QU'EST-CE QUE C'EST QUE CA?- CHARLOTTE

Bonjour Gilles!

Pour l'instant, je fais tout comme si j'allais la laisser apparente, et puis si ça ne va pas je peindrai - bien que je ne sois pas très bon dans ce domaine.
C'est un bateau de travail, et le plus probable est qu'il était peint - genre dessous noir et haut rouge bordeaux, le tout bien mat. Mais on peut aussi ne pas chercher le réalisme, non?
L'intérêt de cette barcasse réside surtout dans sa machine, et là, on n'est pas arrivés!!!!
A suivre ...

Longue vie au Borkum et au Médéa!
Cordialement,


Tintin.

Bonjour,

Magnifique cette coque et tellement originale ,peinte ou pas elle restera superbe.
Quand on a vu la finition de ta Pamela,on se dit que Charlotte sera tout aussi sublime.
Mais au fait Tintin ,pourquoi toujours des bateaux au prénom Féminin ?

Scyllias

Hello!
Mais au fait Tintin ,pourquoi toujours des bateaux au prénom Féminin ?
Le prochain s'appellera "IRMA" ou " NABILA".
Bonne journée.

Tintin33 .....boat builders in China in 400BC used Tung Oil as a preservation for ships timber hulls ...it is commercially available in 1 litre tins for less than $50.00

It would be a tragedy  to paint and hide the beautiful   timber planking

Please take the time to read as I think it would make a totally beautiful translucent protective for you hull above the waterline

Below the waterline is a different story and a personal preference may be to simulate black tar paint??

https://www.google.com.au/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwi2r-uWtq7WAhXIgbwKHUpsBuEQFggsMAE&url=https%3A%2F%2Fen.wikipedia.org%2Fwiki%2FTung_oil&usg=AFQjCNHHbgvbStfbpMB_QXIsm3Ynm4fLdg

Derek

Scillias91, pourquoi des bateaux au prénom féminin? Le premier, une "Pamela Dear", c'était le nom donné par Bernard Rétif, le concepteur. Tu remarqueras que je l'ai renommée "Louis the Frenchie", et je n'oserais pas insinuer à Louis qu'il s'agit d'un prénom féminin!!!???? D'ailleurs le pauvre, il n'est plus là pour s'en plaindre ...
La "chaloupe" en cours (je devrais peut-être dire "remorqueur fluvial"), c'est la copie plus ou moins fantasmée d'un bateau qui s'est appelé "Charlotte Dundas". C'est pas ma faute, même si par commodité j'abrège en l'appelant "Charlotte" ! Je crois que là il est bon de garder le nom d'origine, comme une référence historique. Il ne viendrait à personne l'idée de reproduire la "Calypso" et de l'appeler autrement !
.... Même si un certain KBIO surfe allègrement sur les malentendus ...

Hello Derek, thank you for your appreciacion, and for the information about Tung oil. Might be a nice way to perform the finitions ! But I intended to stratify the hull (G4, then glass fiber tissue and resin) and I am affraid the two treatments are incompatible. Anyhow I keep the info in some corner, that's very valuable! Now, just let's see if we can find some easily in France ...
I agree whith you concerning the underwater part : if the whole hull were the same aspect (transparent for instance), the waterline would not be visible and it would be most uncomfortable. Black tar seems to be the most convenient.


Tintin.

Bonjour aux forumeurs vaporistes!
Et appel au secours !!!!!!      
La coque étant presque présentable, je commence à m'intéresser à la motorisation.
Et là, brouillard total! Je ne comprends rien à cette distribution!          


Est-ce que quelqu'un parmi vous a jamais été confronté à ce monstre?
Au secours, j'ai beau essayer de la faire bouger, je ne comprends pas comment la position des vannes peut être différente à l'aller et au retour?  
Les grands gourous de la vapeur traditionnelle, aidez-moi!!!!
Et merci d'avance de vous intéresser à un bizuth....    



Tintin.

