Cuivre, Inox & Caléfaction!
5 participants
FORUM MODELISME NAVAL RADIOCOMMANDE :: MODELISME NAVAL :: MODELISME BATEAUX A VAPEUR :: DOCUMENTATION, PLANS & INITIATION A LA VAPEUR
Page 1 sur 1
Cuivre, Inox & Caléfaction!
Le titre sonne comme une exclamation.
On a déjà parlé et débattu sur ce Forum du choix de tubes de chauffe dans notre passionnant passe-temps.
Et c’est suite aux vidéos proposées dans le projet de Scyllias que j’ai voulu creuser la question un peu plus. Aussi, vous soumets-je le résultat de ma cogitation, ainsi que les infos, glanées çà et là !
On ne peut pas dire que le sujet passionne beaucoup, mais tu connais le KBIO, il faut toujours qu’il mette son nez dans les affaires des autres!
Comme d’hab’, on va essayer de mettre de l’ordre dans les “On m’a dit” et autres rumeurs qui courent ici et là et d’éclairer un tantinet ton ubac intellectuel. Pas évident !
Tout d’abord, je dois vous prévenir que je ne suis pas très compétent en la matière, mais que tout comme vous, j’essaye de comprendre et de démêler le vrai du faux avec mes modestes capacités intellectuelles et ma comprenette des plus paresseuses!
Par contre la porte est ouverte à toutes les remarques fondées et intelligentes. Avis aux amateurs.
C’est parti!
C’est un secret pour personne, on a vu que l’usage du cuivre était le plus approprié dans la conduction de la chaleur.
Alors l’inox, dans tout ça??
Il vient bien plus tard avec une conduction de +/- 16 W/(m.K)
Et là, vous allez me dire: le Kbio a encore abusé du cidre bouché et je ne comprends pas pourquoi il veut nous faire utiliser du tube inox qui résiste tant à la transmission de chaleur???
J’allais écrire “calorie”, mais je sais que ce terme donne des boutons à un de nos collègues qui préfère utiliser cette unité de mesure dans le régime Ducon!
Mais le KBIO a ressorti un papier qu’avait écrit notre éminent confrère P.Bernard sur l’explication de la conductivité thermique et notamment des métaux dans notre pathologique passion.
P.Bernard , en son temps , a écrit un article qui expliquait bien, chiffres à l’appui, la différence de conduction thermique entre les différentes métaux, ainsi que les considérations à prendre en compte au moment du choix et de l’utilisation.
Et là, je vous renvoie à son papier.
Température du mètal dans une chaudière
Unités : le mètre m, le degré Celsius °C, la kilocalorie kcal, l’heure h, la seconde s.
Pour calculer l’échange de chaleur d’un milieu à un autre séparés par une paroi, il est d’usage de décomposer le parcours et d’affecter à chaque obstacle un coefficient de passage α en kcal par m² par heure et par °C ( kcal/m²h °C ) d’écart de température ( comme une conductance en électricité ).Le coefficient d’échange global k en kcal/m² h °C s’écrit comme pour la combinaison des résistances électriques. 1/k = Σ 1/α
La chaleur transmise Q peut ainsi se formuler
Q = k.S.(surface).Dt( différence de température)
Comme en électricité cela permettra de calculer les températures (potentiels) à chaque obstacle
Tout le problème est de calculer les différents α dont voici les classes du simple au complexe 1 --Traversée d’un solide homogène ( conduction ) α = λ/e
Avec e = épaisseur en mètres et λ ( conductibilité ) en kcal / m h °C
Exemple e = 2 mm, cuivre λ =320 à 150°C α métal= 160000
Avec de l’inox λ =18 α = 9000
Avec du verre λ =1 ( on construit des échangeurs de chaleur en verre en particulier des réchauffeurs d’air de chaudière insensibles à la corrosion acide.)
Les λ varient avec la température mais très peu 10 à 20% entre 100 et 500 °C
2 – Entre un gaz et une paroi il y a en général 2 modes qui s’additionnent
Le rayonnement et la convection
Les CO², H²O, SO² du gaz rayonnent dans certaines bandes de l’infrarouge, avec une intensité qui dépend de la température ( et croit très vite ) et du volume ( grandeur et forme ), à nos dimensions cet effet ne représente pas grand chose car les volumes sont petits. Par contre un solide ( brûleur céramique ) rayonnant sur tout le spectre est efficace. L’intérêt de la transmission de chaleur par rayonnement est de ne pas dépenser d’énergie car cela ne nécessite pas de contact. Il y a des échangeurs de chaleur à 90 % de rayonnement ( cheminées à double paroi, partie foyer de grandes chaudières ou de four de distillation de pétrole) Et même un échange à 100% : le soleil .
La convection (frottement ) par contre consomme de l’énergie pour faire circuler la fumée ( tirage naturel ou mécanique ). Le coefficient α de convection est fonction de la nature /température/pression du gaz( assez peu variable), de la vitesse mesurée en kg/s m²( à une puissance 0,7 à 0,8 ), de la géométrie (le long d’une paroi plane, dans un tube selon son diamètre, autour de tubes en long ou en travers e.t.c). Dans nos écoulements de fumée à la pression ambiante, α peut varier de 15 à 80 kcal/m²h°C. A noter que c’est l’écoulement perpendiculaire à un faisceau de tubes qui est le plus performant.
Une chaudière de loco demande un tirage non négligeable alors qu’un faisceau avec de l’eau à l’intérieur ( comme un radiateur ) placé perpendiculairement dans un canal de fumée pourrait produire autant de vapeur avec une courte cheminée. En gros on consomme 5 à 10 fois plus d’énergie si le gaz passe dans les tubes. Dans nos chaudières, leur forme, à tubes d’eau ou avec tubes bouilleurs ne permet pas de calcul et l’on doit se contenter d’extrapoler les résultats d’une chaudière précédente.
3-Entre une paroi et de l’eau en ébullition.
A condition que l’eau mouille la paroi et que les bulles de vapeur puissent s’en séparer et rejoindre la surface sans créer des poches, la vitesse ne joue pratiquement aucun rôle. L’agitation des bulles suffit L’intensité de la vaporisation dépend seulement de l’écart de température paroi/eau et varie selon les courbes ci jointes.
Courbe En haut à gauche Q en fonction de l’écart paroi/eau
En haut à droite α fonction du flux
En bas α fonction de l’écart paroi/eau
Exemple de contrôle dans divers cas,
- coté flamme à 1000°C et coté cheminée à 300,
-avec du cuivre
avec un écoulement lent ( α = 15 et 30 à 300 )°C ,quasi sans tirage ou au contraire avec un tirage forcé énergique ( α = 50 et 100 ) à 1000°C.
