Le CANOT TOUS TEMPS de la SNSM

bonjour

voilà une synthése de ce que j'ai pu lire récemment sur le nouveau canot dans le bulletin de la SNSM et ailleurs sur MERETMARINE

Document meretmarine


le 1er canot est destiné à remplacer celui-ci : LE VILLE DE PARIS
document SNSM



excusez moi, on voit mieux celui-là: document SNSM


et encore mieux là, toujours document SNSM


ou là document ile de BATZ SNSM






voilà donc le remplaçant:

le premier livré remplacera le canot de l'Ile de Sein qui a trente ans c'était prévu pour mars 2013 , nous y voilà donc .



L' objectif à obtenir à terme est de rationaliser la flotte des canots de façon à diminuer les coûts d'entretien des bateaux, pour cela ils faut le maximum de bateaux similaires dans toutes les stations. Le but d'améliorer le rapport coût/performances est très bien assimilé par toutes les entreprises de pointe, qu e ce soit la flotte de voitures, d'avions ou de canots de sauvetage. La RNLI , le sauvetage des iles Britanniques pratique cela depuis longtemps , c'est d'ailleurs étendu à la majorité de l'United kingdom. A la SNSM ont se retrouve avec des vedettes de même série avec des moteurs différents pour différentes raisons : arrêts de fabrication entre autre des moteurs. , absence de pièces détachées.
Cela permet aussi de commander des séries pour encore tirer les prix et mettre en concurence des cabinets d'architectes et des chantiers navals. La RNLI a poussé plus loin encore en achetant un des chantiers qui construisait ses bateaux pour les construire elle-même et diminuer encore les coûts . Les bateaux etant construits en partie à Poole dans le sud de l'angleterre.

C'est le cabinet d'architecte Pantocarène dirigé par l'architecte naval DIDIER Marchand à Port Navallo qui à conçu le canot. Didier Marchand à bien écouté les désidératas des patrons de canots mais forcément, comme les 40 canots prévus vont équiper des stations aussi différentes que l'Ile de Sein ou Sète ces canots seront un compromis .
Les canots mesureront 17.80 mètres de long pour 5,10 de large , l'objectif étant 25 noeuds avec deux moteurs de 650 CV chacun. le bateau permet de récupérer 40 personnes dont deux sur des civières, avec un local infirmerie dédié .
L'alimentation électrique sera en 220 volts ce qui permettra de s'affranchir du poids de l'hydraulique pour les différents treuils.

Il n'est pas question d'une grue avec un filet pour remonter les naufragés épuisés, dommage.

C'est le chantier SIBIRIL de Carentec dans le Finistère qui a construit le prototype et qui devrait faire les autres. Ils seront entretenus par le CERO qui comme les lettres l'indiquent est le Centre d'Entrteien et de Réparation de Saint Malô ( où travaille l'un de nos forumeurs ) . Le premier canot sera donc livré à la STATION de l'ile de SEIN pour remplacer son canot qui a trente ans .

Les canots changent d'allure, c'est un effet de mode mais pas seulement, avant on a eu les pare-brises inversés dont l'avantage était d'empêcher les reflets, cette mode venait de la pêche, mais le pare brise inversé empêchait de voir en l'air, le long d'un gros navire par exemple et les vagues claquaient dessus . Maintenant la mode va vers le pare-brise incliné, les vagues glissent dessus mais il y a les reflets du tableau de bord dessus , ce qui va être réglé par une casquette sur le tableau de bord et un éclairage moins violent des instruments.
Les tunnels , les dérives et les quilles avaient commencé à disparaitre on les remet car les bateaux ripaient et les hélices n'étaient plus protégées. Ce qu'on gagnait en vitesse on le perdait en sécurité . On a essayé les hydro-jet mais les patrons préfèrent deux arbres d'hélice même si certains reconnaissent que des hydro-jets bien menés sont performants. On leur reproche aussi d'avoir besoin de moteur tournant très vite d'où usure plus rapide et de se salir trop vite impliquant une baisse des performances, Seuls quelques patrons souhaiteraient des propulseurs d'étrave pour manoeuvrer dans les cailloux.
On a eu les étraves élancées on va maintenant vers le rostre.
Celui-ci, permet d'aller plus vite en mer mauvaise en évitant de monter sur les crêtes, recule le moment où il faut ralentir et limite le tangage mais il inquiète quand même plusieurs patrons qui se sont fait des chaleurs en dérapant ou en enfournant dans la vague qu'ils rattrappent par mer arrière, ce qui implique le retour aux quilles . On note quelques chaleurs aussi quand le bateau pique du nez par mer de l'avant.
Bref c'est un pilotage différent pour lequel les patrons préfèrent un joystick plus rapide que la barre traditionnelle.
Il y a de plus en plus d'électronique ce qui fini par poser un problème de place dans la cabine. Malgré toute cette électronique on trouve encore le gonio qui permet de situer un bateau précisément grâce à ses émissions radio. On trouve également un pilote automatique, des caméras surveillant l'arrière et sans doute des caméras nocturnes.

Voilà, je vous ai étalé mon savoir, savoir que tout à chacun peut trouver en cherchant sur le net.
bonne lecture

s'il y a des erreurs ou des compléments à ajouter n'hésitez pas à intervenir

40 personnes ?
Tu les mets où ?

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