Remorqueur Haute Mer "Jean-Bart"

Bonjour aux Amis Jean Bart,

C'est avec joie de voir autant d'informations dans mon dossier, je remercie JPA pour ces photos et ces explications, elles me seront d'une grande aide lorsque je vais attaquer les différents ponts, les détails sont époustouflants, c'est une sacrée mine d'informations.

Eh oui Gazou, je fus étonné également que le plan des Amis de la Marine soit truffé d'erreurs et d'approximations quelques fois, mais bon la joie de le construire reste intacte

Voici la suite de mon aventure, hier j'ai commencé  à mettre des entretoises (fabriquées avec une baguette de quart de rond) que j'ai mis dans le haut entre les couples.

L' entretoise est une pièce rigide qui en relie deux autres (par exemple les entretoises seront mises entre les couples 10 et 9, voir photos ci-dessous) et les maintient dans un écartement fixe c'est à dire que les écartements entre le bas et le haut entre chaque couple doivent être la même.

La mesure de cet écartement est reportée sur le quart de rond (l'entretoise) et ensuite les entretoises sont collées.

1ère photo :
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2ème photo :
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Comme la pub dit : "Et c'est pas fini..."

A bientôt
JP Le Corsaire

Les quelques approximations du plan peuvent être corrigées facilement mais ont de quoi dérouter un non-initié.
Quand aux différences entre les photos et le plan, il ne faut pas oublier qu'un navire évolue et subit des transformations tout au long de sa carrière. L'aspect peut donc sensiblement différer entre le moment où ce navire est lancé et sa fin de carrière. La réglementation évolue également et on peut raisonnablement penser qu'à un moment donné les affaires maritimes ont exigé un deuxième radar. A l'usage certains dispositifs deviennent indispensables ou plus pratiques, comme le rajout des chaumards et des bittes d'amarrage. Le canon à eau situé au dessus de la timonerie se révèle plus facile a utiliser car on peut diriger le jet directement sur l'avant, etc. etc.
Par contre les feux de signalisation du mât avant sont complètement fantaisistes sur le plan. Il doit y avoir (en plus des trois feux blancs de route) deux feux rouges l'un au dessus de l'autre (à Bd je crois) pour signaler une impossibilité de manoeuvre (avarie de propulsion ou de barre) et de l'autre côté trois feux l'un au dessus de l'autre rouge-blanc-rouge pour signaler que le navire ne peut manoeuvrer qu'avec difficulté (manoeuvre restreinte) lorsqu'il est en opération.
Bon courage au Dunkerquois pour la suite des opérations, je te souhaite de mener à bien ton projet, cela va me motiver pour mener le mien à son terme !
N'hésite pas à poser des questions

Merci JPA,
Justement j'ai une petite question sur la phrase suivante :

"Après avoir bordé entièrement la coque et avant d'attaquer le ponçage de dégrossissage, j'ai fait une feuillure tout le long de la quille, à l'aide d'un appareil que j'ai fabriqué, pour insérer un plat de laiton de 2x10 (il n'est pas enfoncé à fond sur la photo). Ce genre de plat se trouve facilement dans les surfaces de bricolage. Cela m'a permis d'avoir une quille parfaitement rectiligne, d'autre part lors du ponçage pour dégrossir la coque je ne risquais pas de l'entamer."

Peux-tu me dire comment as-tu fait l'appareil qui t'a permis insérer ce plat laiton dans ta quille ? As-tu une photo de cette appareil ?
Je te remercie pour les explications.

Merci pour tes encouragements

A bientôt
JP Le Corsaire

Bonsoir Ami du Jean Bart,

Tout à bord, je remercie pour les explications de JPA concernant l'explication la quille.

Voici la suite, j'ai terminé de mettre les entretoises, travail assez minutieux :

Photo 1 :
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Photo 2 :
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Photo 3 :
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Photo 4 :
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et enfin photo 5 :
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A bientôt pour la prochaine aventure qui sera très intéressante : chanfreiner les couples avant de border

JP Le Corsaire  

Bonsoir Messiaen,
Attention, le pont principal (qui part de l'avant), se prolonge jusque sur l'arrière du couple n° 4. J'ai contrecollé un rectangle de ctp sur ce couple qui fait également la jonction avec la plage arrière. Sur tes photos tu arrêtes le pont principal au couple n° 5 !

