voilà les bouts une fois enduits et avec une couche d'apprêt.
Je vais vous faire grasse de la partie ponçage – enduit, etc, etc, c'est pareil que le bras et c'est vraiment trop chiant.
Reste donc à rajouter toutes les petites « conneries » qui font qu'un modèle est plus ou moins réaliste.
Rajout de renforts sur le dessous, il sont tout bêtement réalisés en plasticard de 1 mm collé à l'époxy, on distingue bien les fils de sortie des 2 projecteurs sur les côtés et celui du gyrophare au milieu.
D'ailleurs je viens de m'apercevoir que j'ai fait une connerie, car cette sortie ne devrait pas être en dessous mais sur le dessus de la flèche, il va falloir que je trouve une solution pour le planquer!!!
Comme je le disais précédemment, il y a une nacelle en bout de flèche, particularité elle est sur 2 niveaux, on peut distinguer le gyrophare qui est sur un petit mâtereau (c'est le point sombre sur le haut de la photo) :
Réalisation de cette nacelle : elle est réalisée en fil de laiton de 0,8 et 1,0 mm, je me suis aidé d'un gabarit en bois que j'ai fait aux dimensions intérieures pour la partie supérieure :
Même principe pour la partie inférieure (j'ai oublié de prendre des photos).
Voila donc cette nacelle terminée, vous remarquerez le mâtereau support du gyrophare avec son fil d'alimentation (il s'agit de fil verni de transformateur, diamètre 0,2 mm), ce fil est bien pratique quand on veut le dissimuler, il passe le long du grillage.
Sur cette autre photo on voit les pattes de fixation de l'ensemble sur la flèche, ainsi que la led (flash) du gyrophare, le « - » étant assuré par la structure de la nacelle.
C'est bien beau cette nacelle, mais il faut y accéder, pour ce faire le dessus de la flèche est muni d'une échelle sur toute sa longueur (soit 47 cm ) et comme les Allemands sont pas avares il y en a une de chaque côté … (ben voyons).
Je vous remontre pas le procédé de fabrication, c'est toujours le même !!!
Voila donc les 2 échelles une fois peintes, en fait il y a 2 grands morceaux pour les parties droites et 2 petits à l'approche de l'axe de rotation.
Réalisation de l'axe en bout de flèche, comme on peut le voir sur ce schéma il à 2 fonctions :
- il supporte le câble « I » qui est fixe entre le bras et le bout de la flèche, la rotation de la grue étant assurée par le câble « E »
- il supporte également le câble de levage « F » (mouflé à 6 brins)
Je rappelle que lorsque je parle d'un câble X où Y, il s'agit en fait de 2 câbles entraînés par 2 treuils situés de chaque côté de la barge.
Le câble « I » est mouflé à 4 brins, il comporte donc 2 poulies côté bout de flèche en extérieur et 1 poulie avec 2 accroches côté bras, vous remarquerez sur la photo de la « vraie » que ce câble est « emprisonné » côté bout de flèche.
Le câble « F » est comme je le disais mouflé à 6 brins dans sa partie verticale, il y a donc une penture (support de 3 poulies) qui vient s'accrocher sur l'axe en bout de flèche et en bas de la partie verticale le support de crochet (avec lui aussi 3 poulies).
La penture est réalisée en feuille de laiton soudée avec un bout de tube qui ira sur l'axe de bout de flèche, comme d'habitude les poulies sont montées sur roulements à billes, reste à faire le coup de barbouille.
Le support de crochet, il est également réalisé en feuille de laiton, petite astuce, il est alourdi avec des petites plaques de plomb, ceci me permet de gagner quelques grammes qui sont nécessaire au bon déroulement des 6 brins, surtout quand il n'y a pas de charge, l'ensemble avec le crochet en plomb.
J'ai fait un essai pour voir le bon fonctionnement à vide, et ça marche, il faut dire que l'exercice est plus simple qu'avec mon précédent mouflage à 10 brins ou les pertes par frottement étaient nettement plus importante et demandait un poids bien plus élevé.
Voilà une photo de l'axe de bout de flèche, avec en bout, l'emplacement des 2 futures poulies du câble « I » et au centre les 2 pentures et les 2 supports de crochet du câble « F », auquel il faut rajouter l'entretoise (bout de tube)qui sera entre les 2 pentures.
Reste à monter tout ce petit monde sur la flèche proprement dite, je vous fait grâce des petits détails comme par exemple le support de poulie du câble « G ».
Sur les photos suivantes c'est la peinture générale de la flèche, avant l'ajout des détails.