Soit coté eau 4 bar 151°
Fumée 300 °C 1000°C
α fumée kcal/m²h°c 15 50 30 100
1/α fumée 0,06666 0,02 0,0333 0,01
1/α métal 0,0000063 0,0000063 0,0000063 0,0000063
Flux supposé kcal/m²h 2000 7000 4000 80000
α eau ( voir courbe ) 900 1200 2500 6000 1/α eau 0,00111 0,000833 0,0004 0,0001667
Σ 1/α fumée +λ/e métal + 1/α eau
0,0678 0,0208 0,0337 0,0102
k 14,75 47,99 29,64 98,3
flux calculé Q= k. Δt
14,75 .(300-151) = 2198 7137 25164 83457
Pour le premier cas ,la chaleur de vaporisation à 4 bar étant de 510 kcal/ kg ,cela correspond à
2198/510= 4,3 kg/m²h 82608/510=161,98 kg/m²h
Les températures s’établissent ainsi pour les cas extrêmes
Eau 151 °C 151
Dt eau/métal 2198/900= 2,44°C 83457/100=834,57
Dt métal 2198/160000= 0,014 83457/16000= 0,52 Dt métal/fumée 2198 /15=146,53 83457/6000 =13,92
T métal 153,44 coté eau ,153,454 coté fumée 164,92 / 165,44
Pour l'inox les mêmes calculs , aux arrondis près donnent
T métal 153,44 /153,68 164,77 / 173,95
avec des flux très voisins 2195 82608
On voit que le métal n’est guère plus chaud que l’eau et que contrairement aux idées reçue la "mauvaise conductibilité " de l'inox n’a pratiquement aucune influence sur la chaleur transmise;
Le plus difficile est d’évaluer le coefficient fumée/paroi qui gouverne tout. En général il varie peu ( 10 à 30% ) tout au moins si la géométrie ne change pas,seule la différence de température fumée/paroi importe, à moins qu’un dépôt de tartre ou de suie coté fumée ne fasse isolant .D’ou l’intérêt d’une bonne combustion et d’eau sans sels.
Si l’on peut calculer le k moyen en faisant la moyenne arithmétique coté chaud / coté froid, par contre un autre phénomène purement théorique a une influence. Il serait faux de faire la moyenne des flux entrée ( à1000°C ) et sortie ( à 300 ), ce qui revient à dire
Q= S. k.[ (300- 151) +(1000-151)]/2 en prenant la différence entre la température moyenne de la fumée et celle de l’eau. En réalité l’échange étant plus énergique du coté chaud, la température de la fumée au milieu est plus basse que la moyenne arithmétique donc le flux moyen inférieur à la moyenne ci-dessus.
Cela se résout en prenant comme différence de température moyenne utile logarithmique .
Δ tm = ( Dt entrée – Dt sortie ) / [ Log n ( Dt entrée/ Dt sortie) )]
Soit [ (1000-151) - (300-151)] / L (849-149) = 402 au lieu de (849 +149)/2 = 499
La différence est non négligeable.
Pour corroborer les dires de notre ami, je vous présente un tableau de la conductivité de chaleur trouvé sur le Net :
Voir tableau joint:
1 : Argent ( 429 W/(m.K) )
2 : Cuivre ( 401 W/(m.K) )
3 : Or ( 317 W/(m.K) )
4 : Aluminium ( 237 W/(m.K) )
5 : Zinc ( 116 W/(m.K) )
6 : Nickel ( 90,7 W/(m.K) )
7 : Fer ( 80,2 W/(m.K) )
8 : Palladium ( 71,8 W/(m.K) )
9 : Platine ( 71,6 W/(m.K) )
10 : Etain (66,8 W/(m.K) )
11 : Plomb ( 35,3 W/(m.K) )
XX : Inox ( +/- 16 W/(m.K)
Donc le cuivre est fortement recommandé pour transmettre la chaleur.
C’est clair, non???
Alors, en gros et pour les “ceusses” qui comme moi ont de la béchamel entre les oreilles, il explique (formule à l’appui) que .
- Dans une chaudière à tubes bouilleurs, lorsque la flamme touche le tube de cuivre, la différence de température entre la flamme et l’eau est suffisamment importante pour que le cuivre soit à +/- la même température que l’eau. L’eau tempérant l’ardeur de la flamme.
- Dans une chaudière (ou un serpentin) ou la flamme touche le tube de cuivre (ou d’inox) , la différence de température entre la flamme et la vapeur intérieur est beaucoup moins importante, et le cuivre peut être porté au rouge, avec les conséquences que cela implique.
Pour des raisons de sécurité et sans que cela n’affecte trop, la transmission de chaleur compte tenu de l’épaisseur de la paroi du serpentin, dans le cas du Flash Steam ou « chauffe à sec », il est tout de même , chaudement recommandé d’utiliser de l’inox.
L’inox résistant beaucoup mieux à la chaleur justement, est plus approprié à l’exposition des hautes températures.
Mais attention ! Pas n’importe quel Inox. Ne pas utiliser l’inox ferrique. C’est-à-dire qui est aimanté. Il y a du fer dedans ; donc, oxydation et fragilisation.
Pour toutes les questions concernant les métaux et leurs propriétés, n’hésitez pas à demander à VAP38, c’est lui le spécialiste. Mais afin d’en faire profiter les copains, n’abusez pas trop des MP, SVP !
A partir de cette formule, on comprend pourquoi ,dans les conduites ,il vaut mieux acheminer la vapeur au travers d’une ligne en laiton pour l’introduire dans la machine : le laiton étant moins conducteur, il y aura très peu de dispersion avec l'extérieure du conduit.
On peut aussi en profiter et utiliser cette formule afin d’expliquer pourquoi, la ligne d’introduction de la vapeur dans la machine a un diamètre plus petit que celle de l’échappement.
Le plus petit possible.
Pourquoi ??
On sait tous, à présent que ce qui affecte la qualité de la vapeur, c’est :
-La longueur de la ligne.
-Les coudes.
-Les vannes et autres accessoires qui sont de véritables dissipateurs de chaleur.
-Plus d’autres que j’oublie ici… ???
Malgré tout, il y a dans cette formule, deux facteurs sur lesquels nous pouvons aisément jouer pour améliorer notre rendement :
- Le diamètre de la conduite = moins il y a de surface d’échange et moins il y a déperdition.
- Le métal de la conduite= plus il est conductible, et plus facilement, il transmet la chaleur.
Elémentaire et logique. Mais on est comme ça sur ce Forum !
