Questions simples d'un néophyte

Allo (en Québécois)

Après une année d’interruption de l’image et du son, me revoici sur le forum avec le projet d’un class envoy de Modelslipway mais aussi et surtout deux petites interrogations générales d’un néophyte en vapeur.

1/ Est-ce que vous avez une idée du nombre de tours / minute de vos moteurs ?
Oh là !! Je vous arrête tout de suite parce que vous allez me dire que ça dépend de la taille de l’hélice, de son pas, du fait qu’on soit dans l’eau ou hors de l’eau, etc. Je voudrais juste un ordre de grandeur (quelques dizaines, centaines, milliers ???)

2/ Si j’ai bien compris la nécessité d’un déshuileur, je n’ai rien trouvé dans les posts précédents sur comment choisir ses dimensions (ou volume utile). Je présume que cela dépend de la cylindrée du moteur et de son régime de révolution (cf. question précédente) mais encore ?

(ben ouaip, on commence à la base   )

Allo Occursum !
Pour ma part, débutant depuis 3 ans, et première machine qui tourne ... Modèle oscillant sur plans de B. "Retif" de 3 cm2 (bi cylindre - double effet) tourne à environ 1 200 tr/mn, sorti de l'eau et avec une hélice de 45 mm (mesure avec un tachymètre chinois dispo sur Ebay).

Quant au déshuileur, il est à peu près gros ... comme ça !
Blague à part, je l'ai fait dans un tube de laiton diamètre 60 et fait environ 100 mm de long. Je sais qu'il n'est pas facile de trouver les règles de base - ou de bon usage - mais il me semble avoir déjà vu quelque part un ratio permettant de définir le volume du déshuileur en fonction de la cylindrée du moteur. Peut-être le type de machine est aussi à prendre en considération ?

En tout cas, pour ma machine, le volume du déshuileur est ok ... Avec 2 pleins de chaudière, le déshuileur n'est pas saturé.

Voilà ce que je peux dire !

Bye

Oh boy !

Je me réponds à moi-même pour ma deuxième question puisque je suis tombé sur des commentaires de KBIO sur les condenseurs et qui utilise carrément un tube ouvert à l’air libre… Alors pourquoi ne pas balancer tout ça dret’ dans la cheminée ?

Je suis perdu

Tout dans la cheminée ? Tu verras que quand la machine est froide ou encore mal réglée, ça condense énormément. Tu risques de noyer la flamme avec l'eau qui va redescendre par la cheminée.
A mon avis, pas possible ... mais je "débute" aussi ... Peut-être qu'un modèle acheté dans le commerce ne condense pas autant (mais je doute vu que mes collègues enlèvent eux aussi beaucoup d'eau après leurs nav').

D@m

Salut le Québécois,
Si tu balances tout directement dans la cheminée tu vas avoir un bateau bien grassouillet, le déshuileur est là justement pour séparer l'huile de la vapeur. Cela permet d'éviter de balancer dans la nature l'huile qui a servi au graissage de la machine.

Salut Occursum et RE-bienvenue sur le Forum.

Pour répondre à ta question N° 1.
-C’est vrai qu’on manque de données sur le nombre de tours de la machine quand le bateau est dans son élément.
 La lecture hors de l’eau n’étant qu’un élément de réponse  Il faut tenir compte du poids déplacé, du couple (pas et diamètre de l’hélice) du courant,.... et même du vent sans compter les paramètres que je ne connais pas.
 Il y a un tas d’appareils modernes qui peuvent être embarqués et qui donnent ces informations , ie: RPM, Température, pression, niveau,....
 Je n’en ai vu qu’un: présenté par un Vaporiste à Gazouland, et c'est bien pratique.
 En plus ça se vend pas cher, aujourd'hui.
 Aussi restons nous dans l’obscurantisme le plus obscur  à ce niveau. Du moins moi!
 Peut être que la nouvelle génération,..... parce que moi, j’ai déjà du mal à trouver la polarité de mon pack batterie, alors..........