Comme vous êtes patients, vous avez le droit au recto-verso.
Les 2 pyramides tronquées que l'on voit sur la deuxième photo sont des butées lorsque la flèche est complètement baissée et vient en appui sur le portique.
Et maintenant des photos lorsque tout l'ensemble est monté, le bras plus la flèche, ça commence à faire un beau morceau !!!
Reste encore quelques détails à peaufiner, car vous l'aurez remarquez le câbles entre le bras et le bout de flèche n'est pas en place (j'ai mis un bout de fil pour maintenir l'ouverture), les pentures ne sont pas en place non plus et pour cause l'axe de bout de flèche n'est pas posé, je vous ferais une photo quand il sera en place.
Dans le prochain article la réalisation de l'arc boutant.
LA FLECHE :
j'en étais resté à ce stade :
Comme pour le bras, encore pas mal de boulot, avec une particularité il y a une partie électrique composée de 3 gyrophares et de 2 projecteurs, on peut distinguer les sorties de fil blanc, ainsi que la sortie générale en noir (ce fil noir est très souple pour pouvoir suivre le mouvement de la flèche, c'est du fil d'écouteur de baladeur).
Et il va falloir réaliser ça …
Vous remarquerez la partie arrondie sur la partie la plus courte avec ses oreilles, ce quart de rond permet au câble qui assure la rotation de la flèche de venir s'y loger lorsque la flèche est complètement rabaissée, vous remarquerez également qu'il y a une passerelle tout en bout de flèche et bien sûr des échelles, plus des bricoles par ci par là (beaucoup de bricoles) ...
La réalisation des bouts arrondis est faite sur une base de CTP, celle ci sera ensuite emmanchée-collée dans l'intérieur de la flèche, ensuite 2 plaques d'époxy sont collées sur les côtés de l'arrondi, auquel j'avais précédemment soudé les oreilles en feuilles de laiton et pour finir j'ai collé une bande de laiton sur la partie en arrondie. Je sais pas si c'est trop clair, car je viens de m'apercevoir que je n'avais pas de photos, enfin voilà les bouts une fois enduits et avec une couche d'apprêt.
Je vais vous faire grasse de la partie ponçage – enduit, etc, etc, c'est pareil que le bras et c'est vraiment trop chiant.
Reste donc à rajouter toutes les petites « conneries » qui font qu'un modèle est plus ou moins réaliste.
Rajout de renforts sur le dessous, il sont tout bêtement réalisés en plasticard de 1 mm collé à l'époxy, on distingue bien les fils de sortie des 2 projecteurs sur les côtés et celui du gyrophare au milieu.
D'ailleurs je viens de m'apercevoir que j'ai fait une connerie, car cette sortie ne devrait pas être en dessous mais sur le dessus de la flèche, il va falloir que je trouve une solution pour le planquer!!!
Comme je le disais précédemment, il y a une nacelle en bout de flèche, particularité elle est sur 2 niveaux, on peut distinguer le gyrophare qui est sur un petit mâtereau (c'est le point sombre sur le haut de la photo) :
Réalisation de cette nacelle : elle est réalisée en fil de laiton de 0,8 et 1,0 mm, je me suis aidé d'un gabarit en bois que j'ai fait aux dimensions intérieures pour la partie supérieure :
Même principe pour la partie inférieure (j'ai oublié de prendre des photos).
Voila donc cette nacelle terminée, vous remarquerez le mâtereau support du gyrophare avec son fil d'alimentation (il s'agit de fil verni de transformateur, diamètre 0,2 mm), ce fil est bien pratique quand on veut le dissimuler, il passe le long du grillage.
Sur cette autre photo on voit les pattes de fixation de l'ensemble sur la flèche, ainsi que la led (flash) du gyrophare, le « - » étant assuré par la structure de la nacelle.
C'est bien beau cette nacelle, mais il faut y accéder, pour ce faire le dessus de la flèche est muni d'une échelle sur toute sa longueur (soit 47 cm ) et comme les Allemands sont pas avares il y en a une de chaque côté … (ben voyons).
Je vous remontre pas le procédé de fabrication, c'est toujours le même !!!
Voila donc les 2 échelles une fois peintes, en fait il y a 2 grands morceaux pour les parties droites et 2 petits à l'approche de l'axe de rotation.