J'ai retrouvé des photos de la "machine à rainurer la quille" !
Il s'agit d'un profilé en "T" de 25x25, de 1 mètre de long sur lequel coulisse un chariot fabriqué à partir d'une cornière de 30x30 sur laquelle est soudé une poignée et le support du moteur électrique (un morceau de profilé en "U" ayant servit de support d'équerre pour étagère). Les tiges filetées qui servent de colonnettes, de hauteur réglable, font 10mm de diamètre.
Cordialement.

Bonsoir JPA,
J'ai l'impression que tu t'es fait également avoir en rajoutant un rectangle de CTP sur ce couple, merci de l'avoir vu   . Je vais voir cela jeudi après-midi au club ce que l'on peut faire. Purée vive le plan "d'association des amis du Musée de la Marine"   .
Déjà on a dû modifier le couple 5  

A bientôt et un grand merci
JP le Corsaire

Bonjour

un Jean-Bart à air chaud !
Voilà qui sort vraiment de l'ordinaire


comme dirait l'admin : " mâtin quel forum "

Eh oui Gazou,
Le projet initial était de faire un Jean-Bart à air chaud mais la chaleur dégagée par le Stirling a fait craquer les virures du bordé. Du coup le Jean-Bart est passé en électrique et j'ai construit la chaloupe Filochard dans laquelle le Stirling est beaucoup plus à l'aise.
On remarquera la sortie d'eau de réfrigération sur le côté.




Le contre-collage du ctp sur le couple n° 4 était prévu pour avancer un peu ce qui sert de cloison arrière, afin de permettre l'emboîtage de la partie arrière du pont principal qui est amovible

Bonjour,

Dommage pour le moteur à air chaud, l'installation était très propre et originale.
Il y a un produit miracle pour te faire des boucliers thermique très efficace. Regarde le lien suivant, j'utilise pour mes chaudières le même produit en 2 mm et c'est très efficace http://www.ebay.fr/itm/Fibratec-Ceramic-Fibre-Paper-1-metre-x-61-m-x-5-mm-thick-/321818972244?hash=item4aede7d054

Cordialement,

Salut messiaen,
Merci pour le lien, le produit semble de qualité et d'une bonne efficacité mais de toute façon avec les superstructures par-dessus il n'y aurait pas eu assez d'air pour assurer une bonne combustion malgré l'ouverture des sabords et de la claire-voie, ainsi que les portes donnant accès à la plage arrière.

Désolé Manjess, je t'ai confondu avec Messiaen, j'espère que tu ne m'en voudras pas trop ! J'aurai du me douter que le lien venait de la part d'un vaporiste !

Salut JPA,

Y a pas de mal.

Cordialement,

Bonjour aux amis Jean Bart,

Y-a-t-il quelqu'un parmi vous qui aurait des photos de la cabine de commandement du Jean-Bart ?

Bon je suis parti au club pour résoudre le problème du couple et peut-être commencer à chanfreiner les couples, merci à JPA .
Merci d'avance pour vos réponses

JP Le Corsaire

Bonjour Amis Jean Bart,

Voilà le problème du couple 4 résolu, ouf un travail minutieux fait !
Je remercie pour les conseils du club, notamment de Didier, Président du Club et également à JPA pour m'avoir mis en garde.
Il ne me reste plus qu'à mettre deux entretoises pour consolider le couple.

Un rappel : y aurait-il quelqu'un qui aurait des photos de la cabine de Commandement ?

Photo 1 :
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Photo 2 :
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Photo 3 :
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Mise en garde pour ceux qui ont envie de faire la maquette Jean-Bart, les couples 4 et 5 sont faux sur le plan des Amis de la Marine

et surtout si vous avez des photos de la cabine, pensez à moi, merci.