Hello,
C'est un drôle de système de distribution, effectivement, qui nous ramène aux balbutiements de la machine à vapeur. L'admission et l'échappement se font à l'aide de boisseaux 1/4 de tour notés VA1, VA2, VE1 et VE2. A l'origine, dans les mines et les usines, les machines à balancier possédaient de telles vannes mais c'était un gamin qui était chargé de les ouvrir et les fermer, au moment opportun, en tirant sur des ficelles. Un petit génie (un peu feignant sur les bords) avait remarqué que le moment où il tirait sur telle ou telle ficelle correspondait toujours à une position bien précise de la bielle. Du coup il trouva un moyen d'amarrer les ficelles à la bielle de telle manière que la machine pouvait tourner sans son intervention, ce qui lui permettait de vaquer à d'autres occupations plus intéressantes. Peu de temps après tous ses copains se retrouvèrent au chômage, mais ceci est une autre histoire. Je ne sais plus si le petit (feignant) génie était James Watt, Thomas Savery, Newcomen ou un autre mais toujours est-il que c'est ainsi que naquit la première automatisation de la machine.
Pour en revenir au sujet qui nous préoccupe, il saute aux yeux que si VA1 et VE2 sont en ouverture et que VA2 et VE1 sont en fermeture, le piston se déplacera vers le haut (vers le côté où sort la tige de piston).
Si VA2 et VE1 sont en ouverture et que VA1 et VE2 sont en fermeture le piston se déplacera vers le bas (vers le côté opposé à la tige de piston).
Sous le piston on voit un fer plat possédant des ergots. Ce fer plat se déplace latéralement à gauche et à droite et est entraîné par un renvoi actionné par la tige de piston. Le grand bras et le petit bras du renvoi qui oscille autour du point fixe doivent respecter la même proportion que la course du piston par rapport à la course nécessaire pour manoeuvrer les boiseaux de 90°.
Le système ne peut marcher que s'il existe un jeu important entre les deux ergots qui manoeuvrent un même boisseau, car les boisseaux doivent rester en position ouverte ou fermée tout le long de la course du piston et ne basculer d'un coup dans l'autre position que lorsque le piston approche de la zone de point mort. Ceci n'est possible que grâce à l'inertie de la roue à aube, car sinon la fermeture progressive des boisseaux ralentirait et stopperait la machine aux points morts.
Le changement de marche se fera en inversant admission et échappement vapeur à l'entrée et à la sortie de la machine.
Bonnes cogitations

MERCI JPA!!!!!
Il me reste à trouver le bon rapport de longueur entre les tiges, et surtout le jeu qui va commander l'inertie des vannes.
Ca va pas être triste!!!
Merci aussi pour l'anecdote, c'est ça aussi la vapeur vive!

Re-hello,
J'ai de nouveau regardé les dessins d'époque au début du post, pour m'apercevoir que le cylindre était horizontal ! Au bout du méplat qui comporte les ergots (qui est donc vertical) se trouve une pompe (pompe de cale, pompe à vide ou autre....?). On aperçoit également une sorte de condenseur après l'échappement et posé à fond de cale. Visiblement le changement de marche ne se faisait pas en inversant arrivée et sortie vapeur. Il devait être possible d'agir directement sur l'ouverture des boisseaux (grâce au jeu entre les ergots) pour choisir le sens de marche un peu comme sur les machines monocylindre qui équipaient les bateaux à roues à aubes des eaux intérieures américaines.

Salut!
En horlogerie, on appelle ça une "complication"!
Tintin aime les complications, alors pourquoi faire simple si on...

Merci JPA,
Le sens du croquis, c'est parce que mon ordinateur a pivoté le dessin au moment de le joindre au post! Je n'ai pas réussi à le remettre correct.
J'avais compris le problème de rapport des longueurs, et j'avais aussi repéré l'espèce de mini-déshuileur à l'échappement (qui a l'air, d'ailleurs, de se répandre dans les fonds!).
L'autre réservoir me paraît surtout utile comme guide de l"arbre à pions" : on peut toujours le remplir d'huile pour favoriser le coulissement - et salir les fonds! Quand on en sera là ce ne sera plus qu'un détail.
Pour l'instant il y a quatre vannes quart-de-tour à réaliser, avec le moins de fuites possible! C'est déjà un challenge ...
Et là je suis d'accord avec toi, KBIO, il faut être mazo! Mais que veux-tu, j'ai choisi le modèle, alors il faut respecter la mécanique qui va avec ! Et si je n'y arrive pas, il me restera toujours à tricher avec un tiroir discret, et une simulation de la distri d'origine ...    
On en reparle dans ... un an ... ou deux ?


Tintin

Post-sriptum :
Je me demande si l'inversion de marche était prévue sur cet engin?
Peut-être une intervention manuelle ? - En tous cas, on était sur un canal, la manipulation depuis les berges restait toujours possible ...
Bon c'est vrai que pour nous, il va falloir produire quelque chose ...

Bonjour à tous!
Des nouvelles du chantier de la Clyde :
On commence à imaginer ce à quoi "Charlotte" va ressembler :


Le carénage du chapeau de roue est en cours :


Et le plancher de la salle des machines est amovible, accessibilité oblige :

Je me suis inspiré du modèle d'Edimbourg pour les aménagements, mais le cylindre sera horizontal, comme probable (cf le bouquin de B.E.G. Clark : "steamboat evolution").