Réalisation de l'axe en bout de flèche, comme on peut le voir sur ce schéma il à 2 fonctions :
- il supporte le câble « I » qui est fixe entre le bras et le bout de la flèche, la rotation de la grue étant assurée par le câble « E »
- il supporte également le câble de levage « F » (mouflé à 6 brins)
Je rappelle que lorsque je parle d'un câble X où Y, il s'agit en fait de 2 câbles entraînés par 2 treuils situés de chaque côté de la barge.
Le câble « I » est mouflé à 4 brins, il comporte donc 2 poulies côté bout de flèche en extérieur et 1 poulie avec 2 accroches côté bras, vous remarquerez sur la photo de la « vraie » que ce câble est « emprisonné » côté bout de flèche.
Le câble « F » est comme je le disais mouflé à 6 brins dans sa partie verticale, il y a donc une penture (support de 3 poulies) qui vient s'accrocher sur l'axe en bout de flèche et en bas de la partie verticale le support de crochet (avec lui aussi 3 poulies).
La penture est réalisée en feuille de laiton soudée avec un bout de tube qui ira sur l'axe de bout de flèche, comme d'habitude les poulies sont montées sur roulements à billes, reste à faire le coup de barbouille.
Le support de crochet, il est également réalisé en feuille de laiton, petite astuce, il est alourdi avec des petites plaques de plomb, ceci me permet de gagner quelques grammes qui sont nécessaire au bon déroulement des 6 brins, surtout quand il n'y a pas de charge, l'ensemble avec le crochet en plomb.
J'ai fait un essai pour voir le bon fonctionnement à vide, et ça marche, il faut dire que l'exercice est plus simple qu'avec mon précédent mouflage à 10 brins ou les pertes par frottement étaient nettement plus importante et demandait un poids bien plus élevé.
Voilà une photo de l'axe de bout de flèche, avec en bout, l'emplacement des 2 futures poulies du câble « I » et au centre les 2 pentures et les 2 supports de crochet du câble « F », auquel il faut rajouter l'entretoise (bout de tube)qui sera entre les 2 pentures.
Reste à monter tout ce petit monde sur la flèche proprement dite, je vous fait grâce des petits détails comme par exemple le support de poulie du câble « G ».
Sur les photos suivantes c'est la peinture générale de la flèche, avant l'ajout des détails.
Comme vous êtes patients, vous avez le droit au recto-verso.
Les 2 pyramides tronquées que l'on voit sur la deuxième photo sont des butées lorsque la flèche est complètement baissée et vient en appui sur le portique.
Et maintenant des photos lorsque tout l'ensemble est monté, le bras plus la flèche, ça commence à faire un beau morceau !!!
Reste encore quelques détails à peaufiner, car vous l'aurez remarquez le câbles entre le bras et le bout de flèche n'est pas en place (j'ai mis un bout de fil pour maintenir l'ouverture), les pentures ne sont pas en place non plus et pour cause l'axe de bout de flèche n'est pas posé, je vous ferais une photo quand il sera en place.
Dans le prochain article la réalisation de l'arc boutant.
LUZOLO- Age : 69
Re: ENAK NAISSANCE ET VIE D’UN MODELE « HORS DU COMMUN »
Salutatous
Article 21 (parution le 15/12/15)
Réalisation de l'Arc Boutant.
Pour finir l'année, ce sera un petit article, en effet, on est toujours sur les mêmes bases et je vais pas vous raconter à chaque fois la même histoire, seul certains détails sont développés .
le voilà en vrai.
L'arc boutant est une pièce importante de la grue, puisque c'est elle qui fait incliner le portique en avant ou en arrière par l'intermédiaire du câble « C » qui lui est fixe.
L'inclinaison de l'Arc B est assuré par le câble « D », qui lui est mouflé à 10 brins (je vous remets le petit schéma du câblage).
On voit bien sur cette photo le mouflage à 10 brins et l'accroche sur le ponton.
Revenons à l'Arc B, j'en étais resté là :
Une nouvelle fois, je vous fais grâce de la partie ponçage, enduit, ponçage, etc …
On peut noter toutefois que cette pièce comporte également une partie électrique, avec 2 projecteurs (on aperçoit les fils en haut), ils seront alimentés par un fil souple qui passe dans le pied, on l'aperçoit en bas à droite.
Voici donc l'Arc B une fois peint, les pyramides tronquées que l'on voit à gauche de la photo, servent d'appui lors du pliage de la grue.
Eh oui, il y a encore ---------- des échelles et comme d'habitude, une de chaque côté …
Sur cette photo, on voit mieux les sorties de fils.