A bientôt
JP Le Corsaire

Bonjour Messiaen,
Tu aurais du contrecoller le rectangle de ctp sur l'avant du couple n°4 au lieu de le coller en arrière, car tu ne peux plus te servir du barrot pour faire venir aboutir le pont arrière. D'autre part tu n'as plus la place de faire venir la cloison du pont arrière par dessus ton contreplaqué, ce qui complique énormément la découpe du pont principal.
Quelques photos pour expliquer le problème :








Je n'ai pas de documents concernant les aménagements de la passerelle, mais pour avoir navigué sur des navires de cette époque je peux te dire que c'était extrêmement succinct ! Généralement le bas de la cloison avant était lambrissée en bois (lames verticales), une barre à roue au centre (identique à celle de la passerelle supérieure), un répétiteur de compas devant celle-ci, un chadburn et le tuyau accoustique pour communiquer avec la machine. des radiateurs situés près des portes coulissantes. En arrière de la passerelle sur babord, le coin navigation avec la table à cartes, l'écran radar, un téléphone pour les communications internes. Le coin radio est également en retrait de la passerelle mais sur tribord (où aboutissent les fils d'antenne). A l'extérieur, situé sous la plateforme d'accès à la passerelle supérieure (côté tribord) on trouve le local à batteries. Ce local n'existe pas à babord.
Bon courage pour la suite
Cordialement

Bonjour les Amis JeanBart,

Je remercie JPA pour ces conseils, je vais en discuter la semaine prochaine au Club mais je pense qu'ils ont déjà prévu ce genre de problème.

Concernant les photos du poste de commandement, j'ai trouvé quelques photos de l'intérieur d'un remorqueur "Farouche", en allant découvrir un livre spécialisé sur les remorqueurs de Dunkerque (Je trouve que le pont de la passerelle ressemble à celle du Jean Bart).
Voici les photos du remorqueur "Farouche" :

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La cabine dont je vais certainement m'inspirer :

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Qu'en pensez-vous JPA ... ou d'autres personnes ?

Serait-il possible de me décrire tous les instruments que l'on voit sur ces photos ?

Je n'ai pas réussi à avoir la vue bâbord de la cabine, pouvez-vous me dire qu'est-ce qu'on peut trouver côté bâbord du poste de commandement ?

Encore un grand merci.

A bientôt
JP Le corsaire

Salut Messiaen,
Tes photos sont très intéressantes et tout à fait typiques des "passerelles" ou "timoneries" (ce que tu appelles "cabine") des années 50. Comme je te le disais précédemment, c'est très dépouillé par rapport à ce que l'on peut trouver maintenant.

- La barre à roue n'appelle pas beaucoup de commentaires si ce n'est qu'elle est placée au centre du navire, on remarquera le caillebotis qui évite une usure prématurée du revêtement de sol et les tuyaux du système de barre hydraulique.

- Devant la barre à roue on trouve le maître compas, plus généralement situé comme sur le Jean-Bart, à la passerelle supérieure (à l'air libre). Le but est d'éloigner le plus possible cet appareil magnétique, qui indique le cap à suivre, de toute masse métallique importante ou de tout courant électrique un peu fort. On peut dire que c'est le maître compas car il est équipé de ses deux boules de compensation. Ces deux sphères creuses, en fonte, peuvent être rapprochées ou éloignée du compas magnétique situé au centre afin d'atténuer les perturbations apportées par les masses métalliques du navire. Dans le fût en bois il existe aussi des aimants de compensation. Dans le cas du Jean-Bart, ce maître compas est situé à l'extérieur, on trouvera donc un simple cadran répétiteur devant la barre à roue, il ne faut donc pas y faire figurer les sphères de compensation, ce serait une erreur.

- A droite de la barre à roue on trouve le "Chadburn" ou transmetteur d'ordres (on trouve aussi parfois l'abréviation "TOE" pour transmetteur d'ordres électrique). Chadburn est le nom d'un fabricant londonien qui est passé dans le langage courant au même titre que Frigidaire ou Klaxon, sur les navires français le principal fabriquant était la marque "Le Las". Cet appareil en laiton indique au mécanicien quelle allure doit adopter la machine. En position "stop" la poignée est verticale, en avant on trouve les secteurs "avant très lente", "avant lente", "avant demie", "avant toute" et parfois "route libre". En arrière on aura "arrière lente", arrière demie", arrière toute"  et "attention". Le capitaine place la poignée sur l'ordre désiré, ce qui déclenche la sonnerie, celle-ci s'arrête lorsque le mécanicien a mis sa poignée à lui en face l'ordre indiqué.