On peut mettre une petite conduite en laiton pour acheminer la vapeur dans la machine (attention tout de même à garder un diamètre qui permette une bonne vitesse de circulation : je vous connais, vous allez me mettre du 2mm pour alimenter un D10) .
On peut aussi, faire une sortie d’échappement plus large en inox ou en cuivre, puisqu’ à ce moment, on se fout de savoir ce que devient la vapeur! Tu peux même le faire en bois après tout !
On verra à refaire un chapitre sur l’isolation, parce que contrairement à certaines idées reçues (encore une fois), celle-ci peut sensiblement améliorer nos rendements, si elle est faite intelligemment.
Mais on n’a pas fini! Tu m’as branché là-dessus, va falloir me faire taire, à présent!
Je ne sais plus qui me disait:
-“KBIO, c’est un excellent convertisseur d’énergie! Il nous pompe l’air et il en brasse autant comme autant! Il ferait une excellente pompe à chaleur réversible”
Mon esprit de camaraderie m’empêche de dénoncer le copain qui m’a dit ça!
Pour se faire pardonner, il m’a ouvert un compte au bistrot du coin ! Hélas, la Faculté m’a fixé des règles d’hygiène auxquelles je ne dois pas déroger. !
Bon! Mais quand on produit de la vapeur, on fait évaporer de l’eau. Tu me suis jusque-là? ………………………………….Alors retire le doigt de ton nez, tu auras l’air plus intelligent!
A force de chauffer l’eau « très fort » , celle-ci, avec la température qui augmente, finit par s’entourer d’une « gangue » de vapeur qui l’isole et qui n’est plus .....................................conductrice de chaleur.
Merde alors ! Tu le savais !
Comme tu as réussi à obtenir un QI à peine au-dessus de celui d’une moule de bouchot nitratée depuis que tu fréquentes ce Forum , tu sais que l’air étant l’un des meilleurs isolants, tu vas vite comprendre ce qu’est la « caléfaction ».
A ce point , je me tais (ça m’arrive !) et je te laisse regarder les images qui suivent et qui vont vite te faire comprendre :
Principe et démonstration de la caléfaction :https://youtu.be/wh_dVcYx9Qk
C’est facile quand c’est bien expliqué, n’est-ce pas ??? Le boulot est fait et tu as tout compris !
On se demande même ce que je fous là, moi ?
Mâtin ! Quel Forum !
Et on retourne à la courbe en haut à droite que nous donne P.Bernard.
La pièce jointe pour les coefficients d’ébullition de l’eau montre que la production de vapeur augmente très vite avec l’écart paroi / eau jusqu’au moment où l’eau ne pouvant plus toucher la paroi elle chute :c’est le phénomène de caléfaction bien connu.
Il y a un obstacle supplémentaire la couche de vapeur .
Pour retrouver le même flux ( B et D ) il faut passer de 30 à 800°c d’écart paroi /eau. Cela explique souvent l’explosion d’une chaudière : en cas de manque d’eau il y a surchauffe du métal, situation entre C et D, l’arrivée intempestive d’eau ( un automatisme qui repart ou une manipulation incompétente ) produit un peu de vapeur
C’est la caléfaction puis lorsque l’eau mouille de nouveau la paroi en revenant de C vers B
la vaporisation est décuplée et c’est l’explosion. P.BERNARD
Bien connue des premiers cheminots. Paterson pourra t’en parler , il en fait péter douze et il veut battre un record ! :mon dieu
C'est aussi pourquoi , il vaut mieux ne pas laisser tourner les chaudières à sec et de laisser refroidir avant de remplir.
Pour ceux qui aiment la lecture : http://www.pmmh.espci.fr/fr/gouttes/Equipe_files/TheseAnneLaure.pdf
Et là, vous comprendrez pourquoi, je ne me suis pas présenté au concours de Polytechnique :
http://www.stanford.edu/~adurieux/cgi-bin/Website/downloads/Antoine_DURIEUX_Research_Report.pdf
J’ai soif !
On a déjà parlé et débattu sur ce Forum du choix de tubes de chauffe dans notre passionnant passe-temps.
Et c’est suite aux vidéos proposées dans le projet de Scyllias que j’ai voulu creuser la question un peu plus. Aussi, vous soumets-je le résultat de ma cogitation, ainsi que les infos, glanées çà et là !
On ne peut pas dire que le sujet passionne beaucoup, mais tu connais le KBIO, il faut toujours qu’il mette son nez dans les affaires des autres!
Comme d’hab’, on va essayer de mettre de l’ordre dans les “On m’a dit” et autres rumeurs qui courent ici et là et d’éclairer un tantinet ton ubac intellectuel. Pas évident !
Tout d’abord, je dois vous prévenir que je ne suis pas très compétent en la matière, mais que tout comme vous, j’essaye de comprendre et de démêler le vrai du faux avec mes modestes capacités intellectuelles et ma comprenette des plus paresseuses!
Par contre la porte est ouverte à toutes les remarques fondées et intelligentes. Avis aux amateurs.
C’est parti!
C’est un secret pour personne, on a vu que l’usage du cuivre était le plus approprié dans la conduction de la chaleur.
Alors l’inox, dans tout ça??
Il vient bien plus tard avec une conduction de +/- 16 W/(m.K)
Et là, vous allez me dire: le Kbio a encore abusé du cidre bouché et je ne comprends pas pourquoi il veut nous faire utiliser du tube inox qui résiste tant à la transmission de chaleur???
J’allais écrire “calorie”, mais je sais que ce terme donne des boutons à un de nos collègues qui préfère utiliser cette unité de mesure dans le régime Ducon!
Mais le KBIO a ressorti un papier qu’avait écrit notre éminent confrère P.Bernard sur l’explication de la conductivité thermique et notamment des métaux dans notre pathologique passion.
P.Bernard , en son temps , a écrit un article qui expliquait bien, chiffres à l’appui, la différence de conduction thermique entre les différentes métaux, ainsi que les considérations à prendre en compte au moment du choix et de l’utilisation.
Et là, je vous renvoie à son papier.
Température du mètal dans une chaudière
Unités : le mètre m, le degré Celsius °C, la kilocalorie kcal, l’heure h, la seconde s.