Les supports de poulies de tête, ils viennent s'encastrer dans le carré en haut de l'Arc B, chaque support est donc composé de 5 poulies (côté mouflage à 10 brins, câble « D ») et d'une seule poulie plus 2 accroches, côté du câble « C » qui lui est mouflé à 4 brins.
C'est d'ailleurs pour ce dernier que je cherchais une machine à commettre, de façon à faire un câble plus gros, il en est de même pour le câble « I » (entre le bras et le bout de flèche). A ce sujet, je tiens à remercier notre ami Tasdebois, qui c'est gentiment prêté au jeu et va s'attaquer à la réalisation des câbles que j'ai besoin, on en reparlera plus tard (quand on aura fini les essais).
Voici donc ces supports, il y a encore quelques touches de peinture à faire, mais ils sont quasiment terminés, le système d'accroche (câble « C ») n'est pas peint pour le moment car le câble sera collé et serti dans les petit bouts de tube que l'on aperçoit en bas.
Tient par curiosité, savez vous qu'il y a plus de 50 pièces dans un seul support !!!
Ce support vient s'emmancher sur l'Arc B et est ensuite goupillé sur celui-ci, c'est l'axe qui est au milieu.
Reste à faire les supports de projecteurs et bien sûr les projecteurs et aussi 2 supports de poulies situés sous le longeron du bas, dont je ne vois pas trop l'utilité, sachant qu'il n'y a pas de câble dessus (si quelqu'un a une idée, je me coucherais moins bête).
Voici donc l'ensemble quasiment terminé :
Oups, j'oubliais les sabots, qui assurent la rotation de l'Arc B, ils sont également en époxy-cuivré,
vous pouvez remarquer qu'un des deux est percé pour assurer le passage du fil électrique.
Cet article n'est pas très long, il faut dire qu'il s'agit pratiquement des mêmes opérations quelque soit la pièce de la grue, mais patience, ça va se compliquer !!!
Dans l'article précédent, je vous ai dit que je vous mettrai une photo de l'axe de bout de flèche et bien voilà chose faite :
Le prochain article sera un peu plus technique car il portera sur la jambe et le système de désolidarisation entre la jambe et le portique lors du pliage de la grue .
Mais ce sera bien après les fêtes …
A ce sujet, je vous souhaite d'ors et déjà, de bonnes fêtes de fin d'année et une bonne année 2016.
A+
Patrick
Article 21 (parution le 15/12/15)
Réalisation de l'Arc Boutant.
Pour finir l'année, ce sera un petit article, en effet, on est toujours sur les mêmes bases et je vais pas vous raconter à chaque fois la même histoire, seul certains détails sont développés .
le voilà en vrai.
L'arc boutant est une pièce importante de la grue, puisque c'est elle qui fait incliner le portique en avant ou en arrière par l'intermédiaire du câble « C » qui lui est fixe.
L'inclinaison de l'Arc B est assuré par le câble « D », qui lui est mouflé à 10 brins (je vous remets le petit schéma du câblage).
On voit bien sur cette photo le mouflage à 10 brins et l'accroche sur le ponton.
Revenons à l'Arc B, j'en étais resté là :
Une nouvelle fois, je vous fais grâce de la partie ponçage, enduit, ponçage, etc …
On peut noter toutefois que cette pièce comporte également une partie électrique, avec 2 projecteurs (on aperçoit les fils en haut), ils seront alimentés par un fil souple qui passe dans le pied, on l'aperçoit en bas à droite.
Voici donc l'Arc B une fois peint, les pyramides tronquées que l'on voit à gauche de la photo, servent d'appui lors du pliage de la grue.
Eh oui, il y a encore ---------- des échelles et comme d'habitude, une de chaque côté …
Sur cette photo, on voit mieux les sorties de fils.
Les supports de poulies de tête, ils viennent s'encastrer dans le carré en haut de l'Arc B, chaque support est donc composé de 5 poulies (côté mouflage à 10 brins, câble « D ») et d'une seule poulie plus 2 accroches, côté du câble « C » qui lui est mouflé à 4 brins.
C'est d'ailleurs pour ce dernier que je cherchais une machine à commettre, de façon à faire un câble plus gros, il en est de même pour le câble « I » (entre le bras et le bout de flèche). A ce sujet, je tiens à remercier notre ami Tasdebois, qui c'est gentiment prêté au jeu et va s'attaquer à la réalisation des câbles que j'ai besoin, on en reparlera plus tard (quand on aura fini les essais).