- Près de la porte de sortie latérale Td on trouve le fameux radiateur. Le même existe à côté de la porte Bd !

- Le cadran situé au dessus du compas magnétique est "l'indicateur d'angle de barre". Comme il faut plusieurs tours de barre pour orienter le safran d'un côté ou de l'autre, c'est un instrument précieux pour savoir où l'on en est ! le cadran comporte deux secteurs, un rouge pour babord et un vert pour tribord, divisés en degrés, généralement 30° d'un côté et 30° de l'autre, le "0" étant au milieu. Une aiguille indique l'angle que fait le safran par rapport à l'axe du navire.

- Sur le sabord babord (vitre frontale de gauche) on peut voir un "hublot tournant". Un moteur électrique entraîne le hublot à grande vitesse et évacue les gouttes d'eau (et parfois les paquets de mer!) grâce à la force centrifuge. Ce système est très efficace, le Jean-Bart en possède deux.

- Les interrupteurs placés en dessous semblent de forte puissance, probablement pour commander des projecteurs.

- Au plafond, la poignée qui pendouille sert à actionner le sifflet.

- On aperçoit un combiné téléphonique accroché à une épontille derrière le "Chadburn". Ce combiné sert à communiquer avec la machine. Autrefois on utilisait un tube acoustique. Il semblerait qu'il y en ait un à la passerelle supérieure du jean-Bart à côté de la barre à roue. Les deux systèmes peuvent co-exister, ce n'est pas incompatible !

- Sur l'arrière de la passerelle on trouve un meuble rectangulaire faisant office de table à carte. Ce meuble sert à ranger les cartes, mais aussi les instruments de navigation (jumelles, sextants, cafetière, etc.).

- Accroché  à la cloison et au dessus du meuble, se trouve un appareil radio-électrique. Les appareils de marque "Sailor" de l'époque était de couleur verte (se rapprochant du vert "Volvo"). Cet instrument couplé avec l'antenne gonio (l'espèce d'anneau métallique fixé au bout d'une tige que l'on aperçoit à la passerelle supérieure) permettait de situer la direction d'un ou plusieurs postes émetteurs en orientant l'antenne de manière appropriée. Cette technique a été longtemps le seul moyen (avec le radar) de définir sa position avec plus ou moins de précision. On voit au plafond une goulotte qui sert à faire cheminer les câbles électriques ainsi (probablement) que les câbles d'antenne de la gonio.

Pour terminer, on peut supposer que sur ce petit remorqueur il n'existe pas de local radio à proprement parler. Ce n'est pas le cas du Jean-Bart qui devait sûrement compter dans son équipage un officier radio à plein temps, obligatoire pour les traversées hauturières. On peut situer ce local en arrière de la passerelle côté tribord, à côté du local batterie, là où arrivent les fils d'antenne. L'écran ou les écrans radar sont généralement en retrait et l'on doit pouvoir tirer un rideau noir pour éviter toute pollution lumineuse lors de navigations nocturnes.

J'espère avoir apporté quelques éclaircissements et me tiens à disposition pour toute question complémentaire.
Cordialement
JPA

là on voit le gars qui a pratiqué , qui a navigué et qui n'a pas navigué que sur internet ;
En cinquante lignes on en apprend plus que dans cinquante posts de bla bla

merci pour tout ça

Dans la machine du paquebot "Mermoz" : le poste de manoeuvre avec le chadburn qui se cache à moitié derrière ma barbe, au début des années 80 !

ben dis donc quand on a une barbe comme ça il ne faut pas être myope

quand on a une barbe comme ça il ne faut pas être myope

je ne vois pas bien le rapport ! ?

sniff sniff sniff ! cherche

c'est encore cochon ?

Bin oui, comme d'hab !!!!
A la même periode j'avais la même, maintenant elle a blanchi