Surchauffer
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Surchauffer
La surchauffe sur ma chaudière démontable n'est pas pratique ( https://modelismenavalradioc.forumactif.com/t7848p15-chaudiere-marine-horizontale-demontable ). J'ai imaginé enrouler la tuyauterie de vapeur autour du brûleur pour la surchauffer. D'autres ont-ils essayé ? Qu'en pensez-vous ?
Bien sûr il y aura perte de charge, mais aussi laminage ....
_________________
Un jour j'irai vivre en Théorie, car en Théorie, il n'y a pas de problème !
Malevthi- Modérateur Vapeur
- Age : 60
Re: Surchauffer
Bonjour à tous
La surchauffe , qui est l'assurance de ne pas envoyer de l'eau dans le moteur , peut être dangereuse si sa température dépasse celle tolérée par l'huile ,Si cela risque de se produire , on peut éviter cet inconvénient en faisant passer la vapeur dans l'eau de la chaudière , la température de la vapeur est ainsi bien plus régulière .Il n'y a pas de perte de chaleur : en se désurchauffant il y a production de vapeur.
Attention toutefois à ne pas surdimensionner trop le surchauffeur, s'il est placé dans le foyer par exemple ,j'ai vu un bateau faire quelques mètres et caler: la brasure ( à l'argent ) avait cédé .
La surchauffe , qui est l'assurance de ne pas envoyer de l'eau dans le moteur , peut être dangereuse si sa température dépasse celle tolérée par l'huile ,Si cela risque de se produire , on peut éviter cet inconvénient en faisant passer la vapeur dans l'eau de la chaudière , la température de la vapeur est ainsi bien plus régulière .Il n'y a pas de perte de chaleur : en se désurchauffant il y a production de vapeur.
Attention toutefois à ne pas surdimensionner trop le surchauffeur, s'il est placé dans le foyer par exemple ,j'ai vu un bateau faire quelques mètres et caler: la brasure ( à l'argent ) avait cédé .
Bobino- Age : 95
Re: Surchauffer
Hello!
Je me demande si on n’a pas trop tendance à tout prendre au pied de la lettre à présent, concernant la surchauffe et le laminage.
Comprendre le principe, ne nuit pas, et permet une bonne maitrise de la vapeur, mais....
Une surchauffe d’un dizaine de degrés maximum est à mon avis bien suffisante pour pallier à la “pseudo-condensation”. On ne cherche pas une surchauffe comme dans les turbines ou autres installations industrielles.
Je m’explique. Si on prend la chaudière de Malevthi (Mâtin! Quelle chaudière!) et qu’on la fait travailler à 4 bars absolu (==>3 b mano).
Sa température sera de 145°C elle aura un titre de 100% vapeur. ==> 0% d’eau.
Si la pression chute dans la ligne entre la chaudière et la machine. Les calculs de Rookie nous ont démontré que, si les pertes de charges ne sont pas négligeables, parce que réelles, elles n’ont pas non plus une influence rédhibitoire dans nos installations, et que l’on peut, ne pas en tenir compte.
Si cette pression chute, on se retrouve naturellement en situation de surchauffe, parce que dans le même temps la température n’aura pas le temps de descendre .
Aucun risque de condensation.
A noter qu'une vapeur de 3 bars abs et 130°C aura aussi un titre de 100%.
Donc, les petits surchauffeurs que nous installons “au cul de la cheminée” sont nettement suffisants pour sécher la vapeur.
Le meilleur moyen de savoir si , l’installation requiert un surchauffeur ou pas, c’est de faire tourner la machine à vide, au même régime que dans l’eau et à la pression qui lui sera demandée.
Si la vapeur qui sort de la machine est sèche= elle est invisible sur 10cm, c’est parfait.
(Je ne parle pas du premier jet, qui met la machine à température).
Par contre si trop d’eau sort de la machine, qu’elle crachote, on peut se poser la question de savoir si la chaudière est bien construite et que le soutirage de vapeur n’entraine pas d’eau?
Ou bien , plus probablement, si la chaudière n’est pas trop remplie.
N’oublions pas non plus, que le mieux étant l’ennemi du bien: trop surchauffer n’est pas bon pour la machine, surtout, si la segmentation est en nitrile ou téflon.
Dans le cas de la chaudière de Malevthi, et compte tenu de sa surface de chauffe, je doute qu’il ait besoin d’un réchauffeur.
De plus , comment savoir à quelle température sera la vapeur après surchauffe, dans son cas??
En fait un surchauffeur n’aura d’intérêt que dans une chaudière dont la réserve d’eau est limitée et que l’alimentation se fait en continu , à un rythme soutenu.
(Encore des essais en perspective! Mais je laisse ça à Jacky: il aime les chalenges!)
Alors, vous me direz, pourquoi KBIO, il en met des surchauffeurs dans certaines de ses chaudières??
Comme je suis l’exemple du pragmatisme , que j’ai de la répartie et que rien ne me déstabilise, je répondrai:
-“ Bonne question”!
Je rajouterai juste, que sur les chaudières navales sans dôme , le surchauffeur permet tout de même un meilleur séchage de la vapeur.
Dans notre métier, le bon sens , la 1664 et la louche sont nos meilleurs outils .
Mettez-y un ingénieur, un comptable et du markéting, et vous passez à l’ElectriX!
Bon! C'est un temps à aller naviguer!
A ce soir!
Je me demande si on n’a pas trop tendance à tout prendre au pied de la lettre à présent, concernant la surchauffe et le laminage.
Comprendre le principe, ne nuit pas, et permet une bonne maitrise de la vapeur, mais....
Une surchauffe d’un dizaine de degrés maximum est à mon avis bien suffisante pour pallier à la “pseudo-condensation”. On ne cherche pas une surchauffe comme dans les turbines ou autres installations industrielles.
Je m’explique. Si on prend la chaudière de Malevthi (Mâtin! Quelle chaudière!) et qu’on la fait travailler à 4 bars absolu (==>3 b mano).
Sa température sera de 145°C elle aura un titre de 100% vapeur. ==> 0% d’eau.
Si la pression chute dans la ligne entre la chaudière et la machine. Les calculs de Rookie nous ont démontré que, si les pertes de charges ne sont pas négligeables, parce que réelles, elles n’ont pas non plus une influence rédhibitoire dans nos installations, et que l’on peut, ne pas en tenir compte.
Si cette pression chute, on se retrouve naturellement en situation de surchauffe, parce que dans le même temps la température n’aura pas le temps de descendre .
Aucun risque de condensation.
A noter qu'une vapeur de 3 bars abs et 130°C aura aussi un titre de 100%.
Donc, les petits surchauffeurs que nous installons “au cul de la cheminée” sont nettement suffisants pour sécher la vapeur.
Le meilleur moyen de savoir si , l’installation requiert un surchauffeur ou pas, c’est de faire tourner la machine à vide, au même régime que dans l’eau et à la pression qui lui sera demandée.
Si la vapeur qui sort de la machine est sèche= elle est invisible sur 10cm, c’est parfait.
(Je ne parle pas du premier jet, qui met la machine à température).
Par contre si trop d’eau sort de la machine, qu’elle crachote, on peut se poser la question de savoir si la chaudière est bien construite et que le soutirage de vapeur n’entraine pas d’eau?
Ou bien , plus probablement, si la chaudière n’est pas trop remplie.
N’oublions pas non plus, que le mieux étant l’ennemi du bien: trop surchauffer n’est pas bon pour la machine, surtout, si la segmentation est en nitrile ou téflon.
Dans le cas de la chaudière de Malevthi, et compte tenu de sa surface de chauffe, je doute qu’il ait besoin d’un réchauffeur.
De plus , comment savoir à quelle température sera la vapeur après surchauffe, dans son cas??
En fait un surchauffeur n’aura d’intérêt que dans une chaudière dont la réserve d’eau est limitée et que l’alimentation se fait en continu , à un rythme soutenu.
(Encore des essais en perspective! Mais je laisse ça à Jacky: il aime les chalenges!)
Alors, vous me direz, pourquoi KBIO, il en met des surchauffeurs dans certaines de ses chaudières??
Comme je suis l’exemple du pragmatisme , que j’ai de la répartie et que rien ne me déstabilise, je répondrai:
-“ Bonne question”!
Je rajouterai juste, que sur les chaudières navales sans dôme , le surchauffeur permet tout de même un meilleur séchage de la vapeur.
Dans notre métier, le bon sens , la 1664 et la louche sont nos meilleurs outils .
Mettez-y un ingénieur, un comptable et du markéting, et vous passez à l’ElectriX!
Bon! C'est un temps à aller naviguer!
A ce soir!
Invité- Invité
Re: Surchauffer
Belle réflexion KBIO !
Pour continuer sur le cas de ma chaudière et répondre à certains des points que vous soulevez, je dirais que la théorie voudrait qu'à 3 bars le titre soit à 100%, mais la forte ébullition créée par les tubes verticaux envoie beaucoup de gouttelettes vers le dôme et il y a entraînement d'eau dans la vapeur. Ensuite, l'efficacité des tubes fait que la sortie cheminée est très peu chaude donc ce n'est pas le meilleur endroit pour surchauffer. Cette chaudière n'a pas une grosse réserve d'eau et devra donc être réalimentée quasi constamment.
Bobino, j'ai bien pensé à désurchauffer, mais ce n'est vraiment pas facile à faire sur la démontable.
Dernière chose, je pourrais éventuellement faire tourner une turbine, sans huile.
Pour continuer sur le cas de ma chaudière et répondre à certains des points que vous soulevez, je dirais que la théorie voudrait qu'à 3 bars le titre soit à 100%, mais la forte ébullition créée par les tubes verticaux envoie beaucoup de gouttelettes vers le dôme et il y a entraînement d'eau dans la vapeur. Ensuite, l'efficacité des tubes fait que la sortie cheminée est très peu chaude donc ce n'est pas le meilleur endroit pour surchauffer. Cette chaudière n'a pas une grosse réserve d'eau et devra donc être réalimentée quasi constamment.
Bobino, j'ai bien pensé à désurchauffer, mais ce n'est vraiment pas facile à faire sur la démontable.
Dernière chose, je pourrais éventuellement faire tourner une turbine, sans huile.
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Un jour j'irai vivre en Théorie, car en Théorie, il n'y a pas de problème !
Malevthi- Modérateur Vapeur
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