Voici donc ces supports, il y a encore quelques touches de peinture à faire, mais ils sont quasiment terminés, le système d'accroche (câble « C ») n'est pas peint pour le moment car le câble sera collé et serti dans les petit bouts de tube que l'on aperçoit en bas.
Tient par curiosité, savez vous qu'il y a plus de 50 pièces dans un seul support !!!
Ce support vient s'emmancher sur l'Arc B et est ensuite goupillé sur celui-ci, c'est l'axe qui est au milieu.
Reste à faire les supports de projecteurs et bien sûr les projecteurs et aussi 2 supports de poulies situés sous le longeron du bas, dont je ne vois pas trop l'utilité, sachant qu'il n'y a pas de câble dessus (si quelqu'un a une idée, je me coucherais moins bête).
Voici donc l'ensemble quasiment terminé :
Oups, j'oubliais les sabots, qui assurent la rotation de l'Arc B, ils sont également en époxy-cuivré,
vous pouvez remarquer qu'un des deux est percé pour assurer le passage du fil électrique.
Cet article n'est pas très long, il faut dire qu'il s'agit pratiquement des mêmes opérations quelque soit la pièce de la grue, mais patience, ça va se compliquer !!!
Dans l'article précédent, je vous ai dit que je vous mettrai une photo de l'axe de bout de flèche et bien voilà chose faite :
Le prochain article sera un peu plus technique car il portera sur la jambe et le système de désolidarisation entre la jambe et le portique lors du pliage de la grue .
Mais ce sera bien après les fêtes …
A ce sujet, je vous souhaite d'ors et déjà, de bonnes fêtes de fin d'année et une bonne année 2016.
A+
Patrick
LUZOLO- Age : 69
Re: ENAK NAISSANCE ET VIE D’UN MODELE « HORS DU COMMUN »
Article 22 (parution le 17/12/15)
PRINCIPE DU PLIAGE DE LA VRAIE
Comme je l'ai déjà dit, cette grue à la particularité de pouvoir se plier, quel est l’intérêt d'un tel choix ?
A vrai dire je ne sais pas trop, hormis le gain de tirant d'air :
En effet en position de fonctionnement et en étant le plus abaissée possible le tirant d'air est de 30 mètres,
la voici pratiquement complètement déployée (le bout de la flèche est quasiment 50 mètres en avant de la proue !!!)
Vous pourrez remarquer que bien qu'étant automotrice, lorsqu'il s'agit de longue distance elle est remorquée.
Une fois pliée, son tirant d'air est encore de 20 mètres (ce qui me fait dire que vous avez très peu de chance de la voir à Paris ).
Sur cette photo, tout l'ensemble est complètement plié, seule la jambe (partie verticale) peut encore être abaissée pour terminer le pliage complet,
la flèche ne descend pas plus bas elle est en appui sur ces butées .
On à parlé un moment que cette manœuvre de pliage pouvait servir à la maintenance, certes peut être pour certaines opérations minimes,
mais en cas de grosse maintenance la grue est complètement dépliée et l'ensemble portique-bras-flèche vient se poser sur une seconde barge placée devant l'Enak,
la photo suivante le montre bien.
Alors, comment ça marche ce pliage ?
Pour expliquer le principe du pliage je vais vous faire au fur à mesure des divers opérations un petit schéma de principe.
Tout d'abord la grue en position normale de fonctionnement :
Première opération, l'ensemble Bras + Flèche est replié pour venir en butée sur le portique, à l'aide du câble « E »
Le portique est amené pratiquement à la verticale, à l'aide du câble « D »,
le câble « A » est descendu pour enlever le gros crochet et ne garder que les 2 crocs rouge,
puis remonté un peu au dessus de l'axe de jonction Portique – Jambe.
C'est à partir de ce moment là que ça se gâte :
Les 2 crocs du câble « A » sont accrochés manuellement chacun à une élingue qui elle même est passée sur la jambe à ce niveau là :
Le câble « D » amène l'ensemble portique-bras-flèche quasiment en position d'équilibre,
le câble « A » est mis en légère tension, le câble « B » est amené également en légère tension,
à partir de ce moment là, la jambe et le portique peuvent être désolidarisés.
Par contre me demandez pas le système employé pour cette désolidarisation (hydraulique, électrique, manuel),
j'en ai aucune idée, enfin si, je dirais hydraulique.
Je vous l'avais bien dit, cette manœuvre de pliage est vraiment très délicate !!!
La suite est plus simple, reste plus qu'a dérouler le câble « A »,
la jambe reste dans sa position puisqu'elle est retenue par le câble « B ».