Pour calculer l’échange de chaleur d’un milieu à un autre séparés par une paroi, il est d’usage de décomposer le parcours et d’affecter à chaque obstacle un coefficient de passage α en kcal par m² par heure et par °C ( kcal/m²h °C ) d’écart de température ( comme une conductance en électricité ).Le coefficient d’échange global k en kcal/m² h °C s’écrit comme pour la combinaison des résistances électriques. 1/k = Σ 1/α
La chaleur transmise Q peut ainsi se formuler
Q = k.S.(surface).Dt( différence de température)
Comme en électricité cela permettra de calculer les températures (potentiels) à chaque obstacle
Tout le problème est de calculer les différents α dont voici les classes du simple au complexe 1 --Traversée d’un solide homogène ( conduction ) α = λ/e
Avec e = épaisseur en mètres et λ ( conductibilité ) en kcal / m h °C
Exemple e = 2 mm, cuivre λ =320 à 150°C α métal= 160000
Avec de l’inox λ =18 α = 9000
Avec du verre λ =1 ( on construit des échangeurs de chaleur en verre en particulier des réchauffeurs d’air de chaudière insensibles à la corrosion acide.)
Les λ varient avec la température mais très peu 10 à 20% entre 100 et 500 °C
2 – Entre un gaz et une paroi il y a en général 2 modes qui s’additionnent
Le rayonnement et la convection
Les CO², H²O, SO² du gaz rayonnent dans certaines bandes de l’infrarouge, avec une intensité qui dépend de la température ( et croit très vite ) et du volume ( grandeur et forme ), à nos dimensions cet effet ne représente pas grand chose car les volumes sont petits. Par contre un solide ( brûleur céramique ) rayonnant sur tout le spectre est efficace. L’intérêt de la transmission de chaleur par rayonnement est de ne pas dépenser d’énergie car cela ne nécessite pas de contact. Il y a des échangeurs de chaleur à 90 % de rayonnement ( cheminées à double paroi, partie foyer de grandes chaudières ou de four de distillation de pétrole) Et même un échange à 100% : le soleil .
La convection (frottement ) par contre consomme de l’énergie pour faire circuler la fumée ( tirage naturel ou mécanique ). Le coefficient α de convection est fonction de la nature /température/pression du gaz( assez peu variable), de la vitesse mesurée en kg/s m²( à une puissance 0,7 à 0,8 ), de la géométrie (le long d’une paroi plane, dans un tube selon son diamètre, autour de tubes en long ou en travers e.t.c). Dans nos écoulements de fumée à la pression ambiante, α peut varier de 15 à 80 kcal/m²h°C. A noter que c’est l’écoulement perpendiculaire à un faisceau de tubes qui est le plus performant.
Une chaudière de loco demande un tirage non négligeable alors qu’un faisceau avec de l’eau à l’intérieur ( comme un radiateur ) placé perpendiculairement dans un canal de fumée pourrait produire autant de vapeur avec une courte cheminée. En gros on consomme 5 à 10 fois plus d’énergie si le gaz passe dans les tubes. Dans nos chaudières, leur forme, à tubes d’eau ou avec tubes bouilleurs ne permet pas de calcul et l’on doit se contenter d’extrapoler les résultats d’une chaudière précédente.
3-Entre une paroi et de l’eau en ébullition.
A condition que l’eau mouille la paroi et que les bulles de vapeur puissent s’en séparer et rejoindre la surface sans créer des poches, la vitesse ne joue pratiquement aucun rôle. L’agitation des bulles suffit L’intensité de la vaporisation dépend seulement de l’écart de température paroi/eau et varie selon les courbes ci jointes.
Courbe En haut à gauche Q en fonction de l’écart paroi/eau
En haut à droite α fonction du flux
En bas α fonction de l’écart paroi/eau
Exemple de contrôle dans divers cas,
- coté flamme à 1000°C et coté cheminée à 300,
-avec du cuivre
avec un écoulement lent ( α = 15 et 30 à 300 )°C ,quasi sans tirage ou au contraire avec un tirage forcé énergique ( α = 50 et 100 ) à 1000°C.
Soit coté eau 4 bar 151°
Fumée 300 °C 1000°C
α fumée kcal/m²h°c 15 50 30 100
1/α fumée 0,06666 0,02 0,0333 0,01
1/α métal 0,0000063 0,0000063 0,0000063 0,0000063
Flux supposé kcal/m²h 2000 7000 4000 80000
α eau ( voir courbe ) 900 1200 2500 6000 1/α eau 0,00111 0,000833 0,0004 0,0001667
Σ 1/α fumée +λ/e métal + 1/α eau
0,0678 0,0208 0,0337 0,0102
k 14,75 47,99 29,64 98,3
flux calculé Q= k. Δt
14,75 .(300-151) = 2198 7137 25164 83457
Pour le premier cas ,la chaleur de vaporisation à 4 bar étant de 510 kcal/ kg ,cela correspond à
2198/510= 4,3 kg/m²h 82608/510=161,98 kg/m²h
Les températures s’établissent ainsi pour les cas extrêmes
Eau 151 °C 151
Dt eau/métal 2198/900= 2,44°C 83457/100=834,57
Dt métal 2198/160000= 0,014 83457/16000= 0,52 Dt métal/fumée 2198 /15=146,53 83457/6000 =13,92
T métal 153,44 coté eau ,153,454 coté fumée 164,92 / 165,44
Pour l'inox les mêmes calculs , aux arrondis près donnent
T métal 153,44 /153,68 164,77 / 173,95
avec des flux très voisins 2195 82608
On voit que le métal n’est guère plus chaud que l’eau et que contrairement aux idées reçue la "mauvaise conductibilité " de l'inox n’a pratiquement aucune influence sur la chaleur transmise;
Le plus difficile est d’évaluer le coefficient fumée/paroi qui gouverne tout. En général il varie peu ( 10 à 30% ) tout au moins si la géométrie ne change pas,seule la différence de température fumée/paroi importe, à moins qu’un dépôt de tartre ou de suie coté fumée ne fasse isolant .D’ou l’intérêt d’une bonne combustion et d’eau sans sels.
Si l’on peut calculer le k moyen en faisant la moyenne arithmétique coté chaud / coté froid, par contre un autre phénomène purement théorique a une influence. Il serait faux de faire la moyenne des flux entrée ( à1000°C ) et sortie ( à 300 ), ce qui revient à dire
Q= S. k.[ (300- 151) +(1000-151)]/2 en prenant la différence entre la température moyenne de la fumée et celle de l’eau. En réalité l’échange étant plus énergique du coté chaud, la température de la fumée au milieu est plus basse que la moyenne arithmétique donc le flux moyen inférieur à la moyenne ci-dessus.
Cela se résout en prenant comme différence de température moyenne utile logarithmique .
Δ tm = ( Dt entrée – Dt sortie ) / [ Log n ( Dt entrée/ Dt sortie) )]
Soit [ (1000-151) - (300-151)] / L (849-149) = 402 au lieu de (849 +149)/2 = 499
La différence est non négligeable.
Pour corroborer les dires de notre ami, je vous présente un tableau de la conductivité de chaleur trouvé sur le Net :
Voir tableau joint:
1 : Argent ( 429 W/(m.K) )
2 : Cuivre ( 401 W/(m.K) )
3 : Or ( 317 W/(m.K) )
4 : Aluminium ( 237 W/(m.K) )
5 : Zinc ( 116 W/(m.K) )
6 : Nickel ( 90,7 W/(m.K) )
7 : Fer ( 80,2 W/(m.K) )
8 : Palladium ( 71,8 W/(m.K) )
9 : Platine ( 71,6 W/(m.K) )
10 : Etain (66,8 W/(m.K) )
11 : Plomb ( 35,3 W/(m.K) )
XX : Inox ( +/- 16 W/(m.K)
Donc le cuivre est fortement recommandé pour transmettre la chaleur.
C’est clair, non???
Alors, en gros et pour les “ceusses” qui comme moi ont de la béchamel entre les oreilles, il explique (formule à l’appui) que .
- Dans une chaudière à tubes bouilleurs, lorsque la flamme touche le tube de cuivre, la différence de température entre la flamme et l’eau est suffisamment importante pour que le cuivre soit à +/- la même température que l’eau. L’eau tempérant l’ardeur de la flamme.
- Dans une chaudière (ou un serpentin) ou la flamme touche le tube de cuivre (ou d’inox) , la différence de température entre la flamme et la vapeur intérieur est beaucoup moins importante, et le cuivre peut être porté au rouge, avec les conséquences que cela implique.
Pour des raisons de sécurité et sans que cela n’affecte trop, la transmission de chaleur compte tenu de l’épaisseur de la paroi du serpentin, dans le cas du Flash Steam ou « chauffe à sec », il est tout de même , chaudement recommandé d’utiliser de l’inox.
L’inox résistant beaucoup mieux à la chaleur justement, est plus approprié à l’exposition des hautes températures.
Mais attention ! Pas n’importe quel Inox. Ne pas utiliser l’inox ferrique. C’est-à-dire qui est aimanté. Il y a du fer dedans ; donc, oxydation et fragilisation.
Pour toutes les questions concernant les métaux et leurs propriétés, n’hésitez pas à demander à VAP38, c’est lui le spécialiste. Mais afin d’en faire profiter les copains, n’abusez pas trop des MP, SVP !
A partir de cette formule, on comprend pourquoi ,dans les conduites ,il vaut mieux acheminer la vapeur au travers d’une ligne en laiton pour l’introduire dans la machine : le laiton étant moins conducteur, il y aura très peu de dispersion avec l'extérieure du conduit.
On peut aussi en profiter et utiliser cette formule afin d’expliquer pourquoi, la ligne d’introduction de la vapeur dans la machine a un diamètre plus petit que celle de l’échappement.
Le plus petit possible.
Pourquoi ??
On sait tous, à présent que ce qui affecte la qualité de la vapeur, c’est :
-La longueur de la ligne.
-Les coudes.
-Les vannes et autres accessoires qui sont de véritables dissipateurs de chaleur.
-Plus d’autres que j’oublie ici… ???
Malgré tout, il y a dans cette formule, deux facteurs sur lesquels nous pouvons aisément jouer pour améliorer notre rendement :
- Le diamètre de la conduite = moins il y a de surface d’échange et moins il y a déperdition.
- Le métal de la conduite= plus il est conductible, et plus facilement, il transmet la chaleur.
Elémentaire et logique. Mais on est comme ça sur ce Forum !
On peut mettre une petite conduite en laiton pour acheminer la vapeur dans la machine (attention tout de même à garder un diamètre qui permette une bonne vitesse de circulation : je vous connais, vous allez me mettre du 2mm pour alimenter un D10) .
On peut aussi, faire une sortie d’échappement plus large en inox ou en cuivre, puisqu’ à ce moment, on se fout de savoir ce que devient la vapeur! Tu peux même le faire en bois après tout !
On verra à refaire un chapitre sur l’isolation, parce que contrairement à certaines idées reçues (encore une fois), celle-ci peut sensiblement améliorer nos rendements, si elle est faite intelligemment.
Mais on n’a pas fini! Tu m’as branché là-dessus, va falloir me faire taire, à présent!
Je ne sais plus qui me disait:
-“KBIO, c’est un excellent convertisseur d’énergie! Il nous pompe l’air et il en brasse autant comme autant! Il ferait une excellente pompe à chaleur réversible”
Mon esprit de camaraderie m’empêche de dénoncer le copain qui m’a dit ça!
Pour se faire pardonner, il m’a ouvert un compte au bistrot du coin ! Hélas, la Faculté m’a fixé des règles d’hygiène auxquelles je ne dois pas déroger. !
Bon! Mais quand on produit de la vapeur, on fait évaporer de l’eau. Tu me suis jusque-là? ………………………………….Alors retire le doigt de ton nez, tu auras l’air plus intelligent!
A force de chauffer l’eau « très fort » , celle-ci, avec la température qui augmente, finit par s’entourer d’une « gangue » de vapeur qui l’isole et qui n’est plus .....................................conductrice de chaleur.
Merde alors ! Tu le savais !
Comme tu as réussi à obtenir un QI à peine au-dessus de celui d’une moule de bouchot nitratée depuis que tu fréquentes ce Forum , tu sais que l’air étant l’un des meilleurs isolants, tu vas vite comprendre ce qu’est la « caléfaction ».
A ce point , je me tais (ça m’arrive !) et je te laisse regarder les images qui suivent et qui vont vite te faire comprendre :
Principe et démonstration de la caléfaction :https://youtu.be/wh_dVcYx9Qk
C’est facile quand c’est bien expliqué, n’est-ce pas ??? Le boulot est fait et tu as tout compris !
On se demande même ce que je fous là, moi ?
Mâtin ! Quel Forum !
Et on retourne à la courbe en haut à droite que nous donne P.Bernard.
La pièce jointe pour les coefficients d’ébullition de l’eau montre que la production de vapeur augmente très vite avec l’écart paroi / eau jusqu’au moment où l’eau ne pouvant plus toucher la paroi elle chute :c’est le phénomène de caléfaction bien connu.
Il y a un obstacle supplémentaire la couche de vapeur .
Pour retrouver le même flux ( B et D ) il faut passer de 30 à 800°c d’écart paroi /eau. Cela explique souvent l’explosion d’une chaudière : en cas de manque d’eau il y a surchauffe du métal, situation entre C et D, l’arrivée intempestive d’eau ( un automatisme qui repart ou une manipulation incompétente ) produit un peu de vapeur
C’est la caléfaction puis lorsque l’eau mouille de nouveau la paroi en revenant de C vers B
la vaporisation est décuplée et c’est l’explosion. P.BERNARD
Bien connue des premiers cheminots. Paterson pourra t’en parler , il en fait péter douze et il veut battre un record ! :mon dieu
C'est aussi pourquoi , il vaut mieux ne pas laisser tourner les chaudières à sec et de laisser refroidir avant de remplir.
Pour ceux qui aiment la lecture : http://www.pmmh.espci.fr/fr/gouttes/Equipe_files/TheseAnneLaure.pdf
Et là, vous comprendrez pourquoi, je ne me suis pas présenté au concours de Polytechnique :
http://www.stanford.edu/~adurieux/cgi-bin/Website/downloads/Antoine_DURIEUX_Research_Report.pdf
J’ai soif !
Dernière édition par KBIO le Sam 16 Nov 2013 - 13:44, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Cuivre, Inox & Caléfaction!
Plus simplement, l'usage du cuivre ou du laiton est plus une tradition qu'une nécessité, puisqu'au final la différence de conduction de l'inox est peu influente sur l'ensemble de l'échange. Les utilisateurs d'inox ont du mal à s'en passer une fois qu'il l'ont expérimenté. Je ne comprend d'ailleurs pas l'avantage de conduites en cuivre puisqu'elles ont un meilleur coefficient d'échange avec l'air ambiant ?
J'avoue n'avoir pas vérifié l'exactitude des chiffres avancés par Kbio
J'avoue n'avoir pas vérifié l'exactitude des chiffres avancés par Kbio
Malevthi- Modérateur Vapeur
- Age : 60
Re: Cuivre, Inox & Caléfaction!
:( Salut!
Les calculs , c'est Bobino! Je lui fais entièrement confiance.
Les calculs de Bobino sont ce que sont les vers de chez Moulinot.
Cordialement!
Les calculs , c'est Bobino! Je lui fais entièrement confiance.
Les calculs de Bobino sont ce que sont les vers de chez Moulinot.
Cordialement!
Invité- Invité
Re: Cuivre, Inox & Caléfaction!
Bonjour !
Bien ! Bon !
Merci KBIO pour la bonne nuit que je viens de passé
J'ais commencé à lire hier soir vers 21 h, et se matin je me suis réveillé à 7 h 30 devant mon ordi !
Merci KBIO :cheers:
Dis , tes explications ne pourraient elles pas être plus courte ?
Oui Oui
Bien ! Bon !
Merci KBIO pour la bonne nuit que je viens de passé
J'ais commencé à lire hier soir vers 21 h, et se matin je me suis réveillé à 7 h 30 devant mon ordi !
Merci KBIO :cheers:
Dis , tes explications ne pourraient elles pas être plus courte ?
Oui Oui
_________________
A vous lire ! PIF
pif.- Age : 74
Re: Cuivre, Inox & Caléfaction!
Salut!:(
Je peux pas , mon bon PIF!
La grandiloquence de mon style ampoulé sinon déclamatoire, cache l’ignorance crasse qui me caractérise!
Ce qui nous différencie des autres forums vapeur (je me suis laissé dire qu’il en existent ....) , c’est que chez nous, nous documentons et étayons nos dires.
Nous institutionnalisons (tiens un lipogramme en “noeud”!), l’échange des connaissances fondé sur la pédagogie et la clarté des explications.
Contrairement à d’autres, nos démonstrations ne sont pas corroborées par des : “ C’est comme ça!” , “On a toujours fait comme ça et ça marche!”, “Untel m’a dit"!” et autres consolidations sans fondements , toutes plus sommaires et hypothétiques , les unes que les autres. Si bien qu’on voit la m^me erreur , répétée depuis des décennies à cause d’une mauvaise interprétation au départ. Mais comme ça marche plus ou moins, on s’en satisfait!
Alors parfois ça peut être long! Mais la doc qui est jointe à la démonstration permet aussi ,une meilleure compréhension, même si elle peut être un tantinet laxative ou soporifique.
Et puis on y met un brin d’humour, pour t’inciter à lire plus loin.
Et un jour, toi aussi tu diras comme je l’ai entendu une fois:
“Vas voir sur Le Bleu! C’est très bien expliqué!”:study:
Mâtin! Quel Forum! Et quel satisfécit pour ceux qui l’animent de leur savoir et de leur talent! Car n’oublie pas que c’est toute une équipe de Copains qui t’accompagne.
Je n’en suis qu’un rouage! Que dis-je, un rouage?
Je devrais dire, la caisse de résonance de ceux qui savent mais dont la discrète modestie n'a d'égal que le grand savoir. A moi, de leur tirer les vers du nez pour le profit de tous.
Alors tant que ça plait ........................
M.... j’ai encore été trop long!
Je peux pas , mon bon PIF!
La grandiloquence de mon style ampoulé sinon déclamatoire, cache l’ignorance crasse qui me caractérise!
Ce qui nous différencie des autres forums vapeur (je me suis laissé dire qu’il en existent ....) , c’est que chez nous, nous documentons et étayons nos dires.
Nous institutionnalisons (tiens un lipogramme en “noeud”!), l’échange des connaissances fondé sur la pédagogie et la clarté des explications.
Contrairement à d’autres, nos démonstrations ne sont pas corroborées par des : “ C’est comme ça!” , “On a toujours fait comme ça et ça marche!”, “Untel m’a dit"!” et autres consolidations sans fondements , toutes plus sommaires et hypothétiques , les unes que les autres. Si bien qu’on voit la m^me erreur , répétée depuis des décennies à cause d’une mauvaise interprétation au départ. Mais comme ça marche plus ou moins, on s’en satisfait!
Alors parfois ça peut être long! Mais la doc qui est jointe à la démonstration permet aussi ,une meilleure compréhension, même si elle peut être un tantinet laxative ou soporifique.
Et puis on y met un brin d’humour, pour t’inciter à lire plus loin.
Et un jour, toi aussi tu diras comme je l’ai entendu une fois:
“Vas voir sur Le Bleu! C’est très bien expliqué!”:study:
Mâtin! Quel Forum! Et quel satisfécit pour ceux qui l’animent de leur savoir et de leur talent! Car n’oublie pas que c’est toute une équipe de Copains qui t’accompagne.
Je n’en suis qu’un rouage! Que dis-je, un rouage?
Je devrais dire, la caisse de résonance de ceux qui savent mais dont la discrète modestie n'a d'égal que le grand savoir. A moi, de leur tirer les vers du nez pour le profit de tous.
Alors tant que ça plait ........................
M.... j’ai encore été trop long!
Dernière édition par KBIO le Lun 4 Nov 2013 - 14:20, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Cuivre, Inox & Caléfaction!
:cheers:
_________________
Etre à plat ventre c'est bien ! Mais c'est une position inconfortable pour lécher la main de celui qui vous botte le cul
GAZOU- Admin
- Age : 81
Re: Cuivre, Inox & Caléfaction!
Bonjour !
Mon bon KBIO et vénérable homme de lettres !
Tes explications et commentaires, sont pour moi une source de savoir infini et un fleuve de connaissances dans le quel , malheureusement , le pauvre canin que je suis se noie par l'abondance de détails et de démonstrations !
Ta prose , comme le dernier roman de B.H.L., non sur le pauvre sac à puce que je suis , un effet psycho tropique qui me transforme en une sorte de limace hébétée au regard ahurit .
Non ; Ton verbiage est fort intéressent mais ... trop long !
Ci tu fait plus court , de pauvre blaireaux comme moi pourrons mieux comprendre !
Humour cévenol !
@micalement pif :cheers:
Mon bon KBIO et vénérable homme de lettres !
Tes explications et commentaires, sont pour moi une source de savoir infini et un fleuve de connaissances dans le quel , malheureusement , le pauvre canin que je suis se noie par l'abondance de détails et de démonstrations !
Ta prose , comme le dernier roman de B.H.L., non sur le pauvre sac à puce que je suis , un effet psycho tropique qui me transforme en une sorte de limace hébétée au regard ahurit .
Non ; Ton verbiage est fort intéressent mais ... trop long !
Ci tu fait plus court , de pauvre blaireaux comme moi pourrons mieux comprendre !
Humour cévenol !
@micalement pif :cheers:
_________________
A vous lire ! PIF
pif.- Age : 74
Re: Cuivre, Inox & Caléfaction!
Hélas pour les gros dormeurs, la vapeur n'est pas faite pour eux.
Faire plus court que court c'est raccourcir un résumé déjà bien minimaliste.
Eh oui Pif, la vapeur ça gonfle énormément. Sauf si on s'y intéresse. Et là, par amour, on se met à vouloir lire entre les lignes qu'on trouve bien courtes.
Lignes pour lesquelles j'apporte un peu d'eau à la chaudière:
- Il est aberrant d'utiliser les °C en thermodynamique étant donné que toutes les formules utilisent l'unité normalisée de température le Kelvin, noté K (qui coagule à -273°C)
- Il est aberrant d'utiliser les calories alors que l'unité normalisée compatible avec le système international est le Joule.
Le jour où vous ferez un vrai calcul vous comprendrez pourquoi.
Ça n'enlève rien à l'exposé transmis par KBIO, il a juste besoin d'être dépoussiéré (lui aussi).
Faire plus court que court c'est raccourcir un résumé déjà bien minimaliste.
Eh oui Pif, la vapeur ça gonfle énormément. Sauf si on s'y intéresse. Et là, par amour, on se met à vouloir lire entre les lignes qu'on trouve bien courtes.
Lignes pour lesquelles j'apporte un peu d'eau à la chaudière:
- Il est aberrant d'utiliser les °C en thermodynamique étant donné que toutes les formules utilisent l'unité normalisée de température le Kelvin, noté K (qui coagule à -273°C)
- Il est aberrant d'utiliser les calories alors que l'unité normalisée compatible avec le système international est le Joule.
Le jour où vous ferez un vrai calcul vous comprendrez pourquoi.
Ça n'enlève rien à l'exposé transmis par KBIO, il a juste besoin d'être dépoussiéré (lui aussi).
Lagaffe- Age : 102
Re: Cuivre, Inox & Caléfaction!
Bonjour,
Moi j'utilise les°C et en plus les micro-thermies. J'aime aussi les kgf et bientôt je paierai en écus.
Et cela ne change rien à la qualité du résultat. Le tout est de savoir interpréter.
A plus
Claude
Moi j'utilise les°C et en plus les micro-thermies. J'aime aussi les kgf et bientôt je paierai en écus.
Et cela ne change rien à la qualité du résultat. Le tout est de savoir interpréter.
A plus
Claude
Invité- Invité
Re: Cuivre, Inox & Caléfaction!
l'écus il n'y a que ça de vrai, pour le reste j'ai du mal à suivre................
_________________
Etre à plat ventre c'est bien ! Mais c'est une position inconfortable pour lécher la main de celui qui vous botte le cul
GAZOU- Admin
- Age : 81
Re: Cuivre, Inox & Caléfaction!
:( Salut!
Merci mon bon PIF , pour tes remarques très pertinentes . J'en tiendrai compte.:(
Le principal étant que tu te sentes bien chez nous et que tu n'y viennes pas à contre- cœur.
J'adore l'image de "limace hébétée au regard ahuri" qui me rappelle quelqu'un de ce Forum, dont je tairai le nom! :cheers:
KBIO, il a juste besoin d'être dépoussiéré
:moo: :moo:
Cordialement!
Merci mon bon PIF , pour tes remarques très pertinentes . J'en tiendrai compte.:(
Le principal étant que tu te sentes bien chez nous et que tu n'y viennes pas à contre- cœur.
J'adore l'image de "limace hébétée au regard ahuri" qui me rappelle quelqu'un de ce Forum, dont je tairai le nom! :cheers:
KBIO, il a juste besoin d'être dépoussiéré
:moo: :moo:
Cordialement!
Invité- Invité
Re: Cuivre, Inox & Caléfaction!
Encore plus bête que les américains qui ont planté une sonde parce qu'une partie de l'équipe calculait en pouces et l'autre en mètres. Le forum n'a pas l'exclusivité des têtes de bois !
Ça me rappelle mon stage chez Peugeot Montbéliard, encore jeune étudiant on m'avait collé aux essais de puissance des moteurs pneumatiques... J'ai séché pendant une semaine sur des résultats aberrants, tout simplement parce que j'appliquais les formules PVT avec la pression relative et non la pression absolue.
Depuis je ne m'emmerde plus avec des conversions, j'utilise directement les bonnes unités.
Comme je disais, il n'y a que ceux qui n'ont pas de calculs à faire qui peuvent garder des unités folkloriques.
Chacun sa spécialité, ici nous sommes dans un sujet technique pas dans un cours de diététique.
M'enfin !
Ça me rappelle mon stage chez Peugeot Montbéliard, encore jeune étudiant on m'avait collé aux essais de puissance des moteurs pneumatiques... J'ai séché pendant une semaine sur des résultats aberrants, tout simplement parce que j'appliquais les formules PVT avec la pression relative et non la pression absolue.
Depuis je ne m'emmerde plus avec des conversions, j'utilise directement les bonnes unités.
Comme je disais, il n'y a que ceux qui n'ont pas de calculs à faire qui peuvent garder des unités folkloriques.
Chacun sa spécialité, ici nous sommes dans un sujet technique pas dans un cours de diététique.
M'enfin !
Lagaffe- Age : 102
Re: Cuivre, Inox & Caléfaction!
:(
j'appliquais les formules PVT avec la pression relative et non la pression absolue.
Alors, toi aussi??
:cheers: :cheers:
j'appliquais les formules PVT avec la pression relative et non la pression absolue.
Alors, toi aussi??
:cheers: :cheers:
Invité- Invité
Re: Cuivre, Inox & Caléfaction!
Bonsoir,
Tiens, au fait, quel est le rapport entre une calorie thermique et une calorie diététique? En buvant mon bol de 100g de chocolat chaud (50°), combien j'ai pris de calories?
A plus
Claude
Tiens, au fait, quel est le rapport entre une calorie thermique et une calorie diététique? En buvant mon bol de 100g de chocolat chaud (50°), combien j'ai pris de calories?
A plus
Claude
Invité- Invité
Re: Cuivre, Inox & Caléfaction!
:(
Eh bien tu vas nous le dire, parce que moi, je vois que tu as surtout pris du poids avec un bol de chocolat froid! :mon dieu
:cheers: Cordialement!
Eh bien tu vas nous le dire, parce que moi, je vois que tu as surtout pris du poids avec un bol de chocolat froid! :mon dieu
:cheers: Cordialement!
Invité- Invité
Re: Cuivre, Inox & Caléfaction!
Aucune différence entre calorie thermique ou utilisée en diététique.
Sauf qu'il y a calorie "Cal" à ne pas confondre avec calorie "cal":
Cf Wiki:
Variantes et ambiguïtés historiques
Selon sa première définition historique, la calorie était « la quantité de chaleur nécessaire pour élever d'un degré centigrade la température d'un kilogramme d'eau ». Toutefois, la mesure de la calorie est difficile. Sa valeur dépend de la température, de la pression atmosphérique à laquelle la mesure est effectuée, des conditions expérimentales, etc.
La définition améliorée (calorie à 15 °C) spécifie la calorie comme « la quantité de chaleur nécessaire pour élever un gramme d'eau dégazée de 14,5 °C à 15,5 °C sous pression atmosphérique normale ». Selon cette nouvelle définition, la calorie vaut donc 1/1 000 de sa valeur précédente.
Pour lever les ambiguïtés, on appelle « grande calorie » (symbole Cal) la valeur mesurée sur un kilogramme d'eau et « petite calorie », ou simplement « calorie » (symbole cal) la valeur mesurée sur 1 gramme d'eau :
1 grande calorie = 1 000 petites calories ;
1 Cal = 1 000 cal = 1 kcal.
Toutefois, les habitudes faisant, les ambiguïtés ont perduré et, jusqu'à une date récente, en diététique, on parlait encore de « calorie » pour dire « grande calorie ».
Ah ces unités... Les imprécisions de mesure et de re-définition des unités font que le litre n'est pas égal au décimètre cube.
J'en ai gagné des bouteilles de champagne à l'affirmer à juste raison !
Mais ceci est une autre histoire...
Sauf qu'il y a calorie "Cal" à ne pas confondre avec calorie "cal":
Cf Wiki:
Variantes et ambiguïtés historiques
Selon sa première définition historique, la calorie était « la quantité de chaleur nécessaire pour élever d'un degré centigrade la température d'un kilogramme d'eau ». Toutefois, la mesure de la calorie est difficile. Sa valeur dépend de la température, de la pression atmosphérique à laquelle la mesure est effectuée, des conditions expérimentales, etc.
La définition améliorée (calorie à 15 °C) spécifie la calorie comme « la quantité de chaleur nécessaire pour élever un gramme d'eau dégazée de 14,5 °C à 15,5 °C sous pression atmosphérique normale ». Selon cette nouvelle définition, la calorie vaut donc 1/1 000 de sa valeur précédente.
Pour lever les ambiguïtés, on appelle « grande calorie » (symbole Cal) la valeur mesurée sur un kilogramme d'eau et « petite calorie », ou simplement « calorie » (symbole cal) la valeur mesurée sur 1 gramme d'eau :
1 grande calorie = 1 000 petites calories ;
1 Cal = 1 000 cal = 1 kcal.
Toutefois, les habitudes faisant, les ambiguïtés ont perduré et, jusqu'à une date récente, en diététique, on parlait encore de « calorie » pour dire « grande calorie ».
Ah ces unités... Les imprécisions de mesure et de re-définition des unités font que le litre n'est pas égal au décimètre cube.
J'en ai gagné des bouteilles de champagne à l'affirmer à juste raison !
Mais ceci est une autre histoire...
Lagaffe- Age : 102
Re: Cuivre, Inox & Caléfaction!
:(
le litre n'est pas égal au décimètre cube
:affraid: :hurle Cause!
le litre n'est pas égal au décimètre cube
:affraid: :hurle Cause!
Invité- Invité
Re: Cuivre, Inox & Caléfaction!
Parie d'abord !KBIO a écrit::(
le litre n'est pas égal au décimètre cube
:affraid: :hurle Cause!
Lagaffe- Age : 102
Re: Cuivre, Inox & Caléfaction!
bonjour !
Je serais tenté de dire qu' il y a une donnée se rapportent à la température ?
@+ pif :(
Je serais tenté de dire qu' il y a une donnée se rapportent à la température ?
@+ pif :(
_________________
A vous lire ! PIF
pif.- Age : 74
Re: Cuivre, Inox & Caléfaction!
:( Salut!
:mon dieu Ma religion , m'interdit les jeux de hazard! Surtout avec toi!:cheers:
:mon dieu Ma religion , m'interdit les jeux de hazard! Surtout avec toi!:cheers:
Invité- Invité
Sujets similaires
» TUBES DE CUIVRE
» Fournisseur de cuivre.
» Perçage cuivre .
» Tube cuivre
» faire un serpentin en cuivre
» Fournisseur de cuivre.
» Perçage cuivre .
» Tube cuivre
» faire un serpentin en cuivre
FORUM MODELISME NAVAL RADIOCOMMANDE :: MODELISME NAVAL :: MODELISME BATEAUX A VAPEUR :: DOCUMENTATION, PLANS & INITIATION A LA VAPEUR
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum