moteur à air chaud jacky

bonjour à tous,
il semble que sur ce type de moteur il faut absolument réduire les frictions au maximum , la puissance n'est pas comparable avec celle d'un moteur à vapeur.
il faudrait un presse étoupe qui permette de régler très précisément la pression exercée sur la tige avec juste ce qu'il faut pour garantir l'étanchéité, le dosage doit être  délicat !
cordialement
jacky

nos messages se sont superposés JPA avait répondu au sujet du presse étoupe
cordialement
jacky

Suite partie déplaceur et réservoir



Brasage de l’enveloppe du réservoir



Usinage du deuxième flasque du réservoir d’eau



Emboitage du flasque






Le réservoir étant toujours en contact avec l’eau je soude à l’étain en rotation sur le tour à très petite vitesse




perçage des conduits d'eau



soudure des conduits à l'étain





état actuel

à suivre

cordialement
jacky

Salut Jacky,

La prise de pression qui fait marcher la membrane de la pompe c'est le petit téton en laiton qui sort du support vertical avant du moteur. Il y a deux perçages verticaux qui sont en communication avec les lumières de transfert, ces deux perçages sont obturés par les deux vis BTR que l'on voit au sommet du grand support vertical. L'un de ces perçages est prolongé vers le bas jusqu'au téton en laiton, une durite silicone amène la pression sur la face avant de la pompe.
Tu te posais des questions sur la disposition du circuit.
Explications :
La pompe refoule à l'entrée du réfrigérant qui est située en dessous et en arrière, la sortie se fait par au dessus et en avant (proche de la partie intermédiaire). Ceci dans le but d'optimiser les échanges de chaleur. L'air chaud vient de la partie chaude et va au cylindre de travail en ayant traversé la partie froide, par conséquent pour profiter du meilleur échange possible par convection, le sens de passage de l'eau doit se faire en sens contraire du fluide à réfrigérer. Maintenant s'il n'y avait pas de pompe de circulation, celle-ci se ferait naturellement par convection, c'est à dire l'eau froide arrive par le bas (cette eau est plus dense que l'eau chaude). En se réchauffant sa densité diminue, elle s'élève donc naturellement vers le haut. C'est pour ne pas contrarier ce mouvement naturel  que l'eau arrive par le bas et ressort par le haut. Une fois que le circuit est amorcé et qu'il n'y a plus d'air dedans la différence de pression se résume à la hauteur entre aspiration (ligne de flottaison) et sortie de coque (une quinzaine de mm au dessus de la flottaison).
Je rappelle les trois modes de propagation de la chaleur : conduction, rayonnement et convection
Cordialement

quel plaisir de voir ton ensemble JPA je suis vraiment admiratif car je découvre peu à peu les difficultés à surmonter.
ta réponse a devancé ma prochaine question , je me demandais à quoi pouvait servir les 2 vis au sommet du support vertical , j'ai compris .
je vois que la disposition du circuit d'eau ne doit rien au hasard et j'ai encore appris quelque chose.
sur la dernière photo en premier plan au centre  c'est quoi   , un régulateur gaz ?
merci pour tout
cordialement
jacky

Bonsoir,
En fait ce n'est pas vraiment un régulateur au sens où l'entendent les vaporistes. Ce n'est ni plus ni moins qu'un robinet de gaz qui provient d'une lampe à souder et que j'ai modifié pour l'adapter à mes besoins. J'ai supprimé le filetage de manière à ce que le pointeau puisse avoir un mouvement de translation vertical en coulissant. Le chapeau à six pans forme la butée pour éviter que le pointeau ne puisse sortir de son logement.
Le problème du départ était d'obtenir avec le même servo la fonction marche avant/stop/marche arrière combiné avec la fonction ouverture maximum de gaz en avant toute/flamme au ralenti mini en position stop (moteur débrayé)/ouverture gaz au maximum en arrière toute. La position stop (débrayé) se trouvant juste au milieu de la course totale du servo, il fallait que le ralenti mini se trouve également à mi-course. En connectant le pointeau de gaz à un bras oscillant je pouvait obtenir la position "presque fermée" du pointeau à mi-course et ouverture maxi dans les deux positions extrêmes.
Ce système marche bien mais n'est pas idéal car le taux de chauffe reste dépendant de deux facteurs : l'ouverture du robinet de tête sur le tank à gaz et la pression qui règne dans ce tank. Cette pression est largement dépendante du débit de gaz et de la température extérieure, d'où l'idée d'une circulation d'eau autour du tank pour fournir la chaleur nécessaire à l'évaporation. L'étape suivante consiste à mettre au point un détendeur à consigne variable pour avoir un taux de chauffe vraiment contrôlé. Ce sera l'objet de la prochaine mise au point, après j'attaquerais un autre moteur de conception différente.