L'arc boutant vient se poser sur ses appuis les câbles « D » et « C » sont détendus
Petite précision, il faut garder à l'esprit que le câble « A » est mouflé à 10 brins seulement entre le portique et la jambe.
On continue à dérouler le câble « A » jusqu'à poser le portique sur ses appuis.
A ce moment on comprends mieux pourquoi la flèche n'est pas pliée plus,
elle empêcherait le bon déroulement du câble « A » qui est déjà dévié (visible sur la photo suivante)
Le câble « A » peut continuer à être déroulé pour du coup abaisser la jambe, le câble « B » sera détendu.
Mes schémas ne sont pas très exacts, car la jambe est en réalité un peu plus verticale, mais le principe est là.
Je suis pas sûr que mes explications soient bien claires pour tout le monde,
sachez que j'ai passé un sacré moment avant de comprendre comment se faisait la manœuvre du pliage.
Est ce que tout le monde à pigé ? OUI, on verra bien.
Interrogation écrite la semaine prochaine …
Ah, ah, on rigole moins !!!
Les crocs du câble « A » sont bien élingués sur la jambe, on le voit très nettement sur cet agrandissement,
cette opération ne peut se faire que manuellement, d’où l’intérêt des passerelles situées à côté.
Mais il est hors de question que je m'amuse à faire ça sur le modèle,
je dois donc trouver un subterfuge pour que cette manipulation soit automatique !!!
Vous le saurez dans le prochain article …
En espérant que cet article vous ai intéressé.
A+
Patrick
LUZOLO- Age : 69
Re: ENAK NAISSANCE ET VIE D’UN MODELE « HORS DU COMMUN »
Article 23 parution le 09/02/16
Salutatous
Il faut bien que je vous montre la suite de mes articles, certes j'ai pas tout fini l'ensemble Jambe/Portique, mais voilà déjà un début :
Réalisation de la jambe
C'est une pièce relativement importante du système, puisqu'elle assure d'une part la rigidité du portique en évitant son vrillage et d'autre part elle sert au pliage de la grue.
Comme les autres parties de la grue, j'en étais resté là (c'est la pièce qui sert de « béquille »):
Et il faut réaliser ça :
Après fermeture du 4eme côté, toujours le même chantier rébarbatif, du ponçage, enduit, ponçage, etc...
Je n'ai pas de partie électrique sur cette partie, Mais j'ai encore des ----------- échelles et passerelles et bien sûr des poulies, voici donc la pièce après un couche d'apprêt, elle mesure quasiment 60 cm.
Ah le "con", il a enlevé une partie de la peinture !!! Non, non, c'est normal je dois souder les supports qui sont sur la droite,
ces supports de poulies sont ceux du câble « B » (qui sert seulement lors du pliage de la grue).
Les échelles, comme d'habitude, y'en a une de chaque côté et en plus elles ont un garde corps (voir photo de la vraie), ce sont les plus longues avec 55 cm chacune, donc un certain nombre de barreaux à souder, mais demandez à Gazou, il les a compté :
Comme le garde corps est plus large que l'échelle, j'ai réalisé un petit montage de façon à ce que les potelets ai bien tous le même angle (on voit pas très bien cet angle sur la photo):
Et voilà les échelles avec leurs gardes corps et l'angle des potelets,notez le petit biais vers le bas pour suivre le profil de la jambe.
Ces échelles permettent l'accès à 2 petites nacelles de travail placées sur la jambe, elles permettent également l'accès aux nacelles
et échelles situées sur le portique.
Sur la photo de la vrai, on peut distinguer les 2 petites nacelles tout en haut de la jambe.
Comme d'habitude réalisation en fil de laiton de 0,8 et 1 mm, sur un gabarit en bois, en voici une juste après soudure.
Voici les 2, après une couche de peinture d'apprêt, il fallait bien faire gaffe à réaliser les 2 symétriques, autrement dit respecter l'accès, rigolez pas, j'ai fait la connerie d'en réaliser 2 identiques !!!
Avec un coup de bombe, ça a déjà meilleure allure, autant les nacelles que les échelles :
Réalisation des rails de guidage et des supports de la jambe, situés sur le pont.
Ces rails assurent le guidage longitudinal de la jambe lorsque le portique s'incline, ils mesurent 33 cm (soit 14 m en réel).
Pour la réalisation, il fallait tout d'abord une bonne rigidité du rail par lui même, que ce soit verticalement comme transversalement, il sera ensuite collé et boulonné sur le pont à chaque extrémité.
Les supports de jambe, ils doivent coulisser parfaitement sur le rail sans trop de jeu et surtout ne doivent pas pouvoir en sortir.
Il faut également prévoir une butée, elle sera réglable car c'est cette butée qui va permettre en agissant sur sa vis de réglage, de trouver le point d'équilibre pour la séparation Jambe / Portique et par déduction la bonne longueur du câble « B ».
Pour bien comprendre le pourquoi du comment de la chose, j'ai fait un petit schéma de principe :
Pour faire les rails et les supports, eh bien j'ai repris mon époxy-cuivré favori, il me reste encore quelques ajustements à faire, mais déjà les supports coulissent bien sur le rail et sans trop de jeu.
Me reste le problème de la peinture, car celle-ci va faire une épaisseur supplémentaire et surtout ne tiendra pas sur la partie coulissante du dessus du rail, je vais donc employer la technique du brunissage du cuivre.
Voici donc en photo les 2 rails et les 2 supports, je dois maintenant m'occuper des butées réglables :
Les butées de réglage :
Ces butées sont importantes car ce sont elles qui retiennent la jambe lors du pliage, je vous remets le schéma de principe du pliage pour bien comprendre .
Il est donc important que cette butée soit réglable afin de peaufiner le point de basculement du portique vers l'arrière.
Ce fameux point de basculement n'est pas simple à trouver, car en plus du point d'équilibre de l'ensemble portique+bras+flèche, qui peut être variable en fonction de l'inclinaison de la flèche, il y a la position plus ou moins verticale que l'on donne à l'arc boutant, autrement dit, fonction de la longueur que l'on met au câble (fixe) « C ».
Si lors du pliage, il faut que l'ensemble parte vers l'arrière au moment de la séparation jambe/portique, à l'inverse lors du dépliage, il faudra qu'un moment l'ensemble parte vers l'avant pour venir verrouiller la jambe sur le portique (la tension du câble « A » ne suffisant pas) , cette possibilité ne peux se faire qu'en déplaçant le centre de gravité de l'ensemble vers l'avant, pour ce faire la flèche sera dépliée.
Vous l'aurez compris, c'est un sacré challenge, qui ne peut se faire qu'après un certains nombres d'essais …
Vous l'aurez aussi compris, il faut que toute la grue soit en ordre de marche avec donc tous les détails (échelles, poulies crocs, etc), en effet tous ces détails peuvent faire varier le poids de chacun des éléments et donc modifier le point d'équilibre.
Revenons en à la butée, après un pré-ajustement de l'emplacement de celle-ci sur le rail, la butée proprement dite sera fixée sur le rail, la vis de réglage peaufinera le réglage final et permettra ainsi de trouver la bonne longueur du câble « B » (fixe).
Une petite photo des 2 butées :
Mais, vous allez me dire, un point reste obscur dans cette affaire : quand est'il de la liaison Jambe /Portique ?
Çà vient, ça vient !!!
Eh, eh, se sera le thème du prochain article, faut bien faire durer le suspense (et le temps d'écrire les articles) !!!
Voili voilou
A+
Patrick
Salutatous
Il faut bien que je vous montre la suite de mes articles, certes j'ai pas tout fini l'ensemble Jambe/Portique, mais voilà déjà un début :
Réalisation de la jambe
C'est une pièce relativement importante du système, puisqu'elle assure d'une part la rigidité du portique en évitant son vrillage et d'autre part elle sert au pliage de la grue.
Comme les autres parties de la grue, j'en étais resté là (c'est la pièce qui sert de « béquille »):
Et il faut réaliser ça :
Après fermeture du 4eme côté, toujours le même chantier rébarbatif, du ponçage, enduit, ponçage, etc...
Je n'ai pas de partie électrique sur cette partie, Mais j'ai encore des ----------- échelles et passerelles et bien sûr des poulies, voici donc la pièce après un couche d'apprêt, elle mesure quasiment 60 cm.
Ah le "con", il a enlevé une partie de la peinture !!! Non, non, c'est normal je dois souder les supports qui sont sur la droite,
ces supports de poulies sont ceux du câble « B » (qui sert seulement lors du pliage de la grue).
Les échelles, comme d'habitude, y'en a une de chaque côté et en plus elles ont un garde corps (voir photo de la vraie), ce sont les plus longues avec 55 cm chacune, donc un certain nombre de barreaux à souder, mais demandez à Gazou, il les a compté :
Comme le garde corps est plus large que l'échelle, j'ai réalisé un petit montage de façon à ce que les potelets ai bien tous le même angle (on voit pas très bien cet angle sur la photo):
Et voilà les échelles avec leurs gardes corps et l'angle des potelets,notez le petit biais vers le bas pour suivre le profil de la jambe.