Question N° 2: C’est un vaste et vieux débat!
Mais parlons de bon sens et demandons-nous ce que l’on recherche en “graissant” (en fait on “huile”) la machine.
On demande juste à réduire le frottement des pièces métalliques en mouvement, afin de ne pas perdre en puissance.
Je connais un Camaretois qui ne veut pas entendre parler d’huile. C’est son droit! Il nous en fait toujours une salade! Et une salade sans huile , c’est dur à faire passer!  Et mon droit, c’est de lui siffler ses bouteilles de Buzet pour le convaincre. Mais plus il boit et moins il m’écoute!
Alors le score est jugé nul quand on roule sous la table !
Et comme le lendemain, on ne sait plus de quoi on parlait, on remet ça!
Mon point de vue, qui n’est pas celui de Mr Tout le monde, mais que je te communique gentiment, à titre gracieux et libre de droit., tu en fais ce que tu veux.
Je suis comme ça.
T’as une bonne tète et tu viens du pays de Félix Leclerc! Ça ouvre des portes!
Bon , y’a Céline Dion, mais on peut pas être bon en tout! Regarde les Belges! Ils nous ont refiler Johnny et ses prothèses , mais aussi le grand Jacques!
Je disais donc!
Au fait! Tu veux pas qu’on t’envoie Régine? On vient juste de la refaire ! Elle est gonflée à bloc! Une occase!  

L’injection d’huile , c’est nécessaire si tu as des segments en nitrile sur tes pistons. Ça aide au glissement du caoutchouc sur la ferraille.
Dans le cas d’une machine tout en laiton , fonte ou autre, l’huile n’est pas là pour lubrifier un max, refroidir, éviter la corrosion ou autre. Elle est là juste parce qu’un peu d’huile dans l’eau (vapeur) ça permet de mieux glisser.
Combien de cols de fémurs pourront te raconter leurs mésaventures, quand  la chaussure rentra en contact avec du gasoil sur le sol?
Le col du fémur est un expert en tribologie!
Les luxations répétées provoquent des fêlures et non pas ................je te laisse deviner!      
Pour te guider , mais ce qu’une “thumb rule”, un trou de 035/.50 dans la ligne du graisseur à condensation sera bien suffisant pour déposer un léger film d’huile sur les parois des tiroirs et des cylindres de machines allant jusqu’à 20cc.
J’ai ça sur mes D10.  Après tu as des trucs réglables , tous plus sophistiqués les uns que les autres.
L’huile n’évite en rien la corrosion dans une machine surtout en fonte. Les fameux D10 qu’affectionne tout particulièrement mon pote du bout du monde en savent quelque chose.
Ensuite, on va te parler de la viscosité de l’huile et là tu vas en prendre pour ton grade : synthèse , 1/2 synthèse, minérale, de pied de bœuf, de coude et même d’olive pression à froid. Eh oui, on en a qui ne mettent que du BIO dans leurs machines.

Si tu réfléchis un peu!
Tu dois savoir faire ça dans le grand froid?
Parce que nous, sous nos climats tempérés on se demande encore à quoi ça sert de réfléchir. On a bien une tête, mais c'est juste pour pouvoir mettre une casquette!  
L’huile que tu injectes, elle va aller ...................  du graisseur à la machine. C’est loin, hein!! Même avec le vent de face!
Ce qui va te donner une distance de +/- 10 cm.
Sauf Braibant qui fait 3 fois le tour de sa chaudière avec sa ligne vapeur  parce que il hésite sur le sens de rotation et qu'il ne sait toujours aps dans quel sens on prend un rond-point!
Tu l’excuses , il est Wallon! Il aurait pu être Bigouden! Il a eu de la chance!
Donc avec une machine qui tourne à fond  quand le canot est dans l’eau, la vitesse de la vapeur doit se situer entre 20 & 30 m/min dans un bon jour et avec ta misérable pression de 2/3 bars !
Question: combien de temps mets la trace d’huile pour aller du graisseur et s’étaler sur les parois?
Tu penses vraiment qu'elle va avoir le temps de se dégrader??
Ça tu peux calculer. Ne tiens pas compte de l'âge moyen du Forum, le coeff' est trop fort!
Trop d’huile, tu vas nous faire de la mayonnaise, tu vas vider ton merdier en deux coups de cuillères à pot et tu seras gros jean comme devant après 5 minutes de navigation. Le mieux est l’ennemi du bien. Ce n’est pas vital en soi.
Une goutte suffit. Tout en douceur et efficacité.,
Ta machine ne va tourner 24 Heures à 15 bars tout de même?

Ensuite, le retour de l’huile et ce qu'on en fait. Encore un autre débat! “Back to basics” comme on dit chez les gueules de théière ébréchées d’outre Manche!
Si tu l’envoies dans la cheminée , elle ne va pas rester, parce qu’elle sera entrainée par la vapeur.
A condition bien sur de diriger l’échappement vers le haut et non pas en direction du bruleur.
Je précise parce qu’on a des Charentais à bord et il vaut mieux mettre les points sur les i, sinon, ça va péter des flammes!
Et là, tu vas saloper l’étang.
Si un peu d'huile tombe au fond, du foyer, elle sera brulée. JPA en est encore sur sa trapanelle d’avant guerre où l’huile n’était pas chère et que la mesure était dans la démesure et que les rampes d’escaliers étaient aussi grasses que les chaussettes des mécaniciens..
C'est pour ça que ça fumait noir quand il était aux machines avec Mamadou!
Si tu ne récupères pas l’eau , alors fais simple et laisse ta machine respirer. Mon “huileur cyclonique” bon marché suffit bien. En fin de navigation, tu auras des traces d’huiles sur les parois. Et pratiquement pas d’eau au fond. Sauf à Montréal en hiver bien sur.
Mais il y a autre chose à faire à Montréal en hiver, tout de même!
Si tu veux récupérer l’eau & l’huile et brider ta machine , alors fais un beau bidon comme dans le commerce, avec des coudes partout et qui se remplira plus vite que la vapeur n’en entrainera pas.
Il faut que tout le monde vive.
Bon! J’ai assez déconné pour ce soir.
N’oublie pas de consulter ce que disent les autres, parce que toutes les idées sont bonnes.
Sauf les miennes qui sont meilleures, bien sur!      
Cordialement.  

Ce qui serait bien, c'est que chacun nous montre la photo d'un de ses graisseurs et qu'il nous donne son avis.
Contenance, type, consommation dans le temps,... Tout ce qui eput apporter quelque chose.
Cordialement.

Un grand merci !

J’en retiendrais donc en attendant, que la vitesse des moteurs est variable et que le la taille et la forme des déshuileurs n’est finalement pas importante… si on fait attention ne pas brider le moteur.  

J’va dret’ là simplifier mon groupe vapeur !

 Bien bonjour ;
Bienvenue Cousin
Non d'un Os  du grand KBIO que voilà
Pour résumer sur le " dés huilleur " ou " décanteur " , comme le dit Yves, le mieux ( pour lui et pif ) un réservoir ouvert au dessus ( pour les Charentais   ) et l'échappement le plus libre possible, pour ne pas freiner la machine ( et non moteur    ) Pas comme celui-ci sur ANJA

Pour l'huile, pif aime le Bio et utilise de l'huile d'olive ( j'ais des oliviers dans le jardin ) mais les huiles vapeur sont très bonne, en fait toute huiles miscible a l'eau .
Pour la vitesse de rotation des moteur .... trop de facteurs pour chaque groupe vapeur et un ingénieur es vapeur nous en dira plus .........
Bonne recherche et bonne construction  

Bonjour
Je pense que si ça tourne pas assez vite faut tourner avec plus de pression.
Pour ma chaloupe avec l'hélice préconisée par Kbio à Marçon et avec un brûleur céramique pour ne pas incendier la coque ça va super bien sans que la machine tourne à une vitesse folle.Je pense qu'il faut que ça reste réaliste en navigation, à moins que l'on veuille établir des records de vitesse.
A la Terrasse j'ai vu un groupe vapeur en démo qui tournai à fond la caisse à 8 bars mais on utilise rarement nos machine dans de telles conditions, en fait il faut trouver le bon compromis pour économiser la vapeur, t/mn pour la machine et diamètre et pas de l'hélice approprié.

Papynano a écrit: la coque ça va super bien sans que la machine tourne à une vitesse folle

Encore faut-il pouvoir diriger la chaloupe...

Bonjour
Oui Bertrand ça te rappel quelques chose, mais depuis ton intervention sur ma radio c'est tout pile poil.

Merci à tous.

Je préciserais tout d’abord que si j’ai une bonne idée du comportement des moteurs (électriques) je ne connais rien en ce qui concerne les machines (à vapeur).
Et Pif dans le néophyte  

Je commence la réflexion et les recherches pour propulser mon remorqueur class envoy dont le kit vient d’arriver (yes !!!!) d’une longueur 1.10 m pour 11.5 kg de déplacement, en utilisant l’hélice 4 pales de 70 mm qui vient avec. (Braibant à fait un super compte-rendu concernant le kit de Harry   )

Si je reformule complètement mes interrogations, elles tournent autour du dimensionnement de la machinerie nécessaire et suffisante, le reste venant en cascade :

• Suivant la cylindrée et le régime, la machine a besoin d’une certaine quantité de vapeur à un certain débit.
  
• Par conséquent, la chaudière doit avoir une certaine puissance de chauffe et un volume utile d’une certaine quantité pour avoir un peu d’autonomie.
  
• Ce qui induit que le bruleur doit avoir un certain débit sans vider pour autant le tank à gaz dont la contenance n’est pas connue.
  
• Heureusement, toute cette vapeur grasse peut astucieusement se déshuiler dans un réservoir ouvert dont la contenance n’a finalement que peu d’importance (ouf !)
  

La seule chose certaine finalement, c’est que là, là, j'commence à êt'e pas mal mêlé !

Hello!
Une bonne chose, c'est que tu as compris le cheminement des questions à se poser et le raisonnement qu'il faut tenir.
Tu vas t'en sortir!

A partir de là, tu as 2 choix:

1- Tu vas ouvrir la feuille de calcul de Trévidic et tu remplis les cases jaunes. Tu commences par le calcul de carène qui te donnera la puissance de la machine et le diamètre de l'hélice.
Ensuite, tu remplis les cases jaunes pour connaitre la cylindrée de ta machine, la capacité de ta chaudière et le volume de gaz embarqué pour consommer l'eau de la dite chaudière.
Par expérience, c'est une approche très fiable et très précise.
https://modelismenavalradioc.forumactif.com/t11583-calculs-de-base-pour-un-modele-de-navire-avec-de-son-appareil-propulsif-a-vapeur-par-threvithic

2- Comme on a tous les mêmes bateaux et qu'on fait tous les mêmes ronds dans l'eau, tu peux t'inspirer de ce te proposent les autres membres.
Chacun pourra te résumer ce qu'il pense de son installation quand la leur se rapproche de la tienne.
N'ai pas de crainte. A moins de faire n'importe quoi, tu sera dans les clous.

Regarde dans la rubrique " Montre moi ton bateau" et pose les questions aux "Capitaines" qui ont le même bateau que ce que tu veux faire.. Il sera ravi de te répondre.
Pose les questions en clair que tout le monde en profite.
Tiens nous au courant que l'on profite de ton travail.

Cordialement.

ps: le problème que tu risques d'avoir, c'est de trouver une bonne chaudière. Il n'y a pratiquement plus de fabricant digne de ce nom qui fasse des chaudières performantes. Et Stuart est très cher! A suivre ...................

Allo.

Comme je suis plutôt rigoureux (qui a dit trop ?) , je vais pencher pour le premier choix et les calculs... ce qui au passage me permettra de me familiariser avec le bateau grandeur réelle.  

Mais effectivement, ça va être tout un défi de trouver une chaudière surtout en Amérique du nord qui compte surtout des passionnés du train à vapeur.

Est-ce qu quelqu'un à eu l'occasion d'essayer les équipements de Miniature Steam en Australie ?

Merci.

Salut!
Miniature Steam étant la copie conforme de ce que fait Stuart, mais à un prix plus abordable, je ne vois pas pourquoi, leur matos ne serait pas bon!
De plus le change $CAN/$AUS peut t'être favorable. C'est à toi de voir si ça vaut le coup en incluant la douane.
Notre expert Eolipyle pourra t'en dire plus, c'est lui qui sait tout! Et puis il a quitté les cocotiers pour retourner dans son antre

Nous avions un excellent constructeur de chaudières en France. Mais il 's'est dispersé en tout et rien, et il tombe dans l'oubli .
La réputation, c'est comme les chênes ! C'est long à pousser mais d'un coup de tronçonneuse tu fous un siècle en fumée!
Alors qu'il ne concentrerait que sur 3 ou 4 types de chaudières,(comme Mcsteam) il serait riche, adulé et il aurait tout le marché mondial!
Suffisamment pour vivre bien en tout cas.
Mais pour ça il faut être sérieux.

Pour ton info, j'ai un Paterson de +>18 Kg / 1.30 m de long et qui tourne avec un tri-cyclindre Anton de 6.5cc  et une hélice (US) de 130mm.
La chaudière est classique à tube bouilleurs. Du grand classique.
Je suis ravi des performances.
Regarde là: https://modelismenavalradioc.forumactif.com/t3793-paterson-de-kbio?highlight=paterson
A voir ce que proposent les autres et tenir compte de leurs commentaires.
Cordialement.