C'est sûr, ça ne va pas aussi vite que les chantiers "grande plaisance" de Gilles44, mais je trouve que ça marche (quand même) pas mal!
Par contre je n'ai pas encore stratifié la coque, et il commence à faire frais dans l'atelier : pourvu que ça tienne jusqu'au printemps!


Tintin.

on va vraiment au devant d'un grand gazouland

Super!
C'est toujours un moment exceptionnel , entre la convivialité et toutes les occasions d'apprendre!
J'espère bien y faire encore des rencontres toujours aussi riches. Malheureusement "Charlotte" ne sera pas prête, mais il faut bien en garder pour l'année prochaine, n'est-ce pas?
Et j'ai hâte de découvrir les nouveautés dont on parle sur le forum : la qualité va être au rendez-vous!!!!
Toutes mes amitiés, Gazou ...

Bonjour Tintin,

Où en es-tu dans ton projet? As-tu défini ta machine?

A bientôt

Bonjour Gilles,

La machine me trotte surtout dans la tête, mais actuellement rien ne se concrétise vraiment. Il faut que ça mûrisse !!!
La chaudière devrait ressembler à celle de "Louis the Frenchie", j'aime bien le concept même si l'autonomie est plutôt faible, et quant à la machine elle-même, eh bien ....
Tout est dans la distribution, et je m'attends à de nombreuses heures (mois? années?) de mise au point. Sans compter la réalisation des vannes ...
Pour l'instant je traine encore sur les infrastructures, on a encore le temps d'y penser ...
Et toi? Le yacht club évolue-t-il? Je suppose qu'on va avoir une jolie surprise à Nouans!
Bien amicalement,

Content que ton projet trotte. Je te réponds en MP pour le reste.

Amicalement

Bonjour à tous,
Pas de grosse avancée depuis octobre : rythme du constructeur, d'abord, et quelques ennuis de santé ...
Mais le faux-pont est enfin placé définitivement, et on va pouvoir attaquer le lattage .

Des lattes de ramin en 0.7 cm, ça devrait le faire? - au 1/20e, ça  fait 14cm. Pour un bateau de travail ancien, ça me paraît correct, non?
Gros boulot en vue : s'il te plaît, Gilles, envoie-moi de bonnes ondes !!!  

 
Tintin

Salut Tintin,

content d'apprendre que tu te remets... au boulot. Des planches de 7mm çà sera de la rigolade pour toi n'est-ce-pas? tu devrais y arriver sans trop de soucis. Pour le calfat, tu peux utiliser un crayon en 2B minimum, je n'invente rien, si tu veux aller plus vite pour cette partie.
Quel bois utilises-tu pour ces planches?

A bientôt

Bonjour
Pour coller le plaquage du pont, ce qui est bien c'est la "bande collante pour plaquage" on trouve ça dans une vrais quincaillerie, c'est une bande papier d'un cm de largeur que l'on humidifie, on assemble plusieurs lames ensembles ensuite on colle l’ensemble et pour enlever « ces bandes » on passe une éponge humide et surtout il ne reste pas de trace de colle.
Bonne journée

Merci pour les bonnes ondes, Gilles! Le bois est du ramin : pour un bateau de travail, je pense qu'il ne faut pas trop faire dans le luxe.
Ton astuce est intéressante, Jean-Do, ça doit permettre de gagner du temps. Mais avec les recoins des jambettes, les angles du pavois, je préfère coller une baguette après l'autre, ça permet de les présenter en place à sec, de corriger (en général plusieurs fois), et enfin encoller.
Evidemment c'est pas comme ça qu'on gagne du temps! Mais comme je ne suis pas des plus habiles ...


Tintin.

Bonjour,

Depuis Mars, aucune nouvelle : il va falloir réveiller Charlotte, sinon elle va finir vieille fille avant même d'être sortie!
Voilà son allure actuelle :

Elle n'a pas beaucoup évolué, mais quand même elle a reçu son lattage de pont et de chapeau de roue, une barre - cabestan , et quelques bricoles.
Plan de pont :

Une vue sur l'ébauche de l'ensemble propulseur :  

Prochaines étapes : la lisse de plat-bord et les gouvernails, avec les lignes de commande .... Dans un mois ou deux?  
Et après, c'est la machine ....  No comment!

Cordial salut à tous!
 
Tintin.

Petit coup d'oeil sur l'emplacement machine et le réduit du chauffeur, en complément :

Superbe coque, la finition est soignée
Il ne faut plus la lâcher, cette Charlotte mérite de s'y attacher jusqu'au bout