Ces échelles permettent l'accès à 2 petites nacelles de travail placées sur la jambe, elles permettent également l'accès aux nacelles
et échelles situées sur le portique.
Sur la photo de la vrai, on peut distinguer les 2 petites nacelles tout en haut de la jambe.
Comme d'habitude réalisation en fil de laiton de 0,8 et 1 mm, sur un gabarit en bois, en voici une juste après soudure.
Voici les 2, après une couche de peinture d'apprêt, il fallait bien faire gaffe à réaliser les 2 symétriques, autrement dit respecter l'accès, rigolez pas, j'ai fait la connerie d'en réaliser 2 identiques !!!
Avec un coup de bombe, ça a déjà meilleure allure, autant les nacelles que les échelles :
Réalisation des rails de guidage et des supports de la jambe, situés sur le pont.
Ces rails assurent le guidage longitudinal de la jambe lorsque le portique s'incline, ils mesurent 33 cm (soit 14 m en réel).
Pour la réalisation, il fallait tout d'abord une bonne rigidité du rail par lui même, que ce soit verticalement comme transversalement, il sera ensuite collé et boulonné sur le pont à chaque extrémité.
Les supports de jambe, ils doivent coulisser parfaitement sur le rail sans trop de jeu et surtout ne doivent pas pouvoir en sortir.
Il faut également prévoir une butée, elle sera réglable car c'est cette butée qui va permettre en agissant sur sa vis de réglage, de trouver le point d'équilibre pour la séparation Jambe / Portique et par déduction la bonne longueur du câble « B ».
Pour bien comprendre le pourquoi du comment de la chose, j'ai fait un petit schéma de principe :
Pour faire les rails et les supports, eh bien j'ai repris mon époxy-cuivré favori, il me reste encore quelques ajustements à faire, mais déjà les supports coulissent bien sur le rail et sans trop de jeu.
Me reste le problème de la peinture, car celle-ci va faire une épaisseur supplémentaire et surtout ne tiendra pas sur la partie coulissante du dessus du rail, je vais donc employer la technique du brunissage du cuivre.
Voici donc en photo les 2 rails et les 2 supports, je dois maintenant m'occuper des butées réglables :
Les butées de réglage :
Ces butées sont importantes car ce sont elles qui retiennent la jambe lors du pliage, je vous remets le schéma de principe du pliage pour bien comprendre .
Il est donc important que cette butée soit réglable afin de peaufiner le point de basculement du portique vers l'arrière.
Ce fameux point de basculement n'est pas simple à trouver, car en plus du point d'équilibre de l'ensemble portique+bras+flèche, qui peut être variable en fonction de l'inclinaison de la flèche, il y a la position plus ou moins verticale que l'on donne à l'arc boutant, autrement dit, fonction de la longueur que l'on met au câble (fixe) « C ».
Si lors du pliage, il faut que l'ensemble parte vers l'arrière au moment de la séparation jambe/portique, à l'inverse lors du dépliage, il faudra qu'un moment l'ensemble parte vers l'avant pour venir verrouiller la jambe sur le portique (la tension du câble « A » ne suffisant pas) , cette possibilité ne peux se faire qu'en déplaçant le centre de gravité de l'ensemble vers l'avant, pour ce faire la flèche sera dépliée.
Vous l'aurez compris, c'est un sacré challenge, qui ne peut se faire qu'après un certains nombres d'essais …
Vous l'aurez aussi compris, il faut que toute la grue soit en ordre de marche avec donc tous les détails (échelles, poulies crocs, etc), en effet tous ces détails peuvent faire varier le poids de chacun des éléments et donc modifier le point d'équilibre.
Revenons en à la butée, après un pré-ajustement de l'emplacement de celle-ci sur le rail, la butée proprement dite sera fixée sur le rail, la vis de réglage peaufinera le réglage final et permettra ainsi de trouver la bonne longueur du câble « B » (fixe).
Une petite photo des 2 butées :
Mais, vous allez me dire, un point reste obscur dans cette affaire : quand est'il de la liaison Jambe /Portique ?
Çà vient, ça vient !!!
Eh, eh, se sera le thème du prochain article, faut bien faire durer le suspense (et le temps d'écrire les articles) !!!
Voili voilou
A+
Patrick
LUZOLO- Age : 69
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