bonjour à tous,
Hé bé , entre le renifleur , le frein à courant de Foucault et l'alimentation gaz voilà de quoi motiver les curieux .
tu te sentais un peu seul avec ton moteur     c'est normal !
je suis certain que beaucoup découvre et doivent se dire put... c'est gonflé son truc , là JPA tu nous montre qu'il faut de la suite dans les idées pour approcher ce niveau de performance et de connaissance.
merci pour le partage
cordialement
jacky

Hello!
Pour avoir vu fonctionner ce genre de "régulateur", (et il fonctionne bien), je lui vois bien une application dans une technologie "civilisée", à la place de la vanne registre.
C'est beaucoup plus précis dans le réglage, qu'une vanne 1/4 de tour , ça ne prends pas plus de place et nous n'avons pas besoin du système de balancier pour AV/AR.
Y'a juste Ka!
Bonne journée!

ps: Jacky, STP, fais gaffe aux chevilles du marin, il boit!

Merci pour le commentaire Kbio mais il faut mettre un terme aux légendes. Si le marin demande souvent à boire c'est que le verre est souvent renversé !!!!

Bonjour à tous,

Ci-joint une vue montrant la disposition de la commande combinée commande gaz/commande AV-stop-AR. La tige noire commande l'embrayeur/inverseur la tige laiton commande le robinet de gaz.
Une autre vue pour montrer la modification du pointeau sur la commande de gaz. Ce pointeau (ainsi que le robinet lui-même) vient d'une lampe à souder 1er prix.




Concernant le choix de la sortie d'eau de réfrigération au sommet du réfrigérant, c'est aussi pour être sûr de ne pas avoir la moindre poche d'air (isolant) dans le circuit d'eau. J'ai adopté le même principe pour le tank à gaz à double paroi : l'entrée est en dessous et la sortie au dessus.

JPA , tu parles d'une circulation d'eau autour du tank pour permettre l'évaporation .
à quel niveau prends tu la source de chaleur et comment ?
cordialement
jacky

Salut Jacky,

En hiver l'eau vient d'abord refroidir le moteur donc elle se réchauffe, après être sortie du moteur elle va réchauffer le tank à gaz où elle se refroidit à nouveau.
En configuration été l'eau passe d'abord par le tank à gaz où elle se refroidit avant d'aller au moteur qui est ainsi bien réfrigéré.
Le passage d'une configuration à une autre se fait en inversant des durites mais il y a moyen d'automatiser tout ça.

bonjour à tous,
en plus la clim réversible , j'ose plus regarder ton ensemble chaque élément est une découverte , j'ai la confirmation que je ne connaissais vraiment rien ,   j'apprends !
cordialement
jacky

JPA a écrit:mais il y a moyen d'automatiser tout ça.

avec le passage à l'heure d'été, mais si bien sûr...
moi aussi Jacky je suis baba devant ce moteur...

Hello!
Je crois que nous apprenons tous!

Bonjour à tous,

Suite  de la partie cylindre déplaceur avec l’exécution du piston




Les chutes bronze et aluminium






Je conseille d’abord l’usinage d’une pièce qui servira pour l’usinage extérieur du piston avec la pointe tournante de la poupée mobile du tour





Perçage progressif  avant alésage à l’outil






Alésage en ajustant à la pièce de reprise effectuée précédemment





Usinage du diamètre extérieur su piston



Tronçonnage




Etat actuel

A suivre

Cordialement
jacky

Bien l'bonsoir ;

Ces deux là me font rêvé
Je suis admiratif et envieux devant un telle travail . Pas seulement la maitrise de vos outils mais des réflexions sur la tache à accomplir

Hell'0
J'en apprends aussi sur l'usinage
Et je regarde et je lis
P!er33

Bonjour à tous,
Suite  de la partie cylindre déplaceur avec l’exécution du piston



Prise de côte précise de l’alésage pour permettre l’exécution du fond de piston



Usinage du fond en prenant comme base  la côte intérieur de l’alésage  plus  4/100è de mm pour le montage à chaud




Le fond est placé au congélateur pendant 2 heures, le tube sera simplement réchauffé au chalumeau quelques secondes l’assemblage se fait sans problème à condition de prévoir un maillet en cas de blocage pour faciliter l’emmanchement.



Partant du même principe, l’usinage du fond recevant la tige de commande aura une portée assez longue dans le tube pour éviter la flexion. Le perçage du logement de la tige se fera progressivement pour arriver à la côte de 2.9



troçonnage



La tige de commande est tirée d’un morceau d’acier de récupération de diamètre 2.98 mm sans retouche il faut juste effectuer le filetage de l’extrémité qui recevra la pièce de renvoi du mouvement alternatif




Le fond de piston étant percé à 2.9 et l’axe à 2.98  il serait impossible d’introduire l’axe sans risquer de tout casser !
Il faut donc passer un alésoir de 3mm dans l’alésage de 2.9 mais attention sans déboucher pour conserver une partie de serrage sur environ la moitié de la portée, il faut une certaine habitude de ce type de pratique difficile à décrire mais efficace.
Emmancher la tige en force  « sans la tordre » de préférence et contrôler au comparateur j'ai 1/10è de faux rond



Ne pas oublier de faire un trou d’évent sans quoi l’emmanchement serait impossible, l’air étant prisonnier, ce trou sera fileté et bouché ensuite par une vis arasée pour ne pas gêner la course maximum du piston  



Le fond sera ensuite introduit dans le tube de la même manière que précédemment



voilà pour aujourd'hui , à suivre

cordialement
jacky

Hell'0

C'est un pas à pas intéressant, instructif et impressionnant .
Je relève l'astuce du ressort en pression à l'arrière de  l'appareil a fileter...  
@+P!er33

Pas mal pensé le trou d'évent ! Sinon il y avait moyen également de faire le perçage fileté débouchant et visser ensuite la tige avec un produit d'étanchéité fileté.

il est beaucoup plus difficile difficile d'avoir une bonne concentricité avec un ensemble fileté c'est pourquoi je préfère cette méthode
cordialement
jacky

Bonjour à tous,

L’ensemble cylindre piston déplaceur sera fixé sur une équerre en aluminium de récupération et adaptée au besoin.



Percer un trou de 3mm qui permettra d’introduire la tige de piston








Pour être certain d’avoir un centrage parfait du piston dans le cylindre j’’ai adopté la méthode du contre perçage , il faut donc centrer le piston avec les moyens du bord et je me suis débrouillé avec un mètre souple que l’on trouve à l’entrée de  tous les IKEA et qui a une épaisseur de 2/10è  ce qui est parfait pour mon besoin.
3 épaisseurs tenues par un scotch et le piston s ‘emboite pile poil dans le cylindre




Contrôler l’équerrage




Contre perçage à 2.5mm de l’équerre à travers la bride avec un porte forêt fabriqué pour la circonstance



Tarauder le premier trou à M3 repercer la bride à 3mm et monter l’ensemble avec la première vis



Même opération pour la deuxième vis



Percer et tarauder maintenant seulement les trous restant vous êtes sures d’avoir un positionnement correct




Etat actuel

A suivre
Cordialement
jacky

Bravo Jacky

Merci de nous montrer tes astuces et de prouver que l'on peut faire très bien avec des moyens détournés.
Moi aussi j'aime bien les mètres ikéa facilement collable et pas cher .


Scyllias

bonjour à tous,

Aujourd’hui je commence l’exécution de la culasse, j’ai pris quelques libertés de formes  avec le plan d’origine en conservant les côtes essentielles au fonctionnement.
L’assise de la culasse sur l’équerre supportant le cylindre déplaceur me semblait un peu étroite, j’ai doublé l’épaisseur en passant de 10 à 20mm.







Base de départ un morceau d’aluminium de 20mm dans lequel je découpe un bloc à la scie à métaux
Mise à la côte à la fraiseuse



Perçage des canaux de communication entre le cylindre déplaceur et la culasse



Perçage des trous de communication entre la culasse et le cylindre de travail





Mise en forme finale



Etat actuel

A suivre
Cordialement